Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

HOLLANDE N'A PAS COMPETENCE

À «ORGANISER L'ISLAM DE FRANCE »


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Repères : la promotion auprès de musulmanes de tenues de bain couvrant l'ensemble du corps des femmes a donné lieu à des interdictions municipales pour risques de trouble à l'ordre public. Ces mesures ont été invalidées par le Conseil d'État. 


Rappelons que des règles vestimentaires existent déjà dans les piscines publiques ou sur les plages (interdiction du naturisme hors de plages dédiées). Mais, il est vrai qu'elles ne concernent pas ces nouvelles tenues couvrant l’ensemble du corps dans la mesure où celles-ci viennent de voir le jour (création de modes récente et commerciale d'une styliste) avec la vocation provocatrice d'un islam radical portant la marque de l'asservissement de la femme.


Certaines interprétations de la religion musulmane par des radicaux conduisent à des pratiques et à des comportements contraires ‎à nos traditions, nos règlements ou nos lois.


Il semble important de rappeler ces règles ou de formaliser des non-dits afin de réaffirmer des mesures générales comme l'interdiction de la polygamie et des mariages forcés, l’interdiction des pratiques religieuses en entreprise, l'interdiction des tenues vestimentaires dissimulant le visage, le respect des droits des femmes (égalité entre femmes et hommes) dans la vie privée et publique, etc. 


Il existe un consensus dans l'opinion publique sur ces valeurs qui figurent dans nos lois et règlements. Si des zones d'ombres persistent, il faut les faire disparaître afin de pouvoir présenter une situation claire des droits et des devoirs de chacun des Français comme des étrangers résidant en France. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le projet d'une France multiculturelle dans laquelle une part de la population serait autorisée à pratiquer des coutumes étrangères, en application de la loi islamique : la charia, en contradiction directe avec nos lois. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que des dispositions générales doivent être prises au niveau national. Le débat sur ces questions ne doit pas être renvoyé à des débats locaux au niveau de chaque mairie, crèche, école, entreprise, association, etc.


Les négociations locales occasionnent des tensions et des contentieux sans fin et débouchent sur une hétérogénéité de traitement selon les lieux. Elle porte le germe de l'installation en France de territoires où les pratiques islamistes seront ordinaires. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l'État n'a en aucun cas compétence à «organiser l'Islam de France» au travers du financement public d’une fondation privée (financement évoqué de 5 millions d’euros), dont elle nommerait les responsables (dont Jean-Pierre Chevènement). Les interventions annoncées par le gouvernement socialiste dans le domaine religieux ne s’inscrivent pas dans les compétences de l’État. Elles déboucheraient sur des résistances sérieuses des milieux musulmans face à une administration para publique des cultes musulmans… De plus, cette approche ne tient pas compte de la réelle diversité des cultes et des pratiques en fonction des mosquées, des pays d'origine des imams et des interprétations variées du Coran. Pour faire image : «Imagine-t-on l’État prétendre vouloir organiser les cultes protestants ? Ou bien demain les bouddhistes ? »


À part notamment les activités des salafistes qui doivent être interdites, la responsabilité de l'État est de clarifier ou de rappeler des lois et des règles pour opposer un frein efficace au glissement d'une part de la population, de tradition ou de pratique musulmane, ‎vers une radicalisation islamiste en France.