Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA GAUCHE VEUT TOUJOURS

TUER LA FAMILLE


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Repères : L’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) a chiffré les mesures ayant mis à contribution les familles ainsi que celles ayant bénéficié sur 2014 et 2015. Pour 2014, la baisse du budget de la politique en faveur des familles s’élève à 1 milliard d’euros, à 1,6 milliard d’euros pour 2015 et la prévision est du 2,2 milliards d’euros pour 2016. L’UNAF regrette «que les mêmes familles aient été touchées par plusieurs mesures cumulatives et ceci dans un temps réduit». 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’aux mesures concernant la prime de naissance, l’allocation de base de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE), la baisse successive du quotient familial est venue s’ajouter la modulation des allocations familiales. La revalorisation de l’Allocation de Soutien Familial (ASF) et le complément familial majoré n’apporte pas de contrepartie significative. Ces chiffres ne prennent pas en compte le non-engagement des dépenses prévues pour le développement de crèches, soit 1,4 milliard d’euros du Fonds national d'action sociale (FNAS).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), qui regroupe l’ensemble des associations familiales dans leur diversité (laïques, confessionnelles et de toutes opinions politiques) s’est prononcé à l’unanimité de ses fédérations membres contre la politique familiale menée depuis 2012 par les gouvernements socialistes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les gouvernements ont peu à peu introduit la prise en compte des revenus dans la politique familiale. Celle-ci s’éloigne toujours davantage de l’objectif de la compensation de charge d’enfant pour se rapprocher d’une politique sociale en faveur des plus vulnérables. Le gouvernement socialiste a fait le choix d’une politique familiale «à plusieurs vitesses» en fonction des revenus. Conséquence : la natalité a commencé à diminuer.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce avec vigueur :

- la baisse du budget de la politique familiale,

- La mise progressive sous condition de ressources des outils de la politique familiale. Cette manœuvre frappe massivement les classes moyennes, et vient se cumuler à l’ensemble des politiques du gouvernement socialiste visant ceux qu’elle considère comme «les riches». En particulier les familles nombreuses sont les premières victimes, car les plafonds de ressources les concernant sont très bas.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la politique menée par le gouvernement socialiste, mesure après mesure, contre les familles des classes moyennes s’ajoute aux autres politiques sous condition de ressource. Elle constitue, l’une des raisons de la stagnation économique en France :

-d’une part, les personnes appartenant à cette catégorie, célibataire comme famille, ont vu leur niveau de vie baisser donc : ils consomment moins, ils font travailler moins de services à la personne, ils retardent le moment de faire construire, de changer de voiture ou de faire des travaux, etc, 

-d’autre part, beaucoup adoptent aujourd’hui la logique du «travailler moins», pour «gagner moins» afin de «payer moins». Quand l’initiative, le travail et la réussite sont trop pénalisés, il ne reste à chacun, à titre individuel, que le choix de s’autolimiter et de vivre plus simplement. La conséquence est une croissance trop faible pour équilibrer les comptes de l’État ou faire reculer le chômage de manière significative.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la famille est un élément fondamental qui appelle une politique familiale dynamique de la part de l’État destinée à maintenir une natalité assurant l’avenir de notre pays, comme cela a été le cas depuis le début de la Vème République.