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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-12     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org

 

LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE DÉCEMBRE 2015


7 décembre 2015 : Régionales 2015 : analyse des forces politiques en présence

8 décembre 2015 : Régionales 2015 : battre la gauche en votant pour les républicains et en disant non au front républicain

10 décembre 2015 : Analyse de l’idéologie islamiste

15 décembre 2015 : La droite et le centre sont les vainqueurs des élections régionales

16 décembre 2015 : Militons pour une expression civique, gaulliste et patriote chez les républicains (LR)

21 décembre 2015 : Non, la droite républicaine n’est pas la gauche



Communication du MIL du 7 décembre 2015

RÉGIONALES 2015 : ANALYSE DES FORCES POLITIQUES EN PRÉSENCE


Repères : Les résultats du premier tour des élections régionales mettent en évidence une apparente situation de tripartisme dans la vie politique. En fait, le jeu des forces politiques s’avère beaucoup plus compliqué. Il n’est pas possible d’extrapoler à partir de ces résultats la perspective de la présidentielle 2017 tant les circonstances politiques et sociales de cette fin d’année (chômage, flux migratoire de clandestins, attentats de terroristes islamistes, état d’urgence, négociations climatiques hyper médiatisées, etc.) pèsent de fait sur le scrutin de cette fin d’année.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les partis de gauche sont durablement divisés entre, d’une part, des partisans d’une social-démocratie française (axe Hollande, Valls, Macron) et, d’autre part, la gauche de la gauche comprenant l’aile gauche du PS, le Front de Gauche (dont le PCF), Europe Ecologie Les Verts (EELV), Lutte ouvrière et Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). La gauche de la gauche est elle-même scindée entre pro Union européenne (EELV) et «anti austérité» (Front de Gauche, NPA, LO…) et n’a pas pu faire alliance dans l’ensemble des régions à son détriment.

Une alliance technique entre les partis de gauche est bien entendu possible à l’occasion d’un scrutin à la proportionnelle avec fusion de liste, comme les élections régionales, mais cela ne pourra pas se reproduire lors de l’élection présidentielle ou des législatives. Le fossé se creuse entre la gauche «historique» et la gauche social-démocrate. La dernière illustration de ce divorce porte sur le refus de la prolongation de l’état d’urgence et sur la dénonciation des «bavures» des actions policières, par des personnalités ou organisations de la gauche. En bref, l’union de la gauche, souhaitée par la direction du PS, n’est plus à l’ordre du jour, pour le moment, pour les échéances à venir.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que l’alliance (accord du 23 juin 2015) entre la droite et le centre, dès le premier tour des élections régionales, n’a pas forcément eu l’effet escompté. Cet accord avait pour principe de donner 3 têtes de liste régionale et entre 20% et 33% des places éligibles à l’échelle nationale aux centristes. La logique d’une alliance entre Les Républicains, l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI), et diverses personnalités régionales semble naturelle, mais, a posteriori, on peut imaginer qu’elle aurait probablement dû avoir lieu seulement au second tour des régionales.

Des électeurs de droite ont pu ne pas se reconnaitre dans les têtes de liste centriste présentées dans des départements et des régions. De fait, les listes d’alliance présentées ont adopté un positionnement au «centre droit», à l’exception de plusieurs têtes de liste des Républicains qui ont souhaité afficher clairement les valeurs qu’elles défendaient en marquant leur positionnement à droite devant les électeurs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate les progrès des résultats électoraux du Front National. Ils s’inscrivent, sans surprise, dans la continuité des résultats obtenus lors de l’élection présidentielle (18,5%), des élections européennes (24,8%) et des élections départementales (25,2%).

Le Front national a bénéficié de la faible participation aux élections régionales, conjuguée à la motivation et la mobilisation de son électorat qui s’est exprimé davantage que celle des autres forces politiques. Il a également profité des circonstances exceptionnelles de cette fin d’année 2015 où ses thèmes, concernant l’immigration et la sécurité, sont en pleine actualité.

Enfin, il a traduit son mot d’ordre «NI Droite - NI Gauche» en affichant un positionnement «central» et un programme «MI Gauche - MI Droite» attirant les suffrages antisystèmes des électeurs des deux camps.


Communication du MIL du 8 décembre 2015

RéGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE EN VOTANT POUR LES RÉPUBLICAINS ET EN DISANT NON AU FRONT RéPUBLICAIN


Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) prend acte des résultats du premier tour des élections régionales et constate qu’entre les abstentionnistes et les votes blancs ou nuls, ce sont près de 52 % des Français qui ne se sont pas exprimés dimanche.

Nous constatons que, d’après les chiffres des premiers tours des élections régionales publiés par le Ministère de l’Intérieur, la totalité de la droite classique (non FN) passe de 9.269.483 voix en 2004 à 6.298.870 en 2010 et 6.937.732 en 2015, soit un gain de 638.862 voix. De même, la totalité de la gauche (toute confondue) passe de 11.416.811 voix en 2004 à 10.953.083 en 2010 et 8.197.170 en 2015, soit une perte de 2.755.913 voix. Le FN et l’extrême-droite passent de 3.913.240 voix en 2004 à 2.297.043 en 2010 et 6.044.390 en 2015, soit un gain de 3.647.347 voix.

  

Élections Régionales - 1er tour

2004

2010

2015

.2015/2010

Total LR (ex-UMP) et droite

9 269 483

6 298 870

6 937 732

638 862

Total FN et extrême-droite

3 913 240

2 397 043

6 044 390

3 647 347

Total gauche

11 416 811

10 953 083

8 197 170

-2 755 913


Il est légitime de se dire que la perte de 2.755.913 voix par la gauche se retrouve en très grande majorité dans le gain de 3.647.347 voix par le FN. La gauche au pouvoir nourrit le FN.

Fort de ce constat où la gauche a vu son électorat voter pour le FN et où la droite n’a pas réussi à mobiliser totalement ses électeurs et ses militants, le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) appelle ses militants gaullistes à poursuivre l’effort de sensibilisation de la population au profit des listes LR dans toutes les régions et ses adhérents et amis à se joindre à cet effort.

Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) recommande, tout en reconnaissant que les électeurs sont libres de leur choix lors d’un deuxième tour, à tous les gaullistes et aux adhérents et sympathisants LR, qui se sont abstenus, de se rendre massivement aux urnes dimanche prochain pour contribuer à battre la gauche et le FN .

Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son opposition à tout front républicain et rappelle sa position «ni la gauche et ni le front national» qui a, par ses mots d’ordre, permit l’élection de François Hollande, candidat socialiste, à la présidence de la République française en 2012.

Voici ce que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) écrivait dans son journal Vigilance et Action N°280 de juin 2012 :

 « Le FN, adversaire objectif de la droite

Les chances de remporter la victoire aux législatives sont réelles. Encore faut-il s’en donner les moyens, et d’abord en exami­nant de façon objective et réaliste les conditions à remplir pour at­teindre cet objectif.

La première de ces conditions est de vouloir vraiment gagner, sans arrière-pensées, sans consi­dérer ces élections comme une simple étape dans un parcours si­nueux. En ce qui concerne l’UMP, il y a toutes chances qu’il en soit ainsi. Même si l’on ne veut pas ac­corder à ce parti une confiance aveugle et le considérer automati­quement comme un modèle de vertu, il a intérêt et vocation, en tant que parti de gouvernement dominant à droite, à exercer l’essentiel du pouvoir. Même si des calculs déviants, nés de rivalités personnelles, se faisaient jour, ils ne pèseraient pas lourd contre l’intérêt collectif.

Il n’en va pas de même au Front national. C’est un secret de polichinelle, ou même pas un se­cret du tout, que Marine Le Pen souhaite un éclatement de l’UMP qui préparerait une recomposition de la droite à son profit. Elle a d’ailleurs mis en marche la méca­nique à l’occasion de l’élection présidentielle. Les gros bataillons qui ont fait défaut à Nicolas Sar­kozy au deuxième tour sont ceux qui ont voté blanc à l’instigation de la présidente du FN. Les chiffres sont clairs. Il y a eu au second tour 1.445.000 bulletins blancs ou nuls de plus qu’au premier, tous impu­tables à Marine Le Pen. Nicolas Sarkozy a obtenu 1.139.000 voix de moins que Hollande, c’est-à-dire que les bulletins blancs ou nuls supplémentaires du second tour lui auraient donné une majo­rité de 306.000 voix.

On peut tourner la question dans tous les sens. Même si Ni­colas Sarkozy avait dû n’appliquer que le quart de son programme au cours d’un deuxième quinquennat, ce quart eût été beaucoup plus proche du programme du Front national que ne l’est celui de Hol­lande. On est bien obligé de constater que Marine Le Pen a ap­pliqué implacablement sa logique de parti au détriment de l’intérêt de la France. »

Nous pouvons voir les effets de ce que nous avons dénoncés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé dès juillet dernier plusieurs thèmes de campagnes militantes : «RÉGIONALES 2015 : IMPÔTS POUR TOUS AVEC LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : STOP AUX DÉPENSES DE LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a, aussi, lancé ou relancé plusieurs tracts : «FIER D’ÊTRE GAULLISTE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE» ; «LA GAUCHE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR» 


Communication du MIL du 10 décembre 2015

ANALYSE DE L’IDÉOLOGIE ISLAMISTE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la dénonciation de l’islamisme semble aujourd’hui faire l’objet d’un consensus en France. Au-delà des mesures de sécurité renforcée et de l’engagement militaire français au Moyen-Orient, il apparait indispensable de tenter de comprendre l’idéologie islamiste pour y apporter une réponse pertinente.

En examinant les idées défendues par les divers mouvements islamistes actuels (Al-Qaida, Groupe Etat Islamique, Boko Haram, etc.), on peut tenter d’en établir une synthèse. L’islamisme est une idéologie politique fondée sur l'application rigoureuse de la charia et vise la création d'états islamiques. Cela a été le cas de l’Iran, depuis la révolution de 1979 avec l’instauration d’une République islamique. L’Iran est un des rares pays à être une théocratie, c’est-à-dire que le pouvoir, censé émaner de Dieu, réside dans les mains du clergé.


L'IDÉOLOGIE ISLAMISTE REPOSE SUR DES OBJECTIFS CLAIRS 

L’idéologie islamiste peut se résumer en quelques points principaux :

L’islamisme idéalise un retour à un islam médiéval (autrement désigné comme «islam des origines»). Il prétend transcrire une «révélation divine» en termes politiques. Le «salafisme» est un mouvement politique revendiquant un retour à l'islam des origines.

Les islamistes prônent une rupture violente avec l’ordre établi et ont pour but de s'approprier l'appareil d'État.

Les islamistes veulent contrôler les consciences individuelles en menant un endoctrinement totalitaire par répression de tout comportement non conforme par une police politique (jusqu’à imposer des tenues vestimentaires).

L'islamisme souhaite l’instauration d’un droit «révélé», c’est-à-dire le retour aux textes de base de l'islam et l'application de la loi canonique islamique (la Charia) régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, appliquée de manière stricte dans certains états musulmans. Le niveau, l’intensité et l’étendue du pouvoir normatif de la charia varient selon les pays et les périodes.

L’islamisme proclame que la loi de l’islam prime sur les lois des pays laïques et la source unique du droit et du fonctionnement de la société. La charia comprend également des châtiments corporels : mains tranchées, coup de fouet, etc.

L'islamisme impose aux femmes un statut inférieur à celui des hommes, qui se traduit par le refus de la mixité homme-femme, l’absence des droits, le port du voile intégral, etc.

Son idéologie est messianique. Elle vise à unifier la communauté musulmane dans le monde au sein d’un nouveau «califat» allant du Maroc à l’Indonésie.

L'islamisme vise la destruction, ou la conversion, des non-musulmans : chrétiens, juifs ou «sans religion». Les régimes existants, imprégnés de valeurs occidentales, doivent disparaître et l’ennemi à combattre n’est pas seulement le «croisé» ou le «mécréant», mais également le musulman modéré.

L'islamisme jette l’anathème (takfir, en arabe) contre tous les musulmans qui ne suivent pas l’idéologie islamiste, c’est-à-dire ceux qui séparent clairement le domaine spirituel de celui du temporel.

Cela concerne tous ceux qui exercent leur pratique religieuse dans le cadre de la sphère individuelle et privée, qui acceptent les règles démocratiques et qui reconnaissent la légitimité des pouvoirs démocratiques en place.

L’islamisme est une idéologie ultra violente qui appelle à mener une guerre contre ceux qui ne lui prêtent pas allégeance. Dans cette guerre, il ne distingue pas entre soldats et civils.

La communication médiatique des groupes d’Al-Qaïda ou du Groupe Etat Islamique est centrée sur la diffusion de vidéos d’exécutions sanglantes (décapitations, prisonniers brulés vifs, etc.), l’esthétisation de la guerre en vue d’intimider ses ennemis.

Une illustration de cette ultra violence est le «culte du martyr», qui idéalise la mort sacrificielle.


L’IDÉOLOGIE ISLAMISTE EST EN TOTALE CONTRADICTION AVEC NOS LOIS.

L'idéologie islamiste est en totale contradiction avec nos valeurs, la constitution de la République française et toutes nos lois. De plus, les incompatibilités entre le droit musulman et le droit européen ont été actées par la Cour européenne des droits de l'homme. Pour illustration, un arrêt du 31 juillet 2001, a confirmé l’incompatibilité du régime démocratique avec les règles de la charia : « un régime fondé sur la charia se démarque nettement des valeurs de la Convention, notamment eu égard à ses règles de droit pénal et de procédure pénale, à la place qu’il réserve aux femmes dans l’ordre juridique, et à son intervention dans tous les domaines de la vie privée et publique conformément aux normes religieuses. »

L'idéologie islamiste se trouve en pleine opposition avec les principes de notre actuelle Constitution :

L’idéologie islamiste ne distingue pas le domaine temporel et le domaine spirituel.

Elle nie l’égalité entre les sexes.

Elle refuse de reconnaître et d’accepter la différence entre les croyants, comme les non-croyants, et la diversité des choix de vie.

Elle combat le droit à la liberté d’expression et refuse le respect de l’autre.

Ces constats communs à la fois aux groupes islamistes terroristes et aux gouvernements des pays islamistes, comme l’Arabie Saoudite, l’Iran, le Qatar ou le Soudan. Même si ces États ne menacent pas aujourd’hui directement pour la France, on ne peut se passer de faire la critique de ces régimes tant leur idéologie conduit à une organisation sociale en contradiction avec nos valeurs.

Les groupes islamistes terroristes ont déclaré la guerre à notre modèle de société, comme ont pu le faire des idéologies totalitaires des temps passés : anarchisme, communisme, puis, nazisme. Ils ont adopté une démarche de conquête territoriale (en Irak et Syrie, en Égypte, en Libye, au Nigéria, en Somalie, au Yémen, etc.) et organisent des attentats - crimes de guerre - au sein même des pays occidentaux, dont la France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la France a un ennemi reconnu, notre pays est en guerre contre l’ensemble des groupes islamistes. L’un des volets importants de cet affrontement est idéologique. La compréhension de l’idéologie islamiste est indispensable pour défendre la France.


Communication du MIL du 15 décembre 2015

LA DROITE ET LE CENTRE SONT LES VAINQUEURS DES ÉLECTIONS RÉGIONALES


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les Républicains et le Centre ont remporté les élections régionales avec plus de 40,24 % des voix, soit 10.127.619 voix, même si ce chiffre comprend, dans deux régions, des votants de gauche voulant faire barrage au Front National.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à féliciter les têtes de liste, futurs présidents de région, pour le remarquable combat électoral qu’ils ont menés.

Les Républicains et le Centre gagnent 7 régions, parmi les plus peuplées : la région Île-de-France, la région Auvergne Rhône-Alpes, etc. Ce qui représente 12 des anciennes régions alors que la droite n’en détenait précédemment qu’une seule : l’Alsace. Ainsi, ils sont désormais majoritaires au niveau régional. C'est un succès important qui fait suite aux victoires des élections municipales et départementales. Le mouvement de reconquête des exécutifs locaux atteint ainsi son troisième palier.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) remarque que les trois têtes de listes centristes enregistrent de mauvais scores. Elles perdent deux régions réputées prenables, région Centre et Bourgogne Franche-Comté. La seule victoire d’un candidat centriste, en région Normandie, est acquise de très grande justesse et grâce à une campagne plus marquée à droite. Si le principe d’une alliance entre les Républicains et le Centre apparait bien justifié et nécessaire, la conduite de cette alliance semble devoir revenir à des personnalités de droite pour obtenir une victoire dans le contexte électoral actuel.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le PS connaît une défaite en perdant son quasi-monopole régional de la précédente mandature et ceci malgré son redécoupage régional.

Le PS a réussi à réunir autour de lui la mouvance communiste (Front de gauche) et écologiste (EELV) dans une «union de la gauche» reconstituée à l’occasion du second tour, en enterrant pour l’occasion les profondes divergences entre le PS et la gauche de la gauche. L'Union de la gauche autour du PS recueille 29,15 % des voix (7.336.676), soit un niveau historiquement bas (hormis l’exception de la Bretagne conservée en raison de la fonction du candidat). 

La gauche conserve quelques régions avec des majorités relatives dans le cadre de triangulaires, sur la base de scores très bas. Parti socialiste, communistes et écologistes perdent des centaines de conseillers régionaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que le Front national connaît un succès en nombre de suffrages recueillis (6.820.477 voix) et en nombre de conseillers régionaux élus. ‎Il atteint un nombre de suffrages record, 27,10 %, en progressant de plus de 3 points par rapport à son résultat des départementales de 2015. Si le Front national ne remporte aucune région, sa dynamique électorale semble néanmoins confirmée.


Communication du MIL du 16 décembre 2015

MILITONS POUR UNE EXPRESSION CIVIQUE, GAULLISTE ET PATRIOTE CHEZ LES RéPUBLICAINS (LR)


Repères : Les élections internes aux postes de responsabilité au sein du parti «Les Républicains (LR)» auront lieu, au niveau de chaque circonscription, les 30 et/ou 31 janvier 2016.

Elles concernent tous les adhérents LR à jour de cotisation 2015.

Ces élections concernent le renouvellement de l’ensemble des postes internes au sein du nouveau parti, notamment les membres de comité de circonscription, les membres représentant les nouveaux adhérents au comité de circonscription, le/la délégué(e) de circonscription, les membres du Conseil national.

La date limite de candidature est fixée au 11 janvier 2016.

Consulter : http://www.republicains.fr/electionsinternes


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage ses adhérents et sympathisants, lorsqu’ils sont également adhérents des «Républicains (LR)», à faire acte de candidature aux élections internes du parti s’ils pensent pouvoir obtenir un résultat, sinon il faut soutenir des sortants ou bien des personnes adhérentes ou sympathisantes qui sont mieux placées pour réussir dans cette démarche. Chaque département est spécifique, chaque circonscription l’est aussi.

Le but de cet engagement individuel est tout simplement de contribuer au bon développement du nouveau parti. Il constitue une action complémentaire à leur engagement au sein du MIL.

Attention, il ne s’agit en aucun cas, pour notre association, d’apparaitre officiellement, ni de présenter des candidatures sous notre étiquette. Toutes les candidatures sont purement individuelles sans aucune référence à notre mouvement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sait que ses membres ou amis élus auront à cœur d’affirmer leur attachement aux valeurs de la droite civique, gaulliste et patriote.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dispose d’un lien privilégié avec le parti «Les Républicains (LR)», comme dans le passé avec le RPR et l’UMP, au travers de son statut de personne morale associée. À ce titre, le M.I.L est représenté par dix conseillers lors des Conseils Nationaux.


Communication du MIL du 21 décembre 2015

NON, LA DROITE RÉPUBLICAINE N’EST PAS LA GAUCHE


Repères : Suite aux élections régionales, certains responsables politiques, du PS, des centristes et des Républicains, se prononcent pour un rapprochement, ou une union, entre la gauche et la droite contre le Front national. Certains responsables politiques ont tenu des propos en faveur d’un «regroupement central» dans la vie politique française, voire une «union populaire» entre la gauche et la droite ou d’un «programme commun contre le chômage» (Manuel VALLS).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne vigoureusement ces propos indignes de représentants de l’opposition de droite. Un programme commun entre la droite et le PS n’est simplement pas possible dans la mesure où les solutions proposées par Les Républicains et la politique du Parti socialiste sont diamétralement opposées sur l’ensemble des grands dossiers. Les Républicains s’inscrivent dans une position d’opposition et une perspective d’alternance. De même, dans les deux régions gagnées face au FN, ce ne sont pas des «socialistes» qui ont voté pour les listes de droite, mais des électeurs. Il ne s’agit pas d’une alliance, le programme de ces listes de droite n’a pas changé entre les deux tours, contrairement aux programmes des listes du Parti socialiste qui ont évolué suite à la fusion des listes PS avec celle de la mouvance communiste (Front de gauche) et écologiste (EELV).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que dans la situation politique actuelle, le gouvernement socialiste porte l’entière responsabilité de l’absence de réponse aux problèmes que connait le pays (emploi, sécurité, éducation, économie, souveraineté, immigration, etc.) depuis près de quatre ans. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère, une fois de plus, que le seul objectif est de «battre la gauche» pour mener une nouvelle politique. Laisser planer un doute un moment sur la ligne d’opposition des Républicains au gouvernement socialiste serait une erreur politiquement mortelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que, par ailleurs, la droite et le centre ne partagent pas les solutions proposées par les dirigeants du Front national. Les thèmes de campagne du Front national que sont l’emploi, la sécurité, l’Union européenne, l’immigration, etc., portent sur de vraies questions, mais que le FN ne propose pas de bonnes solutions. Le discours protestataire antisystème du Front national est une attitude visant à réunir les mécontents de tous poils, de gauche comme de droite, sans perspective politique positive réelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Les Républicains et le Centre ne peuvent nier aucune des questions qui se posent aux Français (emploi, éducation, sécurité, justice, fiscalité, immigration, identité, etc.) et doivent proposer des réponses originales en défendant des orientations et des solutions claires à mettre en œuvre très rapidement en 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les responsables politiques de droite doivent abandonner toute attaque à l’encontre des électeurs du Front national. Cet acharnement nourrit la mécanique antisystème du FN. Il ne faut pas donner l’impression d’une convergence entre les discours hostiles au Front national des dirigeants du PS et de certains responsables des Républicains. L’analyse politique doit être bien différenciée.

Il faut acter que 6.820.477 électeurs ont voté pour le FN aux élections régionales. Parmi eux, se trouvent des primo électeurs (des jeunes), d’anciens électeurs de droite comme d’anciens électeurs de gauche. Tout doit être fait pour que ces électeurs portent leurs voix sur le candidat de la droite et du Centre le mieux placé en 2017 pour gagner le deuxième tour. Sinon la France verra la réélection de François Hollande. Pour cela, il ne faut pas leur faire injure, mais tout au contraire les convaincre que Les républicains portent les bonnes réponses aux vrais problèmes des Français.