Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

COMMENT LUTTER CONTRE L’ISLAMISME EN FRANCE ?


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Repère : Les conclusions du Rapport «La fabrique de l’islamisme» ne sont pas toutes opportunes. Des critiques font jour sur son auteur, ses intentions et sur le rôle qu’il entend jouer sur ce sujet, compte tenu de sa proximité avec Macron. Macron tarde à se prononcer, comme il l’avait annoncé à plusieurs reprises, sur la question de l’islamisme en France. Ce rapport peut donc apparaitre comme une préparation politique.


Une fois reconnus, le poids de l’idéologie islamiste en France au sein de la population de confession musulmane et l’origine étrangère des courants islamistes (lire les Communications du MIL sur ces deux points), le débat se porte sur le choix des solutions à apporter.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les propositions concernant la création d’un organisme para public de financement du culte musulman est à rejeter. Il en est de même de la production d’un pseudo «discours d’État» sur l’islam ou du développement de l’apprentissage de l’arabe au sein de l’Éducation nationale. Ces mesures ne sont pas appropriées, car il n’appartient pas à l’État d’organiser une religion, c’est-à-dire de mettre en œuvre un «concordat». Les tentatives des gouvernements successifs sont restées infructueuses (fondation, formation des imans, etc.). Il faut par ailleurs admettre que les personnes de confession musulmane ne constituent pas un ensemble homogène. Elles se trouvent réparties en de multiples groupes principalement par origine et/ou par type de pratique religieuse, allant du simple respect de traditions familiales jusqu’à une pratique radicale islamiste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) attend des «musulmans modérés» un discours pour répondre aux islamistes, car il est «essentiel de disposer d’un discours religieux musulman en français alternatif à celui, aujourd’hui dominant sur les réseaux sociaux, le discours salafiste». Il appartient à des pratiquants de cette religion de s’organiser pour arriver à ce résultat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il faut prendre des mesures pour faire face aux comportements radicaux et/ou communautaires qui portent atteinte aux lois de la République. Il faut faire respecter les lois et règlements, sans que des contraintes communautaires ne puissent pas les mettre en cause.


D’une part, le ministère de l’Éducation nationale doit se mobiliser pour mieux former les enseignants au discours à tenir sur la laïcité et leur apprendre à identifier et répondre aux manifestations de l’extrémisme religieux porté par les élèves. Une éducation civique et sociale doit réellement être assurée dans les établissements. Il faut fixer des limites dans les comportements et les attitudes des élèves, comme des étudiants : par exemple, sur l’égalité entre filles et garçons.


D’autre part, il apparaît nécessaire que l’État organise au mieux le renseignement pour savoir ce qui se passe dans la mouvance islamiste, au-delà des questions liées directement à la sécurité et à l’ordre public. On ne peut se limiter à gérer les individus identifiés comme les plus violents, tout ce qui se situe en amont du phénomène doit être bien connu pour être pris en charge. La prévention est une nécessité face au développement de groupes aux pratiques sectaires dans le cadre de la loi.


L’État se doit de continuer à améliorer la connaissance que ses agents ont sur l’idéologie islamiste, ses manifestations, ses conséquences politiques et sociales et sur l’application des lois et règlements.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la gestion de la pratique du culte musulman reste encore, directement et/ou indirectement, sous influence du Maroc, de l’Algérie et de la Turquie. Les échanges diplomatiques «vis-à-vis des pays qui financent et tentent de contrôler leur communauté d’origine tout en ayant des leviers politiques sur la France» sont fondamentaux. Sur un second plan, les financements et la propagande islamiste notamment en provenance de l’Arabie saoudite et du Qatar doivent être stoppés. Il est «de l’intérêt des musulmans d’Europe que d’échapper à l’emprise des pays d’origine et à l’emprise islamiste».


  

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