Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LUTTER CONTRE L’ISLAMISME INTÉGRISTE, C’EST DÉNONCER LES SALAFISTES


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Repère : l’Unité de coordination de lutte antiterroriste (Uclat) comptabilise 8.250 personnes signalées comme radicalisées sur l’ensemble du territoire (note de début 2016). 900 Français sont connus comme étant partis combattre en Syrie en 2015. Au total, environ 4.000 ressortissants de pays de l’Union européenne sont partis combattre en Syrie et en Irak et 30% seraient déjà revenus. L’islamisme en France ne concerne plus seulement quelques individus mais a pris une importance quantitative.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) conteste la formule utilisée fréquemment par des responsables politiques et des journalistes qui consiste, dès que l’on évoque les terroristes islamistes, à affirmer qu’il faut «refuser tout amalgame» entre les membres des groupes terroristes islamistes et la population de confession musulmane.

Il est bien évident que l’ensemble de la population de religion musulmane n’est pas constituée de dangereux terroristes, mais il est également vrai que tous les terroristes islamistes sont musulmans.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l’analyse de la situation actuelle doit être plus fine et prendre en compte une grande diversité de situations.

L’«amalgame» serait une erreur, mais l’idée d’une séparation étanche entre la communauté musulmane et les milliers d’islamistes présents est une illusion. Schématiquement, on peut ainsi distinguer des personnes de culture familiale musulmane, non pratiquantes ; des pratiquants musulmans, respectueux des lois de la République ; et des salafistes (le salafisme étant un mouvement politico-religieux revendiquant un retour à «l'islam des origines») affichant leur refus de séparer le domaine temporel du domaine spirituel et prônant des principes de vie privée contraires à nos lois.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les mouvements salafistes constituent un terreau favorable au glissement progressif de certains de leurs fidèles vers des engagements marqués par des pratiques violentes à divers degrés. Ce glissement est attisé par les prêches de certains religieux étrangers, rémunérés par des États étrangers souvent eux-mêmes islamistes, qui prônent des pratiques religieuses touchant le domaine public comme le domaine privé (par exemple au détriment des droits des femmes) en contradiction avec la loi française.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève qu’une grande partie de ces islamistes, résidant en France, sont connus :

-d’une part, il s’agit de personnes identifiées par des élus locaux, des services sociaux, des associations locales, des enseignants des écoles, collèges ou lycées, des forces de police ou de gendarmerie en raison de plaintes, de contentieux, de propos tenus,

-d’autre part, il est question aussi de personnes ayant fait l’objet de signalement dans le cadre de la mobilisation des pouvoirs publics contre la «radicalisation islamiste».

Ces informations doivent déboucher sur des actions judiciaires dans le cadre de la loi, afin de réduire les pratiques de la mouvance salafiste en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la faiblesse de réaction du gouvernement socialiste, suite à l’identification des meneurs islamistes et des groupes constitués, et demande une plus stricte application de la loi pour réduire l’influence des groupes salafistes dans notre pays.