Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

SOUS LA GAUCHE, EXPLOSION DES VIOLENCES


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Repères : les rassemblements et les marches de nuit, organisés par des fonctionnaires de police, suite au choc causé par la tentative d’assassinat de leurs collègues de Viry-Châtillon, viennent concrétiser un malaise ancien et profond des membres des forces de l’ordre face à la montée du niveau de violence sur les biens, les individus et les institutions, par des casseurs, des délinquants et des criminels.


Ces dernières semaines, la multiplication d’atteintes à la sécurité publique a marqué les esprits, notamment, avec des attaques d’établissements scolaires (agressions d’enseignants, de personnels de direction, jets de cocktails Molotov sur les collèges, etc.), des agressions de médecins et de personnels de santé aux urgences des hôpitaux, des attaques de sapeurs-pompiers (lors d’incendie de voitures), des embuscades de patrouilles de police (comme à Viry-Châtillon), des émeutes dans plusieurs «quartiers prioritaires», des attaques dans les transports (un bus enflammé). Cet ensemble d’événements «ponctuels», intervenus sur une courte durée, produit une situation globale de crise. Il traduit une augmentation du niveau de violence d’une petite fraction de la population, dont des jeunes et des mineurs.


Les membres des forces de l’ordre interviennent régulièrement sur des actes de violence à l’égard des biens, des citoyens ou des institutions. En se mobilisant lors de rassemblements et de marches, ils traduisent leur refus de subir la situation actuelle qui met en cause leur métier et leurs fonctions qui sont d’assurer la sécurité publique. C’est pourquoi ce mouvement s’exprime en dehors des organisations syndicales et a, avant tout, une dimension citoyenne.


Comme le problème dépasse celui de la Police nationale elle-même, la réponse à apporter ne peut se limiter à la livraison de nouveaux matériels, promis mais jamais fournis, ou à une simple réorganisation des missions. Les mesures techniques peuvent s'avérer utiles, mais elles ne suffiront pas. Ces actes de violence, d’un niveau croissant, pratiqués par une frange de marginaux, de délinquants et de criminels, sur l’ensemble de nos concitoyens, a atteint un niveau de rupture avec l’agression organisée de personnels des forces de l’ordre dans le but de «tuer des flics».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les réponses à apporter à l’insécurité et à la montée du niveau de la violence dans la société doit être considérée dans son ensemble et donner lieu à une réponse politique globale. Celle-ci comprend notamment la prévention et la répression efficace (et notoire) des auteurs de violences, la modification des modes de présence et d’interventions des forces de l’ordre sur le terrain, la pratique des juges, le rétablissement des peines plancher, une meilleure politique pénitentiaire (jamais mise en œuvre), mais aussi une politique éducative et sociale participant davantage à la paix civile par la promotion de l’ordre et du respect de la nation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la responsabilité de MM. Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et François Hollande qui ne sont pas arrivés à réunir les conditions de la paix civile en France ces dernières années. La situation actuelle traduit l’incompétence politique et l’impuissance du gouvernement socialiste. Leur tactique a consisté, depuis le début, à «cacher la poussière sous le tapis», mais aujourd’hui, cette politique de l’autruche vient d’atteindre ses limites. Le laisser-aller et la non-intervention généralisée débouchent sur une crise grave ressentie par les policiers et par les citoyens. Cette responsabilité doit être reconnue et les responsables doivent changer pour prendre en charge une nouvelle politique, dès maintenant avec des démissions, ou dans 6 mois avec l’alternance.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle, une nouvelle fois, les citoyens à soutenir publiquement les forces de l’ordre pour que s’opère une synergie sans faille entre toutes les forces de l’ordre (police nationale, gendarmerie, police municipale) et la société toute entière face aux marginaux violents, aux délinquants et aux criminels.