Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

CLANDESTINS-MIGRANTS : TROP C’EST TROP


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Repères : Le Défenseur des droits, Jacques TOUBON, déclare que « à la lumière des situations analogues que l’on peut constater dans Paris ou à Calais, relève que le défi auquel notre pays et d’autres pays européens sont confrontés ne saurait être durablement traité par la voie de simples mesures d’urgence ponctuelles et locales ».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge bien fondée l’évacuation du camp accueillant de l’ordre de 400 immigrés clandestins, installés à La Chapelle (Paris 18ème), à l’abri du métro aérien, et la mise en œuvre d’une intervention sociale d’urgence. La question à se poser est de savoir pourquoi cette décision politique a tant tardé. Une intervention plus rapide aurait évité l’installation d’un regroupement aussi important au centre de la capitale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’élève contre les accusations de violences policières exercées lors du démantèlement du camp et de ses tentatives de reconstitution. Si des affrontements ont effectivement eu lieu, ils sont globalement le fait de clandestins et de militants politiques d’extrême gauche présents cherchant la bagarre. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces immigrés clandestins viennent pour la plupart de l’Afrique de l’Est : Érythréens, Éthiopiens ou Soudanais. Ils ne sont pas francophones. Ce flux est principalement dû à la guerre civile en cours en Libye où ces personnes ont perdu l’emploi dont elles disposaient et sont les victimes de trafiquants d’êtres humains. Cette situation particulière explique pourquoi la majorité de ces personnes se disent dans une situation de transit vers la Grande-Bretagne, via Calais où se trouve également une forte concentration.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l’intervention des habituelles associations de soutien aux immigrés en situation illégale : Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), de France Terre d’accueil, d’Entraides Citoyennes, etc. (subventionnées en partie par l’Etat).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) enregistre la récupération politique sur le terrain comme dans les médias par les responsables, les militants et des membres du service d’ordre du Nouveau Parti Capitaliste (NPA) d’Alain Besancenot, du Parti Communiste Français (PCF) et d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Cécile Duflot, député écologiste et ancien ministre de François Hollande, interpelle et accuse même le président de la République à ce propos dans un quotidien. Cet engagement de la gauche extrême porte en grande partie la responsabilité des affrontements avec les forces de l’ordre. L’intérêt de ces partis politiques est de faire de l’évènement sans préoccupation du sort des clandestins, pour marquer sa différence avec le gouvernement de Manuel Valls. Ces partis trouvent dans cette initiative une occasion de ressouder les rangs et de faire bloc pour se présenter ensemble aux prochaines élections.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Frontex, l'organisme pour la sécurité et les frontières extérieures de l’Union européenne, estime que 274.000 personnes sont entrées clandestinement dans l’Union en 2014, soit un triplement (chiffre officiel). Plus de 170.000 sont arrivés par la mer en Italie, et plus de 50.000 en Grèce. Ces chiffres s’ajoutent à ceux de l’immigration légale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que cela n’est que le début et que face à l’énorme quantité de « clandestins-migrants » potentiel une nouvelle politique relative à l’immigration s’impose ainsi qu’un blocage des frontières pour pouvoir l’appliquer. Elle doit être menée au niveau français et à celui de l’Union européenne dans les plus brefs délais sans attendre la montée des périls directs et indirects.


Pour ces raisons, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé plusieurs campagnes militantes sur ce thème : « CLANDESTINS MIGRANTS, TROP C’EST TROP » et « CLANDESTINS MIGRANTS, STOP »