Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

STOP A LA GUÉRILLA URBAINE

DE LA GAUCHE ULTRA :

DÉFENDONS LES FORCES DE L’ORDRE


Télécharger la communication du MIL du 12 avril 2016

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Repères : le samedi 9 avril 2016, à l’occasion des manifestations organisées contre la loi socialiste sur le travail, plusieurs centaines de casseurs ont attaqué les forces de l’ordre : gendarmes et policiers. Des manifestants cagoulés, et souvent vêtus de sombre, ont lancé notamment des projectiles sur les forces de l’ordre en particulier : des bouteilles, des bâtons, des pierres, du mobilier urbain, des pétards. Certains casseurs ont également soulevé des grilles entourant la base des arbres pour les lancer sur les forces de l’ordre. Ces derniers ont chargé les manifestants et ont utilisé des grenades lacrymogènes. Plusieurs policiers ont été blessés. Quelques dizaines de personnes ont été interpellées par la police. Ces violences se sont produites à Paris, Nantes, Rennes et Toulouse.


Les auteurs de cette guérilla contre les forces de l’ordre sont des militants de la gauche ultra, de jeunes délinquants cherchant la bagarre et la destruction des biens ; parmi eux il y a aussi des lycéens et des étudiants. Ces casseurs sont à l’affût de tous les pillages (commerce, banque). Près de 50 ans après mai 68, certains de ces manifestants souhaitent faire revivre le mythe de l’émeute et pouvoir dire «je me suis battu».


L’usage des nouvelles technologies de l’information change la présentation des événements. La photo prise ou la vidéo filmée avec un simple smartphone et diffusée de manière immédiate sur les réseaux sociaux vient changer l’image des événements offerte à l’opinion.

-D’une part, ces images génèrent un potentiel supérieur de manipulation à des fins de propagande. Des images peuvent être réalisées par les témoins, les journalistes, des curieux. Par exemple, ces images peuvent montrer exclusivement une charge des forces de l’ordre en occultant les raisons de celle-ci.

-D’autre part, inversement, il est également possible de montrer les casseurs attaquant les fonctionnaires de police ou les CRS en direct, et de mettre ainsi en évidence devant l’opinion les agressions dont la police est victime.


Les organisations de gauche extrême cherchent à remettre à l’ordre du jour la thématique des «violences policières» reprenant une manipulation classique. Dans les faits, on pourrait dire qu’«ils cherchent un martyr». La provocation d’affrontements ouvre la possibilité de pouvoir communiquer sur tel manifestant blessé. Elle peut, au minimum, permettre de faire campagne contre la condamnation de personnes interpellées.


Au sein de la gauche ultra, on voit réapparaître une rhétorique usée dirigée contre «la violence d’État » c’est-à-dire «contre un système qui privilégie le sécuritaire ou le social». Cette formulation synthétise «la lutte contre la loi d’urgence» et celle engagée contre l’adoption de la loi socialiste sur le travail.

Leur argumentation mérite d’être connue. Ils affirment que :

-«Le pouvoir en place effraye et punit pour contenir physiquement la colère»,

La violence et les abus de pouvoir de la police sont une constante dans les quartiers»,

-«La répression meurtrière est désormais une constante républicaine»,

«La seule chose qui reste au pouvoir en place pour tenir son rang c’est l’usage de la force», 

La conscience que la répression aveugle de s’abattre sur chacun est un fait établi pour toute génération».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les actions violentes menées contre les forces de l’ordre et la campagne «anti-police» relayée aujourd’hui par les groupes de la gauche extrême.

Le slogan et la chanson «Tout le monde déteste la police» synthétisent la campagne de l’ultra gauche développée depuis plusieurs années à l’occasion de différentes manifestations violentes que ce soit autour de Notre Dame des Landes (44), à Sivens (81) ou à Calais (62).


Ces slogans «anti-police» interviennent dans un contexte moins porteur qu’à l’accoutumée dans la mesure où la population s’est rapprochée très étroitement des forces de l’ordre dans le contexte des crimes de guerre perpétrés par des terroristes islamistes à Paris ou à Bruxelles.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les objectifs de ces militants de la violence qui infiltrent les manifestations organisées par la gauche. Ces militants incitent à la violence contre les policiers et les gendarmes et essayent d’obtenir la transformation de simples manifestants en «combattants de rue».


Ils aspirent, non pas au retrait de la loi socialiste sur le travail, mais à occuper des lieux ou à bloquer l’entrée de lycées ou d’universités afin de «conquérir des territoires» pour constituer des bases d’actions (jeu de go), à remobiliser de militants de gauche ultra (anarchistes, autonomes, zadistes, etc) et à recruter de nouveaux militants attirés par l’action.


Cette nébuleuse de la gauche ultra s’appuie sur l’utilisation des réseaux sociaux pour disposer d’une réelle mobilité lui permettant d’intervenir en début ou en fin de manifestation comme en sortie du cortège. Ils présentent un danger croissant pour les forces de l’ordre comme pour les manifestants.


Ils ne sont encore que plusieurs centaines voir plus dans certaines villes, mais dans le contexte d’affrontement en marge d’une foule de manifestants, il est à craindre qu’ils n’entraînent un nombre plus important de jeunes et de chômeurs.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il importe de neutraliser les éléments responsables de cette nébuleuse violente avant qu’elle ne prenne une importance croissante dans les semaines qui viennent, comme cela a pu déjà avoir lieu dans le passé.


Les forces de l’ordre ne doivent pas être mises dans des situations intenables faute de décisions appropriées du ministre socialiste de l’intérieur et du gouvernement. Et c’est le cas depuis plusieurs semaines où les hautes autorités demandent la passivité des forces de l’ordre. Il suffit de regarder le reportage de ces fonctionnaires de police qui reçoivent une pluie de projectiles sans jamais avoir l’ordre de réagir et de poursuivre les casseurs.


C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une pétition de soutien aux forces de l’ordre (police-gendarmerie) ainsi que plusieurs campagnes militantes sur les thèmes : «GUÉRILLA URBAINE, CASSEURS : TROP C’EST TROP», «LE MIL SOUTIENT POLICE-ARMÉE», «JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE» er relance une ancienne campagne «STOP À LA GUÉRILLA URBAINE».