Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

ÉTAT PS, LE POUVOIR ACCAPARÉ


Télécharger la communication du MIL du 31 mai 2016

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François Hollande, dès sa victoire en 2012, a choisi de constituer un gouvernement composé uniquement de membres du Parti socialiste, à l’exception de quelques rares postes secondaires accordés à des radicaux de ‎gauche et à des écologistes. Les gouvernements successifs ont été composés selon le même principe avec des membres du Parti socialiste, sans ouverture à des experts ou des personnalités de la société civile. C’est pourquoi ces gouvernements ont légitimement pu être désignés comme des «gouvernements socialistes».


A un second niveau, le Premier ministre, comme les ministres du gouvernement socialiste, ont procédé à des nominations, aux postes de responsabilité, de hauts fonctionnaires ou de personnalités appartenant exclusivement à leur courant politique PS, ou réputées très proches de celui-ci, à de très rares exceptions près. De trop nombreux hauts fonctionnaires, non marqués à gauche, ont été mis en retraite ou dans des placards.


Au terme de plus de quatre années de ce quinquennat, l’appareil d’État de la France est occupé par une population homogène de membres du PS et de proches de celui-ci ainsi que d’une proportion importante d’anciens de la promotion Voltaire à l’ENA, celle de François Hollande.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que François Hollande a mis en place un État PS pour pouvoir tout contrôler.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le président de la République n’a pas tenu ses promesses concernant le contrôle sur la nomination des hauts fonctionnaires et des responsables des organismes dépendant de l’État.


En effet, lors de la campagne de l’élection présidentielle de 2012, le candidat François Hollande dans «Mes 60 engagements pour la France» annonçait : «Je veux une république exemplaire». Il affirmait notamment : «J’augmenterai les pouvoirs d’initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables». (Mesure 48) et plus loin «La désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État ou du gouvernement» (Mesure 51).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le scandale du passage, trop fréquent, de hauts fonctionnaires de l’État PS à la tête d’entreprises publiques comme à la direction d’entreprises privées. La persistance de cette pratique conduit évidemment à de possibles conflits d’intérêts. Aucun frein n’a été mis en place pour éviter ces risques majeurs et respecter l’éthique de la fonction publique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère, qu’en cas d’alternance politique en 2017, compte tenu des excès intervenus dans les nominations, l’État PS devra être démantelé.