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PMA SANS PÈRE : LA GAUCHE À LA MANOEUVRE


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Repère : Le programme présidentiel de Macron prévoyait explicitement, dans son chapitre «Familles et société», l’ouverture de la PMA aux couples de femmes : «Nous sommes favorables à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes.» (Objectif 2 : poursuivre l’avancée des droits).


La ministre de la Santé en juillet puis la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes en septembre ont annoncé qu’une loi ouvrant la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes, c’est-à-dire la «PMA sans père», serait proposée au Parlement en 2018, «probablement» dans le cadre de la révision de la loi bioéthique. Des «états généraux de la bioéthique» sont effectivement prévus et porteront sur toute une série de sujets : euthanasie, adoption par des personnes de même sexe, PMA sans père, recherche sur l’embryon, utilisation du sang de cordon ombilical, etc.


Cette annonce en faveur de la légalisation de la «PMA sans père» correspond à un engagement électoral du candidat Macron lors de la campagne présidentielle de 2017. Cette mesure vise à poursuivre la démarche amorcée par l’adoption, par Hollande et la gauche, du mariage homosexuel, par un encouragement à l’homoparentalité par l’utilisation de la PMA, la GPA ou l’adoption.


En France, l’assistance médicale à la procréation (AMP) est réservée aux couples non-homosexuels. Elle a pour objet de remédier à l'infertilité d'un couple ou d'éviter la transmission d'une maladie grave à l'enfant ou à un membre du couple. Elle ne doit en aucun cas être confondue avec la «PMA sans père». En généralisant le fait de «produire» volontairement un enfant dans le cadre d’une insémination, par donneur inconnu, à une femme seule (ou en couple lesbien), conduit à mettre au monde un enfant qui n’aura pas de père par construction. Cet enfant se trouvera dans une situation porteuse de problèmes notamment psychologique, psychique, d’identification et de place dans la société. Le cadre naturel du bon développement d’un enfant se situe au sein d’un couple composé d’une mère et d’un père.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’oppose à l’ouverture de la PMA aux femmes seules ou aux couples de femmes, dans la mesure où cette méthode a pour conséquence de «produire» un enfant sans père et que cette procréation d’un enfant va radicalement à l’encontre des droits de celui-ci. La «PMA sans père» pour les couples de lesbiennes ou les femmes célibataires est autorisée au Royaume-Uni, en Espagne ou en Belgique. Certaines femmes ont donc déjà recours à une intervention de PMA dans ces pays. Mais cela ne constitue aucunement une raison pour modifier notre législation nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le combat contre la «PMA sans père» est loin d’être perdu. Une part de la gauche exprime sa franche hostilité à ce mode de conception, allant de José Bové (EELV) à «Charlie Hebdo» (avec un numéro consacré à dénoncer la «PMA sans père»). Les positions au sein du gouvernement macronien sur le calendrier d’adoption de cette mesure divergent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engage à participer activement à la mobilisation engagée contre la «PMA sans père» et appelle ses adhérents à se joindre aux initiatives menées localement en ce sens.


  

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