MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-03     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE MARS 2015


2 mars 2015 : Conférence sur le climat François Hollande prépare 2017

5 mars 2015 : Les agriculteurs du Tarn défendent la ruralité face à la nouvelle gauche extrême

12 mars 2015 : La gauche, c’est plus de 10% des actifs au chômage

16 mars 2015 : Être patriote c’est aussi ne pas faire appel à des travailleurs détachés

17 mars 2015 : Non au communautarisme dans les cantines des écoles publiques

24 mars 2015 : Voter pour les candidats UMP et leurs alliés pour sortir la gauche des présidences de département

25 mars 2015 : Le mouvement initiative et liberté (mil) appelle au retrait du projet de loi socialiste sur la santé

27 mars 2015 : Salles de shoot, légalisation de la drogue, le mouvement initiative et liberté (mil) dit non

30 mars 2015 : Départementales : une victoire d’étape de la droite républicaine sur le chemin de la reconquête



Communication du MIL du 2 mars 2015

CONFÉRENCE SUR LE CLIMAT FRANÇOIS HOLLANDE PRÉPARE 2017


Repères : Le président Philippin Benigno Aquino et François Hollande, accompagné des actrices Marion Cotillard et de Mélanie Laurent, viennent de lancer à Manille un appel «contre le changement climatique de manière sérieuse, efficace et équitable». La 21ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21) se tiendra à Paris en décembre 2015. La France doit mener les 195 États représentés à conclure un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre applicable à compter de 2020.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que François Hollande va essayer d’obtenir un accord mondial sur le climat lors de la COP21 en décembre 2015 à Paris. Il joue son rôle et suit la voie ouverte par ses prédécesseurs en la matière (voir les lois votées suite au «Grenelle de l’Environnement»).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce, sur la forme, la mise en scène, organisée par l’animateur Nicolas Hulot, autour de l’«appel de Manille», à caractère symbolique. Nicolas Hulot jouit actuellement du statut d’«envoyé spécial du président pour la protection de la planète», parallèlement à Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique. La lecture par l'actrice Marion Cotillard, nommée aux Oscars mais inconnue aux Philippines, relevait d’une communication franco-française («le président et les actrices»). Le président Philippin Benigno Aquino avait fait appel, pour lire ce texte, à une personnalité politique : une sénatrice.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) voit dans le discours de François Hollande le souhait d’occuper le terrain de l’écologie, en prévision de 2017, pour vider les rangs d’Europe Écologie Les Verts (EELV), qui tend à se rapprocher du Front de gauche et des gauches extrêmes et risque de quitter les rangs gouvernementaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève la profonde confusion qui règne dans le discours de François Hollande. La lutte contre le réchauffement climatique est présentée comme «un enjeu démocratique et un enjeu de paix» sans que le rapport ne semble direct, de même pour la volonté exprimée de réaliser «La croissance économique, le développement durable et la lutte contre la pauvreté».

Le mélange entre l’objectif de diminution de la production de CO2, pour que le réchauffement climatique reste en deçà de 2°C d'ici la fin du siècle, la démocratie, la paix, le développement, la lutte contre la pauvreté, etc. tend à enterrer le débat.

De même, le lien présenté entre l’ensemble des catastrophes naturelles (typhons, tremblements de terre, sécheresses ou pluies, etc.), qui touchent la planète, et le réchauffement climatique apparait simpliste.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, sans les détailler, la lenteur des conférences internationales et les faibles résultats concrets obtenus. Par exemple, «le Fonds vert pour le climat», promis par les pays industrialisés en 2009 afin d'aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement climatique, vient tout juste de collecter 9,3 milliards de dollars, alors qu’il devrait atteindre les 100 milliards de dollars par an d'ici 2020.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le principal objectif diplomatique des socialistes sur le climat est d’obtenir un engagement de tous les pays, riches ou pauvres, «à la mesure de leurs moyens», et que celui-ci soit suivi d’effets.

La seule espérance de succès de la manœuvre de François Hollande est la volonté de couper l’herbe sous les pieds de la gauche écologiste.


Communication du MIL du 5 mars 2015

LES AGRICULTEURS DU TARN DÉFENDENT LA RURALITÉ FACE À LA NOUVELLE GAUCHE EXTRÊME


Repères : lundi 2 mars, une centaine d’agriculteurs, à l’appel notamment des structures départementales de la FNSEA, ont démarré le blocage des deux routes permettant l’accès à cette zone boisée et vallonnée, encerclant de fait la zone de non-droit, tenue physiquement depuis quinze mois par des militants écologistes, libertaires et «antisystème». 280 gendarmes séparent les deux camps.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’absence de politique du gouvernement sur le dossier du barrage de Sivens. Le gouvernement a bloqué le projet, puis choisit de ne pas prendre de décision et de renvoyer le dossier devant le Conseil général du Tarn (présidé par le PS). La récente décision de justice concernant l’expulsion des occupants n’a pas été appliquée par le Préfet.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient donc les actions entamées par les agriculteurs locaux, à l’appel de la FDSEA et des riverains, pour obtenir pacifiquement l’évacuation du site de Sivens par ses occupants illégaux, afin de pouvoir exercer librement leur métier.

La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Tarn (FDSEA 81) est le syndicat agricole majoritaire du Tarn. Les agriculteurs ont établi un blocus de la zone jusqu'à la réunion du Conseil général du Tarn qui examinera le 6 mars les projets alternatifs au projet initial de barrage.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les occupants de ce territoire destiné aux travaux de réalisation d’un barrage, somme toute modeste, développent un discours et une idéologie libertaire ou «autonome», tous adeptes de la décroissance.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse la montée en force de plusieurs centaines de militants, voire plus, qui se mobilisent pour stopper systématiquement des chantiers de développement économique, de Notre-Dame-des-Landes (construction d’un aéroport) jusqu’au massif forestier de Chambaran dans l’Isère (construction d’un centre de loisirs), comme un phénomène relativement nouveau.

Ces militants reprennent un discours révolutionnaire portant sur des thèmes nouveaux. Citons-les : «plus les luttes sociales reculent, plus gagnent en puissance les luttes dont l’enjeu est le territoire». Le débat ne se situe pas sur le fond des dossiers (c’est-à-dire l’utilité ou la rentabilité des projets de développement), mais sur la contestation même de notre société et de sa logique de progrès.

Ils ont choisi de pratiquer des actions de manière anonyme : usage de pseudonymes, invention de termes (comme Zone À Défendre (ZAD) qui est devenue une marque déposée), absence affichée d’organisation, etc., pour éviter les conséquences de leurs actes illégaux. Ils s’inspirent du modèle des black-blocs ou d’Anonymous. Le Black Bloc désigne une forme d'action collective violente menée à l’occasion d’une manifestation réunissant pour un temps réduit des participants ayant des affinités communes. Ils construisent un vocabulaire qui s’inscrit dans la ligne du «Comité invisible». Ce collectif a publié deux textes de référence : «L’insurrection qui vient», et «À nos amis».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la gauche extrême classique, dont le Nouveau Parti Anticapitaliste (NAP), Lutte ouvrière (Union Communiste Internationaliste) et le Parti Ouvrier Indépendant (POI), est restée à l’écart de ces actions. Ils ont effectivement participé aux manifestations de protestation «contre les violences policières» comme d’autres organisations (FSU, Solidaires, Alternative Libertaire, Europe Écologie Les Verts, Ensemble !, Parti de Gauche, Attac), suite aux décès de Rémi Fraisse, sans soutenir directement sur place l’occupation de ces terrains.

Un nouveau courant d’extrême gauche s’est constitué et se développe en ce début du XXIème siècle.


Communication du MIL du 12 mars 2015

LA GAUCHE, C’EST PLUS DE 10% DES ACTIFS AU CHÔMAGE


Repères : les chiffres publiés par l’INSEE n’ont rien à voir avec le nombre des inscrits à Pôle Emploi. L’INSEE procède à une enquête trimestrielle sur un échantillon de personnes, selon les règles du Bureau International du Travail (BIT). Pôle Emploi constate, à la fin de chaque mois, le nombre précis de ses inscrits. Il y deux thermomètres donnant des valeurs différentes pour mesurer le chômage et son évolution. Mais leurs conclusions convergent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le taux de chômage progresse pour atteindre 10,4%.

En France, y compris les départements d’outre-mer,  le taux de chômage, au sens du BIT, s’élève à 10,4 % de la population active, en moyenne sur le quatrième trimestre 2014, selon l’enquête de l’INSEE (Informations rapides – 5 mars 2015 – n°52).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note, qu’en France métropolitaine, le taux de chômage franchit le seuil symbolique des 10%, il est en hausse de 0,4 point sur un an.

Le nombre de chômeurs atteint les 2 877 000 personnes (selon les critères du BIT), tandis que le nombre des personnes ayant un emploi est estimé à 25,5 millions.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le taux de chômage varie fortement selon les tranches d’âge :

23,7% pour les 15/24 ans, ce taux stagne à un niveau élevé,

9,5% pour les 25/49 ans,

6,8% pour les 50/64 ans, ce chiffre est plus bas car il s’agit d’une tranche d’âge pour laquelle la proportion des actifs est moindre.

L’entrée des jeunes sur le marché du travail demeure un problème majeur, en dépit de la pseudo-priorité faite aux jeunes par le gouvernement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l’INSEE estime à 1.400.000 les personnes, non comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT, mais qui déclarent souhaiter trouver un emploi. Elle les désigne sous le terme du «halo autour du chômage». Cette population s’est accrue de 5,6% en 2014.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que si l’on additionnait, par curiosité, les chiffres des chômeurs et des chercheurs d’emploi appartenant au «halo du chômage», en France métropolitaine, on arriverait à un total de près de 4,3 millions de personnes en recherche et un «taux de chômage corrigé» qui se situerait à plus de 14,3% du nombre des actifs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la poursuite de la croissance du chômage de masse en France qui est, en très grande partie, le résultat de la gestion de gauche de la France.


Communication du MIL du 16 mars 2015

ÊTRE PATRIOTE C’EST AUSSI NE PAS FAIRE APPEL À DES TRAVAILLEURS DÉTACHÉS


Repères : Le statut de travailleurs détachés est défini par la Directive européenne du 16 décembre 1996 qui précise : «Un travailleur est considéré comme «détaché» s'il travaille dans un Etat membre de l'UE parce que son employeur l'envoie provisoirement poursuivre ses fonctions dans cet Etat membre. Par exemple, un prestataire de services peut remporter un contrat dans un autre pays et décider d'envoyer ses employés exécuter ce contrat sur place.»

Cette catégorie ne comprend pas les travailleurs migrants qui se rendent en France pour y chercher un emploi et qui y travaillent sous des contrats de droit français.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la croissance régulière du nombre de «travailleurs détachés» en France, en particulier dans certains secteurs professionnels : l’agriculture, le BTP, l’hôtellerie restauration, l’industrie, l’intérim, le transport, etc. Pour 2014, l’estimation officielle porte sur un effectif de 230.000 travailleurs détachés déclarés. Il faut y ajouter le chiffre des salariés détachés non déclarés qui pourraient être de 350.000. Ceux-ci sont bulgares, polonais, portugais, roumains, tchèques, etc. Beaucoup sont simplement sous contrat de travail luxembourgeois. Des milliers de Français travaillent en France comme «travailleurs détachés» disposant de contrats de travail étrangers limitant leur protection sociale. La raison du développement du recours à ces détachés repose principalement sur les «progrès» réalisés dans les montages complexes entre sociétés et sous-traitants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les partenaires sociaux contestent la progression du nombre de travailleurs détachés. Les actions, de divers types, contre l’afflux de travailleurs détachés se multiplient (de la CGPME à la CGT). Seules les entreprises, qui profitent du recours aux travailleurs détachés pour baisser leurs coûts, et les clients (particuliers, sociétés ou services publics), qui bénéficient de prix réduits, souhaitent le maintien de la situation actuelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le gouvernement a mené, au niveau européen, une action pour revenir sur les dispositions actuelles. Cette démarche a échoué face aux représentants des pays dont proviennent ces salariés. La «Directive d’exécution relative au détachement des travailleurs» adoptée par le Conseil en mai 2014 a été adoptée pour corriger les abus et éviter les emplois de travailleurs non déclarés, mais elle ne revient pas sur le principe même des travailleurs détachés. Une loi visant à lutter contre la concurrence sociale déloyale, adoptée en juillet 2014 comme la transposition de la Directive, apporte un éventail d’outils de lutte contre le recours illégal à des travailleurs détachés mais ne traite pas le fond du problème.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte des mesures contre les «travailleurs détachés non déclarés», dont les salaires sont plus bas, la couverture sociale souvent absente, les durées de travail françaises dépassées. Ces emplois non déclarés entraîneraient, selon la Cour des comptes, un manque à gagner de plusieurs centaines de millions d'euros de cotisations sociales par an.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, faute d’avoir obtenu la réécriture de la directive sur les travailleurs détachés, le marché du travail français va être durablement impacté par ces salariés à bas coût dans certains secteurs professionnels comme l’agriculture, la construction et l’industrie. Cette perspective est inacceptable compte tenu du chômage de masse existant dans notre pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le recours aux travailleurs détachés et appelle les responsables des entreprises à faire appel prioritairement à des travailleurs sur des contrats de travail de droit français dans un esprit patriote.


Communication du MIL du 17 mars 2015

NON AU COMMUNAUTARISME DANS LES CANTINES DES ÉCOLES PUBLIQUES


Repères : Le maire UMP de Chalon-sur-Saône a décidé de mettre un terme à la pratique, installée dans sa collectivité depuis trente et un ans, qui consistait à proposer un menu de substitution dès lors qu'un plat contenant du porc était servi dans les cantines. Le maire a averti par courrier les familles de cette disposition en vue de la rentrée scolaire de septembre 2015. La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a vivement réagi contre cette décision municipale. Ces dernières années, d'autres maires ont supprimé les repas de substitution tantôt en invoquant des raisons budgétaires, tantôt la laïcité ou la défense des agriculteurs et éleveurs français.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) félicite les nombreux maires qui ont refusé de mettre en place une forme de communautarisme à travers le principe de l’existence de menus de substitution dans les cantines des écoles publiques.

Il faut que les maires se tiennent au principe de neutralité en matière de repas scolaires dans les écoles publiques. C’est-à-dire de ne pas proposer des menus de substitution lorsque les repas comportent du porc, et de refuser de prendre en compte les interdits alimentaires prononcés par telle ou telle autorité religieuse.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le principe même des repas de substitution, en fonction des origines des enfants ou des religions des parents, est à refuser car il s’agit d’une expression d’un communautarisme contraire à notre société judéo-chrétienne.

La présence de repas de substitution conduit, de fait, à rassembler les élèves dans les cantines autour des tables sur un critère confessionnel, ce qui est nuisible à la mixité entre les élèves et au «vivre ensemble». Cette ghettoïsation volontaire d’une partie des élèves est inacceptable dans l’école de la République. Tous nos enfants doivent manger autour de la même table.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’oppose donc à toute revendication religieuse, communautaire ou idéologique (végétarienne) visant à imposer quotidiennement une offre de repas sans porc, ou sans viande, dans les cantines des écoles.

Seules doivent être prises en compte, dans la mesure du possible, les demandes des familles en relation avec des problèmes de santé (par exemple, des allergies de l’élève) ou d’handicap.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note qu’en plus la question des menus de cantines a déjà donné lieu à des avis récents, issus des lois et de la jurisprudence, qui confirment la pleine liberté des maires en matière de menus de restauration scolaire.

-Un rapport du Défenseur des droits précise que : «L’égal accès des enfants à la cantine de l’école primaire» (8 mars 2013), il est précisé qu’«aucun texte législatif ou réglementaire n’impose aux communes un aménagement des repas en fonction des convictions philosophiques ou religieuses des parents.» «Lorsque des aménagements sont néanmoins proposés, cela résulte exclusivement de la libre initiative des collectivités concernées et non d’une obligation. (…) Afin d’éviter tout litige, les mairies qui s’en tiennent au principe de neutralité religieuse en matière de repas scolaires devraient en informer les parents lors de l’inscription à la cantine. Les menus affichés à l’avance doivent pouvoir permettre aux parents de prévoir les jours de présence de leur enfant

-L’«Observatoire de la laïcité» a publié le 18 décembre 2013 un guide rappelant les réponses pratiques, encadrées par le droit, à apporter «aux cas concrets relevant de la laïcité dans le secteur public». Il précise que, la restauration scolaire étant un service public facultatif, aucune obligation ne contraint la commune en matière de menus. «La restauration scolaire : Selon le juge administratif, la création d’un service de restauration scolaire ne présente pas de caractère obligatoire, car il ne s’agit pas d’une obligation liée au service public de l’enseignement. La fréquentation de la cantine par les élèves n’est pas non plus obligatoire. Ainsi, étant un service public facultatif, aucune obligation ne contraint la commune en matière de menus. Dans les faits, les cantines scolaires proposent une diversité de menus, avec ou sans viande.»


Communication du MIL du 24 mars 2015

VOTER POUR LES CANDIDATS UMP ET LEURS ALLIÉS POUR SORTIR LA GAUCHE DES PRÉSIDENCES DE DÉPARTEMENT


Repères : Les résultats du premier tour des élections départementales du 22 mars 2015 laissent apparaître d’excellents résultats pour l’UMP et ses alliés avec 31% des suffrages, une forte progression du Front national avec 25% et un cuisant échec pour les candidats du Parti socialiste et ses alliés avec moins de 20% (-10% par rapport à 2011). Ces résultats confirment l’installation d’une situation de tripartisme en France, comme lors de l’élection européenne de 2014. La gauche devrait perdre plusieurs dizaines de départements au terme de ses élections.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite des excellents résultats des candidats de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) et de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son opposition à tout front républicain et rappelle sa position «ni la gauche et ni le front national» qui a, par ses mots d’ordre, permit l’élection de François Hollande, candidat socialiste, à la présidence de la République française en 2012.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les électeurs à voter librement pour le deuxième tour des élections départementales du 29 mars 2015 et encourage tous ses adhérents, amis et sympathisants à voter pour les candidats de l’UMP, de l’UDI ou des candidats «divers droite», pour conquérir la présidence d’un maximum de conseils départementaux afin de battre la gauche.

 Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l’échec du Parti socialiste (PS) et ses alliés. Ce résultat exprime clairement la volonté de sanctionner la politique du gouvernement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l’exaspération à l’encontre de la politique menée par le gouvernement socialiste de Manuel Valls a conduit des électeurs de droite, mais aussi des électeurs de gauche et d’extrême gauche, à apporter leurs suffrages aux candidats du Front national. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) comprend bien l’exaspération générale des citoyens face à la situation actuelle : chômage de masse, absence de perspective, insécurité, etc., et face à la politique menée par le gouvernement de gauche : fiscalité abusive, augmentation des dépenses de l’État, etc., mais le Mouvement Initiative et Liberté (MIL)  considère que le Front national ne propose pas les bonnes solutions.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, pour rétablir la situation de la France, seule la droite républicaine dispose de la pleine capacité pour mener les réformes nécessaires, dès son retour au pouvoir.

La droite républicaine bénéficie aujourd’hui de conditions très favorables pour réussir dans cette voie : une opinion largement favorable à ses idées, une nouvelle génération de femmes et d’hommes politiques issue des élections municipales, des élections départementales et demain des élections régionales, c’est-à-dire des femmes et des hommes nouveaux partout sur le terrain. Ceux-ci sont présents et actifs au-delà des têtes d’affiche, mises en scène par des médias à l’image d’une émission de téléréalité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fait l’analyse que le Front National a réussi à concrétiser son mot d’ordre : «ni droite - ni gauche», destiné à accroitre son audience sur un électorat traditionnellement de gauche et qu’il a ainsi pu réunir un électeur sur 4.

Mais le Front national en 2015 n’est plus un parti de droite. Il est devenu progressivement un parti «central» sur l’échiquier politique. Le FN a ainsi pu applaudir l’accès au pouvoir en Grèce du parti d’extrême gauche Syriza («Coalition de la gauche radicale»), sachant que ce parti est dirigé par des militants communistes.

 

Communication du MIL du 25 mars 2015

LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTÉ (MIL) APPELLE AU RETRAIT DU PROJET DE LOI SOCIALISTE SUR LA SANTÉ


Repère : Plusieurs dizaines de syndicats professionnels et d’organisations étudiantes médicales ont organisé une manifestation qui a réuni plus de 40.000 professionnels de santé le dimanche 15 mars 2015 à Paris. L’objectif était pour les étudiants en médecine, internes, médecins, chirurgiens dentaires, pharmaciens, infirmiers, kiné, etc. de dénoncer le projet de loi de santé du gouvernement. Le slogan était : «Non au projet de loi Santé, Unis pour la santé de demain».

L’examen de la loi vient de débuter à l’Assemblée nationale. Les organisations des professionnels de santé demandent le retrait du projet de loi, dans l’attente de l’ouverture d’une réelle concertation. Le mouvement engagé est appelé à se poursuivre dans les prochaines semaines.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que cette mobilisation massive des professionnels de santé constitue un évènement exceptionnel à la fois par son ampleur, mais aussi par le consensus de l’ensemble des organisations de professionnels de santé, souvent opposées entre elles sur certains points. La ministre de la Santé, Mme Touraine, ne mesure pas le degré de révolte des médecins et leur détermination à poursuivre leur action.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ce projet n’a pas été élaboré à partir d’une concertation suffisante avec les professionnels de la santé, publics comme privés. Paradoxalement, une «grande conférence sur la santé» est annoncée après le vote de cette loi. Cette démarche est considérée par les professionnels comme un signe de mépris voire d’hostilité.

Une réforme du système de santé français est sans aucun doute nécessaire, mais elle doit suivre d’autres pistes que celles présentées par le gouvernement et bénéficier d’une adhésion des professions de santé. Par exemple, le trop faible remboursement de certains soins, dentaires ou ophtalmologiques doit être revu.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) affirme son opposition à la généralisation du tiers-payant. La totale gratuité des soins est un principe qui tourne le dos à la responsabilité de chacun vis-à-vis du coût bien réel des frais de santé. Elle pousserait à la surconsommation médicale. Le tiers-payant ne doit pas devenir une obligation. Au-delà du principe, le fonctionnement complexe de la généralisation du tiers payant poserait des problèmes concrets : travail de gestion important pour les praticiens, contrôle des dépenses, long délai de rétribution des médecins, etc. Compte tenu du dérapage des dépenses, la généralisation du tiers-payant risque de nécessiter un financement supplémentaire à celui de la CNAM. Il pourrait conduire à la mise en place d’un nouvel impôt.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate dans ce projet de loi une orientation hostile au secteur privé, qu’il s’agisse des médecins libéraux ou des établissements de santé privés.

Le projet de loi présenté par la socialiste Mme Touraine vise, de fait, à fonctionnariser les médecins libéraux en faisant passer leur rémunération par un organisme public, aux conditions fixées par l’État. Il s’agit bien là d’un projet de «nationalisation de la médecine» porté, depuis des décennies, par la gauche socialiste et communiste (déjà du temps de l’Union de la gauche) contre la médecine libérale.

Des mesures discriminatoires à l’encontre du secteur privé, qui assure 25% de l’offre hospitalière, sont programmées. Les cliniques privées verraient leurs tarifs baisser de 2,5% contre seulement moins 1% pour les hôpitaux publics.

Les établissements de santé privés non lucratifs (en statut associatif) protestent aussi contre cette baisse.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) défend, dans le domaine de la santé, le principe de la nécessaire complémentarité du secteur public et du secteur privé. En 2014, l’INSEE a dénombré 220.000 médecins, dont 130.000 médecins libéraux (ayant une activité libérale dominante).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle donc au retrait du projet de loi socialiste sur la santé.


Communication du MIL du 27 mars 2015

SALLES DE SHOOT, LéGALISATION DE LA DROGUE, LE MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTÉ (MIL) DIT NON


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le projet de loi relatif à la Santé actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale comprend une disposition, en son article 9, en faveur de la légalisation de salles de consommation de drogue.

Cet article 9 est une réponse suite au projet de la Mairie de Paris d’installer une salle de shoot, à la décision du Conseil d'État estimant qu'un «lieu de consommation de drogue à moindre risque» n'était pas conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants qui instaure le principe de prohibition totale de la consommation de drogue. La présente disposition prévoit l’expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque, dite «salle de shoot».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’aucun argument en faveur des salles de consommation de drogue ne peut être retenu. En effet, ces lieux ne peuvent contribuer à la lutte contre le trafic et la consommation de drogues. Tout au contraire, la création de salles de consommation de drogue, sous le contrôle de l’État, conduit à la banalisation et à un début de légalisation de la consommation de drogue.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le projet consiste à organiser une consommation de drogue, gérée étroitement par le Ministère de la Santé, sur la base d’un cahier des charges et financé par les contribuables.

Les salles seraient placées sous le contrôle des Agences régionales de Santé (ARS) devenant un «service public de la drogue».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le caractère «expérimental» annoncé par le texte porte sur une durée de 6 ans, ce qui reviendrait de fait à l’installation pérenne de salles de consommation de drogue en France. Le rapport d’évaluation n’est prévu que dans 5 ans et demi.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le texte du projet de loi prévoit la légalisation de la détention, pour son usage personnel, de drogue et de sa consommation, dans la mesure où sa consommation a lieu dans une salle de shoot publique ainsi que la légalisation de l’accompagnement des drogués par un personnel dont la compétence reste mal définie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle les incontournables problèmes de voisinage des salles de consommation de drogue : présence de dealers et personnes défoncées.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) pense qu’en cas d’adoption de cette disposition, le combat sera à livrer dans les communes et départements pour bloquer l’ouverture de ces salles de shoot.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il faut d’abord donner plus de moyens matériels et juridiques aux forces de l’ordre afin que la lutte contre la drogue soit, à nouveau, une priorité de l’Etat. Parallèlement, il faut encourager une autre politique tant en matière de prévention, de prise en charge, de consommation de produits de substitution, puis de sevrage permettant à terme une véritable réinsertion sociale apportée aux victimes de la drogue.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) fait remarquer, par l’absurde, que si cette disposition sur les salles de shoot devait être adoptée demain, le gouvernement devrait rétablir les maisons closes afin d’éviter aux prostitué(e)s et à leurs clients les problèmes de santé et de violence que posent la prostitution sauvage. Il pourrait alors s’appuyer, comme il le fait pour les salles de shoot, sur les exemples «remarquables» de pays de l’Union européenne bien proches de la France…

Pour ces raisons, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relance sa campagne militante de 2013 : « LÉGALISATION DE LA DROGUE : NON ».


Communication du MIL du 30 mars 2015

DéPARTEMENTALES : UNE VICTOIRE D’éTAPE DE LA DROITE RÉPUBLICAINE SUR LE CHEMIN DE LA RECONQUêTE


Repères : Les résultats du second tour des élections départementales du 29 mars confirment les résultats du premier tour. 67 départements devraient être gérés par l’UMP et ses alliés. Le PS et ses alliés remportent 33 départements et le PCF un seul. L’élection des présidents des conseils départementaux viendra apporter une conclusion définitive à ce scrutin dans quelques jours.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la large victoire de la droite républicaine et du centre aux élections départementales. Il considère qu’avec ces résultats très positifs un nouveau pas vers l’alternance politique vient d’être franchi en France, après les succès obtenus aux élections municipales.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l’UMP et l’UDI constituent une alliance politique puissante capable de conquérir le pouvoir et de mener une nouvelle politique.

L’élection de centaines de femmes et d’hommes nouveaux va permettre la constitution d’un vivier d’élus de terrain qui, dès décembre 2015, apporteront leur soutien à la campagne des élections régionales aux listes de la droite républicaine.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le Parti socialiste et ses alliés connaissent une profonde défaite. Elle résulte d’une part du rejet de la politique nationale menée par le gouvernement de Manuel VALLS et d’autre part de la division profonde entre le gouvernement et la «gauche de la gauche» car l’«Union de la gauche» n’existe plus.

-Le président socialiste et le premier ministre socialiste ont annoncé qu’ils ne tiendraient pas compte de la défaite de la gauche aux élections départementales et du rejet de la politique qu’ils mènent.

-Tandis que, de son côté, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ancien trotskyste lambertiste, va mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition et ses réseaux afin de reconstituer une «Union de la gauche» avant les élections régionales de décembre 2015 et pour préparer 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les partis de «la gauche de la gauche» (Parti de gauche, Parti communiste, Ensemble, etc.) n’ont pas réussi à mobiliser les électeurs sur la base de leur opposition au gouvernement au-delà de leur noyau habituel. Le Parti communiste perd la plupart de ses élus et on assiste à la fin du communisme local. Les partis trotskystes (NPA, Lutte ouvrière, Parti Ouvrier Indépendant) ont choisi de ne pas s’engager dans ce scrutin.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la quasi-disparition d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Les résultats confirment que ce micro parti n’a pas une existence autonome. Il n’a pu avoir par le passé des élus que comme supplétif du Parti socialiste. Ses dirigeants et ses élus vont se rallier au Parti socialiste ou au Front de gauche.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) observe que la situation politique nouvelle du tripartisme, avec une droite républicaine et le centre, le front national et les socialistes, est confirmée par les résultats de ces élections.