MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2016-06     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE JUIN 2016


1er juin 2016 : Dans le primaire, apprenons aux enfants le Français plutôt que l’arabe

3 juin 2016 : La gauche extrême contre la liberté de travail

6 juin 2016 : Prévention de la radicalisation : identifier et isoler les islamistes

7 juin 2016 : PCF, affaibli mais des capacités de nuisance

12 juin 2016 : Clandestins migrants : plus de place en France

15 juin 2016 : Islamistes : des crimes de guerre et des assassinats politiques

22 juin 2016 : Primaire du PS, Hollande candidat en 2017

24 juin 2016 : Brexit, un échec des fédéralistes européens. Le mil pour une Europe des nations

27 juin 2016 : Notre-Dame-Des-Landes, l’inaction de Hollande a nourri la gauche ultra



DANS LE PRIMAIRE, APPRENONS AUX ENFANTS LE FRANçAIS PLUTôT QUE L’ARABE


Communication du MIL du 1er juin 2016

Repères : Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l'Éducation, a déclaré sur BFMTV : «L'enseignement de l'arabe se fera dès le CP, dès qu'on aura les moyens pour le faire».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la déclaration de Najat Vallaud-Belkacem, car elle laisse supposer que, sous réserve de moyens humains nécessaires (mais non existants), des classes de langue arabe pourraient voir le jour dans les écoles primaires.

Dans le contexte actuel de la société française, cette initiative, si elle voyait le jour, conduirait automatiquement au renforcement d’un communautarisme musulman dans les écoles, dès l’enfance. Elle déboucherait sur le regroupement d’enfants issus de familles de tradition musulmane dans les écoles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, dans les écoles, la priorité doit être accordée à l’enseignement du français pour atteindre en fin de cycle un niveau indispensable dans la maitrise de l’oral, de la lecture et de l’écrit. Les résultats des évaluations prouvent que ce n’est pas aujourd’hui le cas pour un nombre important des élèves à leur entrée au collège en sixième. Cette priorité vaut pour tous les jeunes Français, comme pour les étrangers scolarisés en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l’intention affichée par le ministère de mettre progressivement un terme à l’«enseignement de langues et de cultures des communautés d'origine» (Elco). Il s’agit d’un dispositif né dans les années 70 qui concerne essentiellement l’enseignement de l’arabe et du turc. Il permet à des intervenants étrangers, désignés et rémunérés par leur ambassade d’origine (notamment l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie), d’intervenir auprès des élèves du primaire pour leur enseigner «leur langue et leur culture d’origine». Il est apparu que certains de ces enseignements se transforment souvent en «catéchisme islamique». Ce dispositif est scandaleux et il faut le supprimer rapidement ainsi que le principe des «langues des pays d’origine» dans le cadre de l’éducation nationale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il est illusoire de vouloir diversifier les enseignements dans les écoles, et que compte tenu des objectifs à atteindre (inscrits aux programmes) et des effectifs enseignants disponibles, il est nécessaire de se concentrer sur les fondamentaux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues étrangères doit prioriser l’anglais, compte tenu de l’importance internationale de cette langue. Il ne s’agit pas là d’un choix, mais d’un constat de la réalité actuelle où des secteurs entiers, du numérique à la santé, imposent la pratique professionnelle de cette langue sans même parler des activités à l’international.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues classiques (latin, grec), des langues étrangères (principalement l’allemand, l’espagnol et l’italien, c’est-à-dire des langues frontalières) ou des langues régionales à vocation à débuter au niveau du collège ou du lycée en fonction des personnels disponibles. Les autres langues étrangères (telles que le russe, le chinois, l’arabe ou des langues plus rares) sont du ressort de l’enseignement supérieur, sauf exceptions, comme le proposent déjà les universités.


LA GAUCHE EXTRÊME CONTRE LA LIBERTÉ DE TRAVAIL


Communication du MIL du 3 juin 2016

Des actions illégales se multiplient actuellement dans le monde du travail. Le droit de grève est reconnu en France avec les limites imposées par les règles applicables au service minimum. La liberté de manifester existe aussi. Ces droits ne peuvent être mis en cause.

Au-delà de l’exercice du droit de grève, il existe la liberté du travail pour les non-grévistes qui doit être respectée. De même, les droits des usagers doivent être respectés, en particulier dans le secteur des transports : route, rail, aviation… Ceux-ci ne doivent pas être pris en otage par des actions de grève comme c’est aujourd’hui trop souvent le cas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la multiplication des recours à la force par les meneurs d’extrême gauche, sous couvert de syndicalisme, dans les périodes de grève, qui débouchent sur des violences inacceptables.

Notamment : des piquets de grève pour empêcher l’accès aux entreprises des non-grévistes, des blocages d’installations industrielles par des salariés d’autres entreprises afin d’imposer l’arrêt du fonctionnement normal des entreprises (dépôts de carburants). L’établissement des barrages physiques (par exemple avec des tas de pneus en flamme), l’occupation physique de locaux stratégiques (occupation d’un poste de contrôle d’une gare SNCF), des coupures d’électricité ciblées et organisées (Loire-Atlantique), des blocages des voies ferroviaires par une présence sur les voies ferroviaires (gare de Lyon), des blocages de voies routières ou les barrages filtrants routiers, des agressions physiques contre des responsables du personnel (cadres d’Air France) ou la séquestration de personnes dans l’entreprise lors de négociations sociales, des actes de sabotage sur l’outil de travail.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces pratiques extra syndicales ne sont pas nouvelles. Elles sont issues d’une idéologie marxiste débouchant sur des pratiques à caractère insurrectionnel. Mais la situation a profondément changé dans la mesure où ces pratiques sont devenues de plus en plus minoritaires.

Demain, les réformes structurelles indispensables à la remise en marche du pays, bien au-delà de la loi travail, risquent de conduire à des situations de blocage par des groupes politiques de gauche qui se sont rodés et qui sont déjà en ordre de bataille. Ce rapport de force prévisible entre pouvoir légal et groupes violents de gauche devra être anticipé s’il y a alternance en 2017 par une stricte application des textes en vigueur car il faudra rapidement mettre en œuvre une nouvelle politique. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’absence d’action et de réaction du gouvernement socialiste face à ces violences sociales de gauche. Il estime qu’il est impératif pour la puissance publique de faire respecter les droits des non-grévistes à travailler et des usagers de services publics à circuler.

Il faut que le gouvernement prenne des sanctions contre ces militants «syndicaux» très minoritaires menant des actions violentes sur le lieu de leur travail ou sur la voie publique. Les textes existants doivent être appliqués pour que les droits de grève et de manifestation ne soient pas détournés comme cela apparait trop souvent le cas par une minorité de militants d’extrême gauche menant des actions plus politiques que syndicales. Force doit rester à la loi.


PRÉVENTION DE LA RADICALISATION : IDENTIFIER ET ISOLER LES ISLAMISTES


Communication du MIL du 6 juin 2016

Repères : le gouvernement a lancé une politique de «prévention de la radicalisation» islamiste au travers de réunions d'informations et de formations d'acteurs de terrain, notamment : enseignants, animateurs, travailleurs sociaux. ‎Il tente de mettre en œuvre des programmes de «déradicalisation» des personnes signalées. 

Le combat contre l'idéologie islamiste totalitaire concerne des publics divers tels que :

-De simples «admirateurs» du groupe État islamique (les fans). Ces jeunes ont besoin de retrouver des repères au travers de leur famille, de l’éducation, d’une information pertinente destinée à leur rééducation. Ils peuvent simplement afficher dans leur chambre un drapeau de Daech. Ils peuvent avoir cherché et visionné ‎des vidéos de massacres et de décapitations (par curiosité très malsaine) sans s'être engagés dans un projet ou avoir des contacts avec les réseaux islamistes.

-Des personnes adoptant des comportements islamistes révélateurs, comme le refus de l'égalité homme-femme, le refus qu’un homme serre la main d'une femme, le port de tenues caricaturales, l’attitude de femmes astreintes à marcher rigoureusement derrière «son» homme.

-Des individus ayant été recrutés par le «groupe État islamique» pour combattre, ou ayant combattu, à l'étranger (Syrie, Irak…) dans les brigades internationales de l'organisation islamiste. Ceux-ci relèvent évidemment d'autres mesures.

Certaines de ces personnes ont été signalées, repérées et sont traitées d'une manière ou d'une autre notamment par les services de renseignement, de police, de gendarmerie, des douanes. D'autres ne le sont pas encore. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que ces différentes catégories d’islamistes posent un problème global dans la mesure où leur engagement est progressif. Le basculement dans un projet terroriste et une complicité directe ou indirecte sont toujours possibles. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’insuffisance de la politique de «prévention» du gouvernement socialiste qui est inefficace et ne répond pas à la gravité de certaines situations.

Par exemple, dans plusieurs villes de périphéries urbaines (à forte population de tradition ou de confession musulmane), certains animateurs intervenant dans les établissements scolaires, de sport ou de loisirs‎ ont été recrutés sans contrôle de leur sympathie ou de leur adhésion à l'idéologie islamiste intégriste et totalitaire. Le développement des activités périscolaires (dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires) ‎conjugué à l'opportunité des emplois aidés, a conduit à des recrutements importants présentant des risques d’infiltration d’islamistes militants. De même, des élus (de gauche, du centre et de droite) ont choisi d'acheter la paix locale par le recrutement d'une part des petits chefs de quartier, ou de leurs proches et d’autre part de subventionner et de prêter des salles à des salafistes intégristes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le refus ostentatoire de l'égalité entre hommes et femmes apparaît comme un révélateur socialement assumé de la part des membres de la mouvance islamiste, contrairement à d'autres convictions ou comportements qu’ils parviennent à camoufler. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réclame que l’État mette tout en œuvre afin d’identifier les personnels «islamistes» exerçant des activités dans le domaine éducatif, du sport ou du loisir. Il faut qu’après identification des islamistes intégristes, ces personnes ne puissent plus avoir de contrats dans des postes d'encadrement de la jeunesse. 


PCF, AFFAIBLI MAIS DES CAPACITÉS DE NUISANCE


Communication du MIL du 7 juin 2016


Repères : Le 37ème congrès du Parti communiste français (PCF) a eu lieu du 2 au 5 juin 2016. Ces Congrès ont lieu tous les 3 ans. Le secrétaire national, Pierre Laurent, a été reconduit ‎a une faible majorité d'un peu plus de 51% des suffrages. 

Le Parti communiste français se trouve aujourd’hui affaibli. Il n’affiche plus que 52.000 adhérents ayant renouvelé leur cotisation (chiffre sans doute gonflé puisque seuls 30.000 adhérents ont voté lors du Congrès) sur une population de l'ordre de 100.000 membres. Le Parti communiste aurait perdu 40% de ses adhérents entre 2011 et 2016. Il ne dispose d’aucun leader connu et charismatique depuis des années. Le nombre de ses élus municipaux, départementaux et régionaux a chuté progressivement. Il a obtenu seulement 5 à 6% des voix aux élections régionales de novembre 2015. Le PCF a subi à la fois les effets de la baisse générale de la gauche et de la disparition progressive de l'alliance avec le PS existante depuis des décennies (après une période historique d’opposition entre la SFIO, ancêtre du PS, et le PCF). Le Parti a perdu des mairies, même s’il est parvenu à en conserver un certain nombre. Il ne préside plus qu'un département (Val de Marne). Certains élus locaux ont préféré prendre leurs distances avec le Parti pour conserver le bénéfice d'une union de la gauche. Les groupes parlementaires «communistes» se sont ouverts à des apparentés pour subsister. Leur existence apparait fragile. Le PCF est à peine représenté au Parlement européen (voir la Communication du MIL du 6 octobre 2015 : «Les partis communistes agissent toujours au sein de l’Union européenne»).

Le PCF a intégré le «Front de gauche» réunissant à la fois des militants communistes (PCF ou dissidents), trotskystes, socialistes et écologistes, mais, à ce jour, cette coalition est en sommeil au niveau national.

Néanmoins, le Parti communiste français conserve des pouvoirs, notamment : un appareil politique, des locaux, des médias, des manifestations «populaires», des permanents, une capacité de campagne de terrain, une réserve d’anciens militants mobilisables en certaines occasions. Le Parti communiste français conserve des liens forts avec des associations nationales, historiquement proches de lui, et avec des confédérations syndicales, dont la CGT et la Fédération syndicale unitaire (FSU) (présente dans la fonction publique et en particulier l’éducation nationale). Les liens entre le PCF et ces organisations sont effectivement moins structurels qu’ils ne l’ont été (avec des jeux de double appartenance des responsables nationaux), mais il existe une convergence objective des stratégies et un jeu de soutiens concrets entre le Parti et ses organisations satellites. Par exemple, la campagne organisée par la CGT et ses alliés contre la loi travail est parfaitement en phase avec la contestation du PCF (projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement). Philippe Martinez (CGT) a eu droit à un accueil triomphal lors du 37ème congrès du PCF. 

Pour la présidentielle de 2017, Pierre Laurent défend le principe d’une candidature commune des forces de gauche, allant «des écologistes aux socialistes déçus de la politique gouvernementale». Il a obtenu que le PCF remette à novembre 2016 le choix du candidat qui sera soutenu par le parti. Il plaide pour une primaire à la gauche de la gauche. Le PCF ne soutiendra donc pas, au moins dans l’immédiat, la candidature personnelle de Jean-Luc Melenchon. Ce dernier ne dispose pas, à ce jour,  de soutien d’un parti politique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) affirme que François Hollande aura tout fait pour «réduire» le PCF avec le concours de Jean-Christophe Cambadelis à la tête du PS. Il y est parvenu en partie. Mais le Parti communiste demeure toujours la force la plus capable de mobiliser «la gauche de la gauche» en raison de sa force militante et organisationnelle ainsi que de ses multiples relais. Il est décidé à combattre méthodiquement l’équipe de François Hollande.


CLANDESTINS MIGRANTS : PLUS DE PLACE EN FRANCE


Communication du MIL du 12 juin 2016

Repère : Le terme de «migrants» utilisé par les médias ou les politiques pour désigner des étrangers entrés illégalement en France est faux. Il existe des règles de droit qui régissent l'entrée et le séjour des étrangers en France, notamment : libre accès venant de certains pays, visas délivrés sous certaines conditions, autorisations accordées à des étudiants étrangers, procédure de demande d'asile. La France est tout le contraire d'un pays fermé. L'entrée clandestine d'étrangers sur le territoire national conduit à nommer ces étrangers des «clandestins», c'est à dire des étrangers en situation irrégulière, et non des «migrants». D’où l’utilisation par le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) depuis plusieurs mois du terme ««clandestins-migrants ». 

La période actuelle est marquée par l’arrivée en masse de dizaines de milliers de clandestins en France. Des problèmes de trafics divers, de traite humaine (prostitution, achat d’enfants, etc.), d’infiltrations terroristes, de santé publique (cas de tuberculose chez des clandestins) existent. Ils sont à traiter quotidiennement par les forces de l’ordre, mais ils ne résument pas à eux seuls la problématique posée par l’installation en France de clandestins.

Un consensus existe dans l’opinion française à ce propos qui est en faveur d’une aide à l’étranger (en particulier des réfugiés de guerre) mais non pour une installation durable en France de populations étrangères que nous ne pouvons plus accueillir. Sauf rare exception, ces personnes ne sont pas francophones, pour la plupart non qualifiées, ignorant la culture et les usages de la société française. Leur avenir doit être dans leur pays d’origine, avec notre éventuelle aide matérielle. Il n’est pas acceptable de voir s’installer de nouveaux quartiers étrangers en France, alors même que l’assimilation en France de millions de personnes, issues de l’immigration, est en partie un échec de part le trop grand nombre de personnes.

Le problème des clandestins reste à la pointe de l'actualité. Plus de 5.000 clandestins sont en permanence à Calais. Des clandestins, poussés à être demandeurs d’asile, sont répartis quotidiennement vers des points d’accueil dans toute la France, mais le flux arrivant sur Calais serait encore de plus de 1.500 clandestins par mois. La poursuite de l'arrivée de clandestins, de la Libye vers l’Italie, se traduit, en dépit des mesures prises et des centres d’accueil ouverts en Italie, par une arrivée massive de réfugiés africains ou asiatiques en France. Les contrôles aux frontières ne font qu’un peu ralentir le flux. Le problème dépasse évidemment la région de Calais, des actions de démantèlement des camps de clandestins ont lieu régulièrement à Paris. Elles concernent des milliers de personnes. Et ces campements ne révèlent que la partie immergée de l’iceberg de l’immigration clandestine en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce un nombre de clandestins entrant en France bien supérieur à celui annoncé par le gouvernement socialiste en 2015 (c’est-à-dire 30.000 clandestins supplémentaires appelés à devenir des demandeurs d’asile en 2015 et 2016). L’engagement de François Hollande, plus limité que celui de l’Allemagne, est largement dépassé sur le terrain.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à la mise en place de contrôles beaucoup plus rigoureux aux frontières nationales, dans l’attente d’un contrôle efficace, éventuel dans le futur, aux frontières des pays de la zone de Schengen.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge indispensable que l’État mobilise concrètement les moyens suffisants, en effectifs et en transports, pour assurer le départ des étrangers en fin d’autorisation légale de séjour (fin de visas, fin d’études réussies ou non, des étudiants étrangers, rejet des demandes d’asile) et pour organiser les expulsions de clandestins, conformément aux lois en vigueur. Il faut réorganiser des charters comme du temps des ministres de l’intérieur Charles Pasqua, Robert Pandraud et Jean-Louis Debré.


ISLAMISTES : DES CRIMES DE GUERRE ET DES ASSASSINATS POLITIQUES


Communication du MIL du 15 juin 2016

Repères : un islamiste vient de commettre un massacre en Floride (États-Unis) et un autre islamiste vient d’assassiner deux fonctionnaires de police en France. 

Au-delà des guerres en cours en Asie (Pakistan, Afghanistan), au Proche Orient, au Yémen, en Libye, dans le Sahel et dans le centre de l'Afrique (autour du lac Tchad), les groupes islamistes organisent ou suscitent des ‎crimes à travers le monde entier dans les pays occidentaux comme dans des pays musulmans (Égypte, Tunisie). 

Les groupes islamistes commettent des actes de guerre (comme pour le 11 septembre ou le massacre du Bataclan visant des civils) et des assassinats politiques (comme cela a été le cas à l'encontre des caricaturistes de Charlie Hebdo, ou, hier encore, de deux policiers français). 

Les récentes actions menées par des islamistes en France et au États-Unis semblent constituer une réponse aux défaites du groupe État islamique au Moyen-Orient. Les forces militaires locales luttant contre le groupe État islamique sont appuyées au sol par les forces spéciales et par des interventions aériennes françaises et américaines. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ‎partage la douleur des familles, des proches des victimes ainsi que celle des fonctionnaires d’ordre dans leur ensemble. La nation française toute entière se sent solidaire des victimes des partisans de l'idéologie politique islamiste. Car il s'agit bien de crimes politiques et non de nature religieuse comme veulent le faire penser le groupe État islamique ou les organisations Al-Qaida.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l'interprétation communautariste ‎du massacre survenu en Floride et les propos tenus par des responsables politiques et des journalistes. Ce sont des hommes et des femmes qui ont été tués ou blessés par un islamiste à Orlando. L'origine, la profession (agents exerçant une autorité), les opinions ou les choix de vie des victimes ne constituent pas l'élément central des crimes qui ont été commis. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que dans les récents cas d'attentats et de massacres les auteurs avaient déjà été repérés par la police en France comme aux États-Unis. La surveillance concernant ces individus s'était relâchée ou avait été abandonnée faute de moyens. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le gouvernement doit tirer les conséquences de cette réalité et renforcer les moyens en effectifs et en matériels pour mener toutes les actions afin de prévenir efficacement les actions des terroristes islamistes. 

Les décisions de justice et d'application des peines doivent être prises en tenant compte de la dangerosité de ces profils islamistes susceptibles de passer à l'acte.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le laxisme de certaines décisions et, pour le moins, une sous évaluation des risques que présentent des activistes islamistes par certains juges ou services de l'État. ‎La question de la responsabilité des décideurs à tous les niveaux semble aujourd'hui devoir être posée. 


PRIMAIRE DU PS, HOLLANDE CANDIDAT EN 2017


Communication du MIL du 22 juin 2016

Repère : Le Parti socialiste (PS), les radicaux de gauche (PRG) et les écologistes de l’UDE, rassemblés au sein de «La belle alliance populaire», ont décidé d’organiser une primaire pour désigner leur candidat pour la présidentielle 2017, les 22 et 29 janvier 2016. Le Conseil national du PS d’octobre précisera les modalités du scrutin après une consultation symbolique des partenaires du PS.

Le dispositif, annoncé par Jean-Christophe Cambadélis, a vocation à «relégitimer» la candidature de François Hollande trois mois avant l’élection présidentielle de 2017. Le scénario prévoit trois phases : 

1-Hollande annonce son intention de se porter candidat à la présidentielle début décembre 2016, face au candidat désigné à l’issue de la primaire de la droite et du centre en novembre.

2-Hollande se présente ensuite, entre le 1er et le 15 décembre 2016, à la primaire organisée par le PS en janvier 2017 et la remporte au second tour. Il court, a priori, peu de risques, car les candidatures alternatives (Gérard Filoche, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Arnaud Montebourg, Christian Paul) vont éparpiller les suffrages. La seule menace pour Hollande serait la candidature de Martine Aubry, mais celle-ci ne semble pas décidée à se présenter à ce jour. Rappelons qu’en 2011, lors de la primaire à gauche au second tour, Hollande avait obtenu 56,6% des voix contre 43,4% pour Aubry (avec une participation de 2,9 millions de personnes).

3-Hollande se présente en février 2017 comme le candidat de la «gauche de gouvernement» contre la «gauche radicale» incarnée par Jean-Luc Mélenchon.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que François Hollande, son équipe et le PS ont mis au point la stratégie de la dernière chance. Compte tenu de la très faible cote de popularité actuelle d’Hollande, ce scénario apparaît d’une grande fragilité, mais c’est le seul jouable par le candidat président pour s’assurer le soutien de son parti et de ses supplétifs radicaux et écologistes. Cette opération a également pour but d'éviter une candidature socialiste dissidente, par exemple celle d'un Arnaud Montebourg. Car, si ni les radicaux de gauche ni les écologistes ralliés au PS ne vont aller contre la candidature du Président à sa réélection, le danger pour Hollande se situe au niveau de l'aile gauche du PS, même si les candidats de qualité n'affluent pas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le Parti socialiste joue sa survie politique dans cette affaire. Il court deux risques majeurs :

-Que Hollande soit absent du second tour de la présidentielle de 2012, ce qui semble possible aujourd’hui,  tant la campagne électorale qui vient sera incertaine (et les éléments extérieurs imprévisibles).

-Que Hollande soit égalé ou battu par un Jean-Luc Mélenchon soutenu par «la gauche de la gauche» dès le premier tour. ‎Le contexte européen donne des exemples récents de coalition de forces de culture marxiste battant les partis sociaux-démocrates. Cela est le cas en Espagne (Unidos Podemos) ou en Grèce (Syriza). Cette inversion du rapport de force entre sociaux-démocrates et gauche communiste n'est pas acquise en France, mais envisageable pour 2017, compte tenu de la fracture profonde entre d’une part le gouvernement socialiste et d’autre part la CGT, le PCF, le Parti de gauche, l’extrême gauche, etc.

Ce (ou ces) échec (s) mettrai(en)t en cause l’existence même du Parti socialiste sous sa forme actuelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la vie politique va s’organiser d’ici à 2017 autour de quatre forces politiques principales : la droite républicaine et le centre, le parti socialiste, la gauche communiste et le front national, dont les candidats probables sont seuls crédités de plus de 10% des suffrages.


BREXIT, UN ÉCHEC DES FÉDÉRALISTES EUROPÉENS

LE MIL POUR UNE EUROPE DES NATIONS


Communication du MIL du 24 juin 2016

Repère : Les Britanniques ont été appelés à se prononcer pour ou contre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. 51,9 % des votants viennent de se prononcer en faveur de la sortie (le «Brexit»). Des négociations de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne vont s’engager pour déterminer la sortie des traités existants et les formes de partenariats qui prendront ou pas la suite, dans un délai théorique de deux ans.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte du vote des Britanniques et de la sortie à court terme de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Cette sortie vient rappeler que l’Union européenne n’a jamais été une nation, mais bien une union des nations liées par des traités internationaux, pouvant toujours être remise en cause.

La responsabilité du départ de la Grande-Bretagne est portée par les partisans du fédéralisme européen qui ont œuvré sans discontinuer en faveur d’une «intégration à marche forcée» des pays membres au sein de l’Union. Ce départ acte l’échec des fédéralistes. Le combat contre eux va pouvoir se poursuivre.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne fermement le projet alternatif, évoqué par certains responsables politiques français, d’une intégration fédérale renforcée au sein du noyau initial de la construction européenne comprenant l’Allemagne, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ce projet devra être fermement combattu.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne également tout projet politique d’une France isolée, sans rapport avec ses voisins et sans dimension européenne. Ce projet devra être fermement combattu.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son soutien à la réorientation de la politique européenne vers une «Europe des nations », projet engagé par le général de GAULLE.

Les responsables politiques français et ceux des autres pays européens doivent mesurer les risques de départ d’une série de pays s’ils n’engagement pas rapidement un changement en profondeur de la politique actuelle de l’Union européenne.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient l’idée de l’adoption d’une nouvelle politique au sein de l’Union européenne sur le concept d’«Europe des nations».

Concrètement, il s’agit de limiter les compétences de l’Union européenne à l’essentiel (certains échanges économiques, contrôle des frontières extérieures, solidarité en cas de crise, etc.) et de laisser aux nations, par subsidiarité, une plus grande marge de manœuvre pour une gestion politique des problèmes nationaux qui sont de leur seul ressort.

Cette nouvelle politique nécessite de nouveaux traités internationaux. Une priorité complète doit être donnée à la représentation par les chefs d’États des nations européennes, et leurs parlements, par rapport aux instances actuelles, notamment : commission européenne non représentative, représentation au parlement européen sans lien avec les parlements nationaux, corps de fonctionnaires «apatrides» dans les instances de Bruxelles.



NOTRE-DAME-DES-LANDES, L’INACTION DE HOLLANDE A NOURRI LA GAUCHE ULTRA


Communication du MIL du 27 juin 2016

Repère : Le dimanche 26 juin, les habitants du département de Loire-Atlantique consultés par le gouvernement, sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ont voté «oui» à plus de 55%. Le gouvernement envisage le début des travaux à l’automne 2016.

La construction d’un grand aéroport sur la façade atlantique entre les métropoles de Nantes et Rennes présente des avantages et des inconvénients. Les multiples études dans des domaines variés (du fret jusqu’à la survie des mulots) ont conduit à des conclusions diverses. Les prévisions de trafics, de fréquentation, de développement économique à moyen et long termes sont liées à des hypothèses dépendant d’un contexte évidemment incertain. Il n’existe pas de jugement absolu sur l’opportunité de construction de cet équipement aéroportuaire qui fait débat depuis des décennies.

Reste que, sur le principe, la construction de grandes infrastructures de transport réparties sur le territoire français constitue un enjeu décisif pour l’économie du pays. D’une manière très générale, les thèses écologistes en faveur de la régression de l’activité humaine et du gel de tout développement sont en contradiction avec les besoins économiques et sociaux de la France.

Il fallait qu’une décision soit prise, favorable ou non, concernant la construction de ce nouvel aéroport. Le manque de courage du gouvernement socialiste qui, depuis 4 ans, renvoie à plus tard toutes décisions illustre la démission de ce dernier.

La volonté des élus locaux, en particulier celle de Jean-Marc Ayrault, n’a pas suffi à obtenir une décision politique nationale, claire et ferme. L’affrontement qui oppose ainsi, depuis des années, les élus locaux (majoritairement socialistes) à des militants écolo-gauchistes, d’extrême gauche et d’ultra gauche a perduré au-delà du raisonnable.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que cette accumulation d'absence de décision de l'Etat illustre les indécisions politiques de François Hollande. Cela caractérise ce quinquennat. La tendance à une vaine recherche de compromis l’a emporté sur un mode de gouvernement «normal». La preuve a été faite que ce Président de la République n’assume pas pleinement ses fonctions.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la permanence dans le temps d’une mobilisation politique extrême contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a conduit à la constitution et la solidification de groupes organisés appartenant à la gauche ultra (et comptant plusieurs centaines d’individus), sur un axe géographique ‎Nantes/Rennes. Ce phénomène extrémiste dépasse évidemment les protestations d’habitants de la zone concernée et d’associatifs tout à fait pacifiques.

La construction du mythe écolo-gauchiste d’une «zone à défendre» (ZAD), l’organisation de campements permanents sur le site du futur chantier (squats ruraux), la conduite de manifestations générant de nombreuses violences, les affrontements récurrents avec les forces de l’ordre sont le résultat de cette absence de décision de l’État. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne peut que rapprocher l’existence de ces groupes organisés de casseurs, les «zadistes», des violences et des exactions intervenues à Nantes et à Rennes, à l'occasion des manifestations successives contre la loi travail, en l’absence d'instructions de prévention des risques que faisaient courir ces casseurs. C’est en effet dans ces deux villes que se sont produites, en région, les violences les plus spectaculaires.

La responsabilité indirecte de ces actions de guérilla urbaine revient au gouvernement socialiste et à François Hollande en raison de leur absence de décisions.