Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

LE CLAN HOLLANDE PRÉPARE 2017


Télécharger la communication du MIL du 9 juillet 2016

Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page


Repère : Nicolas HULOT, qui avait dit attendre ‎la fin de l'année pour prendre position, a annoncé qu'il renonçait à se porter candidat à la présidentielle de 2017. 


L’annonce de ce retrait est un résultat significatif de la stratégie mise en place par le clan Hollande. ‎Les amis du président ont fait taire Nicolas Hulot. Les écologistes d'Europe-écologie-les-verts (EELV) perdent leur seul candidat crédible pour la présidentielle. Même si EELV parvient à organiser des primaires comme annoncé récemment, ce qui n’est pas acquis compte tenu des moyens à mettre en œuvre, le parti désignera Cécile Duflot ou un inconnu avec une perspective de 2 ou 3  % des suffrages comme ce fut le cas en 2012.


Les manœuvres du clan sont menées principalement par deux hommes : Julien Dray et Jean-Christophe Cambadèlis. Ce sont eux qui mobilisent l'ensemble de leurs anciens réseaux de la MNEF à «SOS Racisme» en passant par «Ni putes ni soumises». ‎L'un comme l'autre visent un poste de ministre pour leur fin de carrière politique. Tous les «clients»‎ de l'État-PS sont appelés à soutenir activement le candidat Hollande et son bilan : cela passe des parlementaires aux élus, aux hauts fonctionnaires, aux syndicalistes et à tous les obligés.


Par le biais des investitures aux sénatoriales de septembre et aux législatives de 2017, le clan de Hollande ‎s'assure des soutiens, des lâchetés ou des silences. 


L'incapacité des députés de la gauche du PS‎ à déposer une motion de censure contre le gouvernement à propos du recours au 49.3 pour l'adoption de la loi travail (56 signatures au lieu des 58 nécessaires) tient à des pressions individuelles réalisées en faisant appel à toutes les menaces possibles contre les députés en désaccord avec le gouvernement. 


Les structures de pré-campagnes se mettent en place avec «la belle alliance populaire» et «Hé oh la gauche» (ministres du gouvernement). La structure périphérique virtuelle mise en place par les prestataires d'Emmanuel Macron «En marche!» vise à élargir l'audience de François Hollande avec le concours de certains milieux patronaux. 


L'organisation annoncée de primaires autour du PS en janvier 2017 a comme seul but de canaliser les candidats de la gauche du PS, tenus de se présenter (5 candidats déclarés et concurrents) sans aucune chance de succès face à François Hollande. La seule candidate potentiellement dangereuse, Martine Aubry, a été convaincue de jeter le gant.


La manœuvre concerne également la candidature de Jean-Luc Mélenchon : frein aux parrainages du candidat qui doivent être tous publiés, absence de soutien du parti communiste, etc. Qui peut imaginer que le PCF ne négocie pas avec MM. Borgel et Cambadélis, les conditions nécessaires au maintien d’un groupe à l'Assemblée nationale ‎en 2017 ? Ce groupe est vital pour la survie du mouvement communiste en France. 


L'émiettement des candidatures à la gauche de la gauche-écolo-communiste, encouragée par le PS,  doit permettre d’assurer le plus haut score à François Hollande ‎au premier tour de la présidentielle. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate les manœuvres du clan Hollande et les succès déjà obtenus, à la seule exception de la relation entre le PS et les radicaux de gauche. François Hollande dispose d'une bonne équipe de politiciens et de hauts fonctionnaires efficaces, prêts à tout et présents à tous les niveaux de l’État. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la candidature de François Hollande est assurée, comme nous l'avions déjà pronostiquée, qu'il est plus habile aux calculs politiciens qu'à gouverner le pays et qu'il a toutes les chances de réussir à être présent au second tour de la présidentielle de 2017. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la sous-estimation par certains responsables politiques et commentateurs politiques du risque d'un second mandat de François Hollande. Les résultats des sondages prouvent une désaffection et déception mais n'augurent en rien des résultats électoraux à venir. 


Le contenu de la campagne du candidat Hollande contre le candidat de la droite républicaine ‎commence déjà à prendre forme (anti libéralisme et conservatisme socialiste) avant même de connaître les résultats de la primaire à droite.