Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

POUR TENTER DE GAGNER UN ÉLECTORAT, L’EXTRÊME GAUCHE SOUTIENT DES ISLAMISTES


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Repère : Des éléments salafistes et/ou proches des frères musulmans, dont le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), ont organisé le 10 novembre 2019 une manifestation politique «contre l’islamophobie».


Cette action visait à persuader les Français, ou étrangers, de confession musulmane, qu’ils sont les victimes de notre société au travers nos lois qualifiées de «liberticides» et de l’action ou des propos de certains élus. Cette opération politique salafiste a été soutenue par des journalistes de gauche (appel initial paru dans Libération). Elle a conduit à rassembler des Français autour d’un noyau politique communautariste islamiste radical clairement identifiable par ses banderoles et ses slogans. Une foule d’idiots utiles était présente pour dénoncer des discriminations supposées, sans avoir bien compris la manœuvre des islamistes radicaux. Bilan faible : quelques milliers de manifestants pour une opération nationale, mais ayant probablement eu plus un effet «antimusulman» de par les images de la manifestation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la participation à cette manifestation à caractère islamiste de la France insoumise (LFI), dont Jean-Luc Mélenchon, de Génération.s (Benoit Hamon), du Parti communiste (Ian Brossat), du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), de Lutte ouvrière, des anarchistes de la CNT, de l’Unef, de la ligue des droits de l’homme, le tout soutenu par le patron de Médiapart. En effet, le «musulman» est considéré par l’extrême gauche comme le nouveau «prolétaire» et comme une réserve électorale. Une mouvance islamogauchiste antirépublicaine s’est ainsi affichée. La proximité idéologique entre ces «révolutionnaires» et les islamistes est troublante. À cette occasion, la gauche s’est fracturée puisque LREM, le PS et le PRG ont refusé de participer à cette manifestation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la liberté d’expression permet de critiquer une religion, ses pratiques et ses discours. Il ne s’agit pas là d’une maladie (phobie), mais de la libre réflexion et de son expression publique. La critique des mouvements terroristes islamistes (Al Qaida, groupe État islamique) et de leurs crimes est, par contre, bien fondée. La critique des États islamiques (autoritaires ou totalitaires comme l’Iran) est un devoir pour les démocrates. La condamnation des discours, mettant en cause les lois de la République française et ses valeurs (égalité femme-homme), est naturelle. La logique des promoteurs de la «lutte contre l’islamophobie» vise à interdire la possibilité de ces critiques et à instituer une censure de la parole dans le champ public. Le noyau dur islamiste en France prétend imposer progressivement des règles à la population musulmane. Sa revendication est purement politique sous des symboles (port du voile) et un discours pseudo-religieux. La présentation de listes communautaires aux élections municipales illustre bien le caractère politique de ces groupes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les Français, ou les étrangers résidant en France, de confession, ou simplement de culture musulmane, risquent de devenir les otages de cette nébuleuse salafiste. Il convient de dénoncer les campagnes de prosélytisme islamiste, mais aussi, les menaces qui visent leur mode de vie à la «française». C’est pourquoi nous félicitons tous ceux qui affirment chaque jour leur adhésion à la République française et à ses valeurs, car ils prennent des risques à le faire. Les islamistes radicaux sont porteurs de violence à l’égard de leurs coreligionnaires.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la critique doit être bien ciblée contre le projet politique salafiste. Tout propos contre les personnes de confession musulmane, qui pourrait être ressentie comme favorisant un sentiment de «haine à l’encontre des musulmans», doit être rejeté. C’est en effet le plus sûr moyen pour pousser certains de nos concitoyens dans les bras des islamistes radicaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’absence d’un discours politique suffisamment clair de Macron pour faire face aux risques d’islamisation radicale d’une fraction de la population française.