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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2016-04     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS D’AVRIL 2016


3 avril 2016 : Lutter contre l’islamisme intégriste, c’est dénoncer les salafistes

7 avril 2016 : Hollande : encore une promesse sur les paradis fiscaux non tenue

11 avril 2016 : La gauche extrême contre la gauche socialiste

12 avril 2016 : Stop à la guérilla urbaine de la gauche ultra : défendons les forces de l’ordre

15 avril 2016 : Hollande : chômage pour tous

18 avril 2016 : Belle alliance populaire : Hollande déjà en 2017

25 avril 2016 : Pacte Transatlantique : il faudra un referendum

29 avril 2016 : Il faut stopper la gauche ultra insurrectionnelle


Communication du MIL du 3 avril 2016

LUTTER CONTRE L’ISLAMISME INTÉGRISTE, C’EST DÉNONCER LES SALAFISTES


Repère : l’Unité de coordination de lutte antiterroriste (Uclat) comptabilise 8.250 personnes signalées comme radicalisées sur l’ensemble du territoire (note de début 2016). 900 Français sont connus comme étant partis combattre en Syrie en 2015. Au total, environ 4.000 ressortissants de pays de l’Union européenne sont partis combattre en Syrie et en Irak et 30% seraient déjà revenus. L’islamisme en France ne concerne plus seulement quelques individus mais a pris une importance quantitative.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) conteste la formule utilisée fréquemment par des responsables politiques et des journalistes qui consiste, dès que l’on évoque les terroristes islamistes, à affirmer qu’il faut «refuser tout amalgame» entre les membres des groupes terroristes islamistes et la population de confession musulmane.

Il est bien évident que l’ensemble de la population de religion musulmane n’est pas constituée de dangereux terroristes, mais il est également vrai que tous les terroristes islamistes sont musulmans.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l’analyse de la situation actuelle doit être plus fine et prendre en compte une grande diversité de situations.

L’«amalgame» serait une erreur, mais l’idée d’une séparation étanche entre la communauté musulmane et les milliers d’islamistes présents est une illusion. Schématiquement, on peut ainsi distinguer des personnes de culture familiale musulmane, non pratiquantes ; des pratiquants musulmans, respectueux des lois de la République ; et des salafistes (le salafisme étant un mouvement politico-religieux revendiquant un retour à «l'islam des origines») affichant leur refus de séparer le domaine temporel du domaine spirituel et prônant des principes de vie privée contraires à nos lois.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les mouvements salafistes constituent un terreau favorable au glissement progressif de certains de leurs fidèles vers des engagements marqués par des pratiques violentes à divers degrés. Ce glissement est attisé par les prêches de certains religieux étrangers, rémunérés par des États étrangers souvent eux-mêmes islamistes, qui prônent des pratiques religieuses touchant le domaine public comme le domaine privé (par exemple au détriment des droits des femmes) en contradiction avec la loi française.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève qu’une grande partie de ces islamistes, résidant en France, sont connus :

-d’une part, il s’agit de personnes identifiées par des élus locaux, des services sociaux, des associations locales, des enseignants des écoles, collèges ou lycées, des forces de police ou de gendarmerie en raison de plaintes, de contentieux, de propos tenus,

-d’autre part, il est question aussi de personnes ayant fait l’objet de signalement dans le cadre de la mobilisation des pouvoirs publics contre la «radicalisation islamiste».

Ces informations doivent déboucher sur des actions judiciaires dans le cadre de la loi, afin de réduire les pratiques de la mouvance salafiste en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la faiblesse de réaction du gouvernement socialiste, suite à l’identification des meneurs islamistes et des groupes constitués, et demande une plus stricte application de la loi pour réduire l’influence des groupes salafistes dans notre pays.


Communication du MIL du 7 avril 2016

HOLLANDE : ENCORE UNE PROMESSE SUR LES PARADIS FISCAUX NON TENUE


Repères : Dans le cadre d’une collaboration avec un réseau international de médias, des journalistes du quotidien «Le Monde» et de la télévision publique France2 ont participé au traitement d’informations et diffusent en France des données sur des opérations financières d’une société domiciliée au Panama en Amérique centrale.  


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il faut prendre les révélations journalistiques en cours avec une certaine prudence pour plusieurs raisons.

Le mode d’obtention de ces données confidentielles reste inconnu. On ne sait pas si elles proviennent d’une fuite interne ou d’un vol (piratage externe). La validité des informations n’est pas la même que celles révélées dans d’autres affaires de «fuite» (leaks).

Le calendrier de la communication apparemment gratuite des données entières, ou partielles, à un quotidien allemand et à d’autres destinataires (mais lesquels ?) reste flou.

Les données sont nombreuses et complexes. La recherche de personnalités ou de sociétés dans le cadre du traitement des données est le résultat du choix des équipes. Leur prise en compte est par nature l’objet d’interprétations, même si des enquêtes ont effectivement été menées.

Les révélations publiées sont le fruit d’une sélection et ce choix est assumé par les journalistes.

La publication sous forme de feuilleton entre le 3 et le 17 avril 2016 donne lieu à une mise en scène organisée des révélations. Le quotidien «Le Monde» publie chaque jour un «épisode» de ce feuilleton, selon ses propres termes. Cette affaire présente évidemment un aspect commercial pour le quotidien du soir. Mais il peut également avoir une dimension politique. Il est, en effet, peu probable que l’exécutif ne dispose pas des données depuis plusieurs mois.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les informations publiées sont sérieuses, mais demandent à être analysées avec un certain recul. Il faudra sans doute attendre un peu de temps pour avoir une vision précise sur chacune des situations.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme ses critiques portant sur les pratiques actuelles de la finance internationale, qui est devenue, dans le cadre de la mondialisation et de l’évolution des pratiques des acteurs et des outils financiers disponibles, un problème majeur pour les entreprises françaises, leurs salariés ‎et, plus généralement, pour le pays tout entier.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la promesse de François Hollande de lutter contre les excès de la finance au niveau international n'a pas été tenue.

Le candidat François Hollande avait promis pendant sa campagne présidentielle d'«interdire aux banques d'exercer dans les paradis fiscaux» (Promesse n°7 des «60 engagements pour la France»). Cette promesse d'interdiction a été abandonnée par le président.

Seul un simple «devoir de transparence» a été imposé aux banques, c’est-à-dire une obligation de publication d’informations «sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires non coopératifs» (loi du 18 juillet 2013). Mais ce dispositif apparait comme inefficace, car la liste française des pays «paradis fiscaux» est beaucoup trop restreinte. Bilan : la transparence n’existe toujours pas dans la pratique.


Communication du MIL du 11 avril 2016

LA GAUCHE EXTRÊME CONTRE LA GAUCHE SOCIALISTE


Repère : Des nuits de veille ont été organisées sur la place de la République à Paris (sous l’appellation de «#nuitdebout»), puis dans plusieurs villes de province par des militants d’extrême gauche. S’y déroulent des réunions publiques, s’autoproclamant «assemblée générale», à l’occasion desquelles se déroulent des prises de parole, des échanges, et des votes à mains levées.


Dans le contexte actuel de la dispersion de la gauche, suite aux échecs répétés du gouvernement socialiste, une part de la gauche extrême se mobilise dans la rue sous une forme inédite. Ces veillées sont organisées en clôture des journées de manifestation contre la loi «travail» de syndicats (CGT, FO, FSU, SUD) et d’organisations étudiantes ou lycéennes de gauche. Elles regroupent des militants et sympathisants issus de diverses associations «anticapitalistes» et de syndicats d’extrême gauche (SUD) ou des mouvements d’intermittents du spectacle.

Le gouvernement socialiste de Manuel Valls est la première cible de ces rassemblements. Il s’agit pour les participants d’exprimer leur rejet du Parti socialiste. Les sujets abordés dans les prises de parole et les débats dépassent très largement la contestation de ce projet de loi. Ils conduisent à une contestation générale du système politique et social français. Les échanges entre participants sont illustrés par des slogans surréalistes du type «je ne veux pas perdre ma vie à la gagner» dans la nostalgie des mots d’ordre utilisés en 1968. Ils comportent surtout de nombreux slogans «anticapitalistes» classiques. Cette démarche s’appuie sur les révélations, en cours de publication, concernant les opérations financières à l’international réalisées dans les paradis fiscaux (comme notamment le Panama).

Des médias nationaux participent activement à la promotion de ces réunions publiques et encouragent la permanence de ces «événements» par les échos disproportionnés qu’ils leur accordent. Ces rassemblements s’appuient aussi sur l’usage des réseaux sociaux pour mobiliser les participants et diffuser le contenu des débats (en direct ou en différé), même si ceux-ci présentent peu d’intérêt, ils bénéficient de l’attrait du «direct», apprécié par un certain public. Ces «campements» nécessitent une organisation minimale. Les organisateurs disent souhaiter éviter toute récupération politique. Mais la présence de membres des partis de la gauche de la gauche est bien réelle qu’il s’agisse de membres d’Europe Écologie Les Verts (EELV), du parti de gauche (PG), du parti communiste français (PCF) ou du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les organisateurs de ces réunions nocturnes recherchent «l’élargissement» de leur mouvement, c’est-à-dire la multiplication des lieux de rassemblement sur des places publiques dans toutes les villes, mais également une augmentation du nombre de participants. Le modèle suivi est celui du mouvement espagnol des «indignés» qui a débouché sur la création du parti d’extrême gauche : PODEMOS.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’attentisme du gouvernement socialiste qui tolère ces veillées nocturnes dans la période même d’état d’urgence et qui renonce à contrôler le domaine public. Les risques sont présents. Du rassemblement tolérable, on passe très vite à l’expression antirépublicaine, comme en témoigne la «marche» initiée vers le domicile privé du Premier ministre par plusieurs centaines d’occupants de la place de la République le samedi 9 avril.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la mouvance de la gauche extrême existe et se développe toujours en France. Elle remobilise aujourd’hui ses réservistes et ses sympathisants contre le Parti socialiste, le gouvernement socialiste et, plus généralement, l’organisation sociale actuelle. Elle tente d’attirer à elle de nouvelles recrues, en particulier parmi les jeunes, pour mener des actions en dehors des institutions représentatives de la République, voire contre elles.


Communication du MIL du 12 avril 2016

STOP à LA GUÉRILLA URBAINE DE LA GAUCHE ULTRA : DÉFENDONS LES FORCES DE L’ORDRE


Repères : le samedi 9 avril 2016, à l’occasion des manifestations organisées contre la loi socialiste sur le travail, plusieurs centaines de casseurs ont attaqué les forces de l’ordre : gendarmes et policiers. Des manifestants cagoulés, et souvent vêtus de sombre, ont lancé notamment des projectiles sur les forces de l’ordre en particulier : des bouteilles, des bâtons, des pierres, du mobilier urbain, des pétards. Certains casseurs ont également soulevé des grilles entourant la base des arbres pour les lancer sur les forces de l’ordre. Ces derniers ont chargé les manifestants et ont utilisé des grenades lacrymogènes. Plusieurs policiers ont été blessés. Quelques dizaines de personnes ont été interpellées par la police. Ces violences se sont produites à Paris, Nantes, Rennes et Toulouse.


Les auteurs de cette guérilla contre les forces de l’ordre sont des militants de la gauche ultra, de jeunes délinquants cherchant la bagarre et la destruction des biens ; parmi eux il y a aussi des lycéens et des étudiants. Ces casseurs sont à l’affût de tous les pillages (commerce, banque). Près de 50 ans après mai 68, certains de ces manifestants souhaitent faire revivre le mythe de l’émeute et pouvoir dire «je me suis battu».

L’usage des nouvelles technologies de l’information change la présentation des événements. La photo prise ou la vidéo filmée avec un simple smartphone et diffusée de manière immédiate sur les réseaux sociaux vient changer l’image des événements offerte à l’opinion.

-D’une part, ces images génèrent un potentiel supérieur de manipulation à des fins de propagande. Des images peuvent être réalisées par les témoins, les journalistes, des curieux. Par exemple, ces images peuvent montrer exclusivement une charge des forces de l’ordre en occultant les raisons de celle-ci.

-D’autre part, inversement, il est également possible de montrer les casseurs attaquant les fonctionnaires de police ou les CRS en direct, et de mettre ainsi en évidence devant l’opinion les agressions dont la police est victime.

Les organisations de gauche extrême cherchent à remettre à l’ordre du jour la thématique des «violences policières» reprenant une manipulation classique. Dans les faits, on pourrait dire qu’«ils cherchent un martyr». La provocation d’affrontements ouvre la possibilité de pouvoir communiquer sur tel manifestant blessé. Elle peut, au minimum, permettre de faire campagne contre la condamnation de personnes interpellées.

Au sein de la gauche ultra, on voit réapparaître une rhétorique usée dirigée contre «la violence d’État » c’est-à-dire «contre un système qui privilégie le sécuritaire ou le social». Cette formulation synthétise «la lutte contre la loi d’urgence» et celle engagée contre l’adoption de la loi socialiste sur le travail.

Leur argumentation mérite d’être connue. Ils affirment que :

-«Le pouvoir en place effraye et punit pour contenir physiquement la colère»,

La violence et les abus de pouvoir de la police sont une constante dans les quartiers»,

-«La répression meurtrière est désormais une constante républicaine»,

«La seule chose qui reste au pouvoir en place pour tenir son rang c’est l’usage de la force», 

La conscience que la répression aveugle de s’abattre sur chacun est un fait établi pour toute génération».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les actions violentes menées contre les forces de l’ordre et la campagne «anti-police» relayée aujourd’hui par les groupes de la gauche extrême.

Le slogan et la chanson «Tout le monde déteste la police» synthétisent la campagne de l’ultra gauche développée depuis plusieurs années à l’occasion de différentes manifestations violentes que ce soit autour de Notre Dame des Landes (44), à Sivens (81) ou à Calais (62).

Ces slogans «anti-police» interviennent dans un contexte moins porteur qu’à l’accoutumée dans la mesure où la population s’est rapprochée très étroitement des forces de l’ordre dans le contexte des crimes de guerre perpétrés par des terroristes islamistes à Paris ou à Bruxelles.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les objectifs de ces militants de la violence qui infiltrent les manifestations organisées par la gauche. Ces militants incitent à la violence contre les policiers et les gendarmes et essayent d’obtenir la transformation de simples manifestants en «combattants de rue».

Ils aspirent, non pas au retrait de la loi socialiste sur le travail, mais à occuper des lieux ou à bloquer l’entrée de lycées ou d’universités afin de «conquérir des territoires» pour constituer des bases d’actions (jeu de go), à remobiliser de militants de gauche ultra (anarchistes, autonomes, zadistes, etc) et à recruter de nouveaux militants attirés par l’action.

Cette nébuleuse de la gauche ultra s’appuie sur l’utilisation des réseaux sociaux pour disposer d’une réelle mobilité lui permettant d’intervenir en début ou en fin de manifestation comme en sortie du cortège. Ils présentent un danger croissant pour les forces de l’ordre comme pour les manifestants.

Ils ne sont encore que plusieurs centaines voir plus dans certaines villes, mais dans le contexte d’affrontement en marge d’une foule de manifestants, il est à craindre qu’ils n’entraînent un nombre plus important de jeunes et de chômeurs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il importe de neutraliser les éléments responsables de cette nébuleuse violente avant qu’elle ne prenne une importance croissante dans les semaines qui viennent, comme cela a pu déjà avoir lieu dans le passé.

Les forces de l’ordre ne doivent pas être mises dans des situations intenables faute de décisions appropriées du ministre socialiste de l’intérieur et du gouvernement. Et c’est le cas depuis plusieurs semaines où les hautes autorités demandent la passivité des forces de l’ordre. Il suffit de regarder le reportage de ces fonctionnaires de police qui reçoivent une pluie de projectiles sans jamais avoir l’ordre de réagir et de poursuivre les casseurs.

C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une pétition de soutien aux forces de l’ordre (police-gendarmerie) ainsi que plusieurs campagnes militantes sur les thèmes : «GUÉRILLA URBAINE, CASSEURS : TROP C’EST TROP», «LE MIL SOUTIENT POLICE-ARMÉE», «JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE» er relance une ancienne campagne «STOP À LA GUÉRILLA URBAINE».


Communication du MIL du 15 avril 2016

HOLLANDE : CHÔMAGE POUR TOUS

Repères : En France, fin février 2016, le nombre de demandeurs d’emploi a atteint 3.852.400 personnes immédiatement disponibles pour travailler (+2,4% sur un an) et, au total il y a 5.766.300 inscrites à Pôle Emploi tenues à des actes de recherche d'emploi (+3,6% sur un an).


En matière d’emploi, on constate que le nombre de chômeurs continue à augmenter régulièrement car le nombre d'actifs potentiels progresse très régulièrement alors que le nombre d'emplois dans le secteur privé stagne et que le nombre d'emplois publics augmente légèrement.

Depuis l’élection du socialiste Hollande, l’augmentation du nombre de chômeurs est autour de plus de 800.000 demandeurs d’emploi immédiatement disponibles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le chômage de masse qui touche en France plus de 10% des actifs et constate que la politique économique et fiscale du gouvernement socialiste n'a pas apporté les résultats espérés en matière de croissance et d’emploi de part les erreurs d’analyse de la situation économique de la France.

Hollande a menti et il savait qu’il mentait lorsqu’il a fait sa promesse d'inverser la courbe du chômage «d'ici un an» faites au 20h de TF1 le 9 septembre 2012. Cette promesse n’a jamais été couronnée de succès, ni en 2013, ni en 2014 et  2015.

Il a récidivé lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2015 où il a affirmé que «s'il n'y a pas de baisse du chômage, je ne serais pas candidat (en 2017)».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle Hollande à tirer les conséquences de son échec en matière d’emploi plutôt qu’à engager tous les services de l’État dans des manipulations (notamment sur le traitement des données, sur les conditions d’inscriptions à Pôle Emploi, les radiations, les emplois aidés, le CSP ou sur les changements de catégorie des demandeurs d’emploi) visant à faire baisser les chiffres du chômage pour justifier sa candidature à la présidentielle de 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle de ses vœux que, dans le cadre de l'alternance politique républicaine en 2017, il soit mené une politique économique radicalement différente pour ramener le taux de chômage à un taux similaire aux autres pays. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une grande campagne militante afin d’informer et de rappeler aux Français qu’Hollande est l’homme du chômage car il aura tué l’emploi par les impôts et les prélèvements directs et indirects. Cette campagne se fait sur les thèmes : «HOLLANDE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR» et «HOLLANDE : CHÔMAGE POUR TOUS».


Communication du MIL du 18 avril 2016

BELLE ALLIANCE POPULAIRE : HOLLANDE DéJà EN 2017

Repères : Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste, vient de lancer un Regroupement de formations politiques et de personnalités issues de la société civile, La «Belle Alliance populaire», pour organiser le soutien de François Hollande à sa candidature à la présidentielle de 2017.


La «Belle Alliance Populaire  (#BAP)» regroupe officiellement le Parti socialiste, le Parti des radicaux de gauche (PRG), Génération écologie et l’Union des démocrates et écologistes (UDE). Ce dernier parti politique, l’UDE, sert aujourd’hui de structure d’accueil notamment à des élus écologistes, transfuges d’Europe-Écologie-Les-Verts, qui comptent bien être réélus avec le soutien du Parti socialiste aux prochaines élections législatives.

L’appel de cette «alliance» a également été signé par diverses personnalités de gauche et des syndicalistes connus issus de l’UNSA et de la CFDT. Le message est clair car il s’agit, pour les signataires, d’élaborer «une alternative au libéralisme ambiant et au nationalisme montant» et de constituer le plus gros bloc à gauche pour s’imposer comme le seul recours viable face à la droite républicaine et au Front national.

Les frères ennemis, tous deux issus de deux lectures du trotskysme puis socialiste par opportunisme, Jean-Christophe Cambadelis et Julien Dray, se sont alliés dans cette opération survie. Ils ont réuni les membres de leurs réseaux ainsi que d’anciennes amitiés (MNEF) pour mobiliser des signataires.

Cette initiative entérine la fracture avec la gauche de la gauche : ailes gauches du PS (Benoit Hamon Arnaud Montebourg), Parti Communiste, Parti de Gauche, écologistes, Nouveau Parti anticapitaliste… Martine Aubry et ses proches ne font pas partie de cette aventure.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’hypothèse d’une primaire de l’ensemble de la gauche, proposée par des personnalités de gauche, et soutenue par une part de l’opinion, devient très improbable pour deux raisons :

-d’une part, aucun parti de gauche (Parti socialiste, Parti Communiste, Parti de Gauche, Europe-Écologie-Les-Verts) n’est prêt à s’engager à soutenir le gagnant de cette consultation éventuelle ; dans ces conditions, il n’est pas possible de tenir une primaire, 

-d’autre part, François Hollande vient de dire qu’il n’annoncerait sa candidature qu’en fin d’année 2016, c’est-à-dire après le résultat de la primaire de la droite. Il sera alors trop tard, dans le calendrier électoral, pour envisager une primaire à gauche.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sait qu’à ce jour Françoise Hollande est décidé à se présenter à la présidentielle de 2017 quoi qu’il arrive. Il considère que les sondages actuels ne sont pas significatifs. Il s’y prépare en orchestrant diverses manœuvres pour rétablir sa situation avant la fin 2016 dont :

-l’initiative de la «Belle Alliance Populaire» par Jean-Christophe Cambadelis,

-le lancement du mouvement «En marche !» par Emmanuel Macron, pour une ouverture au centre et aux «gogos-bobos»,

-des thèmes de pré-campagne mobilisateurs à gauche comme notamment «la dépénalisation du cannabis» ou la mise en place de «minimas sociaux pour les jeunes de moins de 25 ans».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, dans l’immédiat, Jean-Christophe Cambadelis, Emmanuel Macron et Manuel Valls soutiennent François Hollande tout en regardant 2022.


Communication du MIL du 25 avril 2016

PACTE TRANSATLANTIQUE : IL FAUDRA UN REFERENDUM

Repère : L’Union européenne (UE) et les États-Unis (EU) négocient, depuis 2013, un Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement (PTCI), aussi dénommé traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais). Il s’agirait d’un accord commercial destiné à créer une zone de libre-échange transatlantique. Ses partisans l'envisagent comme un remède à la crise, capable de sortir les économies de l'ornière et de répondre à la puissance de la Chine. Ses détracteurs le voient comme un cheval de Troie des États-Unis en Europe.


UN PACTE EN NÉGOCIATION DISCRÈTE DEPUIS 2013

Ce projet s’inscrit dans l’idée générale de la création de grandes zones de libre-échange. Il vise à ouvrir la plus grande zone de libre-échange de la planète qui regroupera plus de 800 millions de consommateurs. Ainsi, les États-Unis ont conclu, en 2015, un «partenariat transpacifique» avec onze États du pourtour de l’océan Pacifique. La Chine, la Russie ou l’Union africaine discutent également d’accords régionaux. Cette démarche préfigure une confrontation de grands blocs économiques régionaux.

L’objectif est de faciliter au maximum le commerce entre les deux zones (UE et EU) en supprimant les barrières douanières et réglementaires entre les États-Unis et l’Union européenne, en facilitant l’accès à tous les marchés et harmoniser (vers le plus petit dénominateur commun) un certain nombre de normes aussi bien dans le domaine des marchés publics, que de l’environnement ou de l’agriculture.

Les études économiques, menées par la Commission européenne, sur ce projet de partenariat ne prévoient qu’un impact progressif et assez limité en termes de gain pour les pays de l’UE.

La négociation opaque et à huis clos conserve aux travaux un caractère de secret, même si certains documents sont désormais disponibles en ligne. Les vrais textes de concertation restent réservés à quelques rares eurodéputés triés et aux gouvernements. Cette procédure conduit naturellement à une inquiétude sur les contenus.

Le gouvernement socialiste de Manuel Valls est favorable à la signature d’un traité de «Partenariat Transatlantique» tout en tentant d’obtenir dans la négociation des clauses favorables.

Après l’éventuelle conclusion de l’accord, il faudra qu’une ratification intervienne au niveau des gouvernements, du parlement européen et des 28 États européens. Cela pourra prendre la forme d’un vote de chaque Parlement ou d’un référendum. Il faudra la ratification du Congrès des États-Unis.

Seule la dernière version de ce texte, fin 2016, permettra de confirmer ou d’infirmer les premiers éléments de réflexion. Mais il faut se souvenir que le premier ensemble économique au monde, c'est l'Europe. Elle ne doit pas se mettre à la remorque de qui que ce soit.

UN PACTE À RISQUES POUR LA FRANCE

Un risque immédiat porte sur la procédure dite d’arbitrage. Celle-ci prévoit que des entreprises pourront attaquer des États - mais pas l’inverse -, si elles estiment qu’un État, de par sa législation, nuit à son activité. Il s’agit que le mode de règlement des conflits commerciaux internationaux puisse être confié à une instance privée. C’est-à-dire qu’en cas de litige entre un groupe privé et un État, il est question que soit imposé le recours à un tribunal composé de personnes privées.

Une législation nationale ou européenne pourrait ainsi être annulée par des arbitres internationaux, sans aucune légitimité, ce qui porterait atteinte à notre indépendance nationale.

Par exemple, la décision adoptée en France d’interdire les OGM pourrait ainsi être mise en cause par une entreprise multinationale (Monsanto) attaquant la France devant une juridiction privée internationale.

Plus généralement, le risque existe de voir commercialisés, à terme, sur le marché français, des produits alimentaires autorisés aux États-Unis et interdits par la règlementation européenne (provenant de cultures ayant utilisé des organismes génétiquement modifiés (OGM), poulets lavés au chlore, bœufs nourris aux hormones de croissance…).

De même, le modèle économique du cinéma français, avec son système d’avances sur recettes propres à notre industrie cinématographique, pourrait être contesté par des majors américaines et ruiner notre «exception culturelle», qui fait que la France demeure l’une des têtes de file internationale dans le domaine de la culture.

La signature de l’accord avec pour objectif l’harmonisation des réglementations existantes aux États-Unis et dans l’Union européenne risque de réduire les exigences de qualité que se sont imposées les pays européens.

POUR LE MOMENT, NON AU TRAITE DE PARTENARIAT TRANSATLANTIQUE

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la priorité pour la France est le rétablissement de l’équilibre de sa balance commerciale, ce qui passe obligatoirement par des productions nationales, innovantes et compétitives et par les conditions nécessaires à la réalisation de cet objectif.

Le marché de l’Union européenne et des pays associés est déjà très large. Il y a, en premier lieu, la nécessaire harmonisation des règles et des législations (notamment sociales, fiscales, douanières) entre les pays membres de l’Union. Il faut d’abord finir d’organiser le marché européen.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il existe un risque sérieux que le «Pacte Transatlantique» porte atteinte à l’indépendance nationale de la France par plusieurs axes. En particulier, il condamne toute disposition qui aurait pour conséquence de favoriser les intérêts des sociétés multinationales au détriment des États en général, et de la France en particulier.

En fonction des quelques éléments accessible du dossier, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se positionne donc contre l’adoption de ce traité en attendant d’avoir plus d’information.

Il faudra, si la négociation aboutit, que ce traité soit ratifié par le peuple de France par un référendum, et non par une simple majorité des assemblées nationales.


Communication du MIL du 29 avril 2016

IL FAUT STOPPER LA GAUCHE ULTRA INSURRECTIONNELLE

La rupture entre le PS et la gauche de la gauche (Gauche du PS, PCF, Parti de gauche, EELV, NPA)  est désormais consommée. Elle se double aujourd'hui d'une fracture entre les organisations de gauche et de l'ultra gauche. 

Le retour à des actions révolutionnaires conduites par des militants de la gauche ultra s'intensifie, notamment : violences contre les forces de l'ordre, vandalisme et vols contre les commerces, voitures brûlées, blocage des établissements d'enseignement par la force, responsables d'établissements agressés. Des actions de type insurrectionnel sont engagées par cette nébuleuse : marche sur le domicile de Manuel Valls ou vers l'Élysée, tentatives de blocage des moyens de transports, occupation de bâtiments (comme le théâtre de l'Odéon), volonté d'imposer une grève générale insurrectionnelle.

Dans le camp des opposants à la loi travail, on constate une rupture progressive, mais devenue définitive, d'une part, entre l'UNEF et la gauche extrême étudiante et, d'autre part, entre les syndicats (CGT et FO) et la nébuleuse gauchiste de la #nuitdebout. 

Les organisations traditionnelles restent dans une logique de grèves et de manifestations ayant pour objectif des négociations sur la loi travail débouchant au mieux pour eux sur un compromis. ‎Ils ont déjà obtenu de réelles concessions par rapport à la version initiale du projet de loi et espèrent en obtenir davantage. Elles restent principalement sur la demande du retrait du projet de loi travail.

Les militants de la gauche ultra s'inscrivent dans un processus révolutionnaires que l'on peut qualifier de classique. Ils rêvent de refaire «68» et adoptent une stratégie de violence et de guérilla. ‎Leurs débats et mots d'ordre dépassent très largement le débat sur la loi travail pour s'en prendre de manière globale à notre société. Autour des noyaux connus (anarchistes et autres nébuleuses altermondialistes) se greffe une nouvelle génération de «combattants». Le recrutement effectif de nouveaux jeunes par cette mouvance explique la recrudescence des actions violentes sur plusieurs villes.  

Les forces de l'ordre se trouvent confrontées à des situations de plus en plus dangereuses tant pour les policiers et gendarmes que pour leurs assaillants. 

L'objectif des stratèges gauchistes est que la tension débouche sur des blessés graves ou plus,  ce qui leur permettrait d'élargir leurs base en mobilisant plus largement des militants de la gauche de la gauche sur le thème habituel de la «solidarité avec les victimes». 

Par exemple, l'UNEF (proche de la gauche du PS) qui appelle à la réduction des moyens des forces de l'ordre (interdiction des flashball)‎ est déjà entraînée dans le piège gauchiste. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde les citoyens contre les pratiques des gauchistes et appelle le gouvernement socialiste à prendre toutes les mesures politiques de prévention pour éviter de tomber dans les pièges tendus par les casseurs gauchistes de créer des situations échappant à tous contrôles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à l'arrestation des ‎meneurs casseurs, à la dissolution des groupes violents, à l'interdiction des rassemblements à risques, à des réactions rapides face aux occupations de sites et bâtiments publics, au respect de la liberté des études et de la sécurité publique devant les lycées et les universités. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que soit donner l’ordre aux forces de l’ordre d’intervenir le plus tôt possible.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que toute défaillance du gouvernement socialiste pour assurer l'ordre public fait courir des risques graves tant aux citoyens et qu'à la République et qu'il convient d'agir pour arrêter la montée en puissance du mouvement des hors la loi gauchistes.