Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

DANS LE PRIMAIRE, APPRENONS AUX ENFANTS LE FRANCAIS PLUTOT QUE L’ARABE


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Repères : Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l'Éducation, a déclaré sur BFMTV : «L'enseignement de l'arabe se fera dès le CP, dès qu'on aura les moyens pour le faire».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la déclaration de Najat Vallaud-Belkacem, car elle laisse supposer que, sous réserve de moyens humains nécessaires (mais non existants), des classes de langue arabe pourraient voir le jour dans les écoles primaires.

Dans le contexte actuel de la société française, cette initiative, si elle voyait le jour, conduirait automatiquement au renforcement d’un communautarisme musulman dans les écoles, dès l’enfance. Elle déboucherait sur le regroupement d’enfants issus de familles de tradition musulmane dans les écoles.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, dans les écoles, la priorité doit être accordée à l’enseignement du français pour atteindre en fin de cycle un niveau indispensable dans la maitrise de l’oral, de la lecture et de l’écrit. Les résultats des évaluations prouvent que ce n’est pas aujourd’hui le cas pour un nombre important des élèves à leur entrée au collège en sixième. Cette priorité vaut pour tous les jeunes Français, comme pour les étrangers scolarisés en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l’intention affichée par le ministère de mettre progressivement un terme à l’«enseignement de langues et de cultures des communautés d'origine» (Elco). Il s’agit d’un dispositif né dans les années 70 qui concerne essentiellement l’enseignement de l’arabe et du turc. Il permet à des intervenants étrangers, désignés et rémunérés par leur ambassade d’origine (notamment l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie), d’intervenir auprès des élèves du primaire pour leur enseigner «leur langue et leur culture d’origine». Il est apparu que certains de ces enseignements se transforment souvent en «catéchisme islamique». Ce dispositif est scandaleux et il faut le supprimer rapidement ainsi que le principe des «langues des pays d’origine» dans le cadre de l’éducation nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’il est illusoire de vouloir diversifier les enseignements dans les écoles, et que compte tenu des objectifs à atteindre (inscrits aux programmes) et des effectifs enseignants disponibles, il est nécessaire de se concentrer sur les fondamentaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues étrangères doit prioriser l’anglais, compte tenu de l’importance internationale de cette langue. Il ne s’agit pas là d’un choix, mais d’un constat de la réalité actuelle où des secteurs entiers, du numérique à la santé, imposent la pratique professionnelle de cette langue sans même parler des activités à l’international.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’apprentissage des langues classiques (latin, grec), des langues étrangères (principalement l’allemand, l’espagnol et l’italien, c’est-à-dire des langues frontalières) ou des langues régionales à vocation à débuter au niveau du collège ou du lycée en fonction des personnels disponibles. Les autres langues étrangères (telles que le russe, le chinois, l’arabe ou des langues plus rares) sont du ressort de l’enseignement supérieur, sauf exceptions, comme le proposent déjà les universités.