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Une communication du MIL

LA FRANCE EST MENACÉE PAR LES TERRORISTES ISLAMISTES ET LES FLUX MIGRATOIRES


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La France est menacée à la fois par le terrorisme islamiste et par les flux migratoires. Ces deux menaces sont étroitement liées aux tensions ou guerres dans des pays étrangers.


UNE LOGIQUE DE GUERRE SE DÉVELOPPE EN MÉDITERRANÉE.


Une logique de guerre progresse au sud-est de la France, en méditerranée et au Moyen-Orient. Elle est portée par trois régimes autoritaires : l’Iran, la Russie et la Turquie, dont les logiques politiques et stratégiques ne sont pas celles des démocraties occidentales. La Russie et la Turquie développent leur présence militaire, et leur implantation physique (ports, bases aériennes, etc.), autour de la méditerranée avec des projets qui leur sont propres.


En Syrie, l’armée russe a maintenu au pouvoir le syrien Bachar El Assad. Elle se trouve face à l’armée turque, et à ses alliés arabes, qui occupent le nord-ouest du pays. Les populations civiles sont bombardées. Les accrochages militaires se multiplient. Ils peuvent déboucher demain sur une véritable guerre. Sans compter que les milices islamistes iraniennes en Syrie se mêlent au jeu, incitant des répliques israéliennes ponctuelles.


En Libye, la Turquie vient d’envoyer du matériel militaire, des milices arabes (sunnites) et des troupes régulières turques pour défendre le régime réfugié à Tripoli, qui s’effondre face à la poussée des forces de l’est, soutenue, entre autres, par des milices russes.


La république islamiste d’Iran, pour sa part, positionne des combattants et mène des opérations en Afghanistan, en Irak, à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen pour élargir sa zone d’influence (chiite). Elle cherche aussi à se concilier d’autres alliés dans le golfe persique sur la base des minorités arabes chiites en Arabie. La république islamiste d’Iran vise très officiellement la destruction de l’État d’Israël. Elle vient, d’ailleurs, de reprendre la production de matériaux lui permettant de se doter de l’arme nucléaire !


Le point commun de ces trois régimes autoritaires est qu’ils mènent des opérations militaires extérieures, alors qu’ils connaissent des problèmes économiques internes, qu’ils ne sont pas à même de résoudre. Leurs aventures militaires ont à la fois une fonction de politique extérieure, mais surtout servent leur politique intérieure en contribuant à faire taire leurs oppositions politiques. En effet, ces régimes sont autoritaires, mais pas encore totalitaires. Des oppositions demeurent même si elles sont réprimées.


LA FRANCE POURSUIT SA LUTTE ACTUELLE CONTRE LE TERRORISME ISLAMISTE


Suite au départ des États-Unis, la France a dû abandonner, pour l’essentiel, le théâtre syrien, où elle a participé activement aux combats contre les terroristes du Groupe état islamique (GEI). Mais à l’occasion de la crise irakienne actuelle, les combattants du GEI se renforcent progressivement. Cela posera mécaniquement un problème à terme.


Sur un autre front, depuis des années, la France mène une guerre contre le terrorisme islamiste au Sahel, visant à éviter la constitution d’un «territoire islamiste». Cette menace évolue, mais reste très forte. La France a malheureusement perdu une grande part du soutien des États-Unis. Par contre, elle a heureusement obtenu la réaffirmation du soutien actif des États africains concernés directement ou indirectement. Elle bénéficie de la participation de pays de l’Union européenne, même si cela est assez limitée. La guerre, qui est engagée, se poursuit simplement à hauteur des moyens de la France sur une zone géographique désertique et immense. Elle a un effet de blocage, sans perspective de victoire rapide.


UN RISQUE DE NOUVELLES VAGUES MIGRATOIRES MASSIVES SE PRÉCISE


Aujourd’hui, ces crises renforcent le risque de vagues migratoires massives vers l’Europe et la France : celle de Syriens, via la Turquie, et celles d’Africains, via la Libye. Un million de Syriens auraient déjà été déplacés ces dernières semaines, suite aux bombardements russes en Syrie du Nord-ouest, provoquant une grave crise humanitaire, reconnue par les ministres des affaires étrangères européens, dont la France et l’Allemagne. La forte pression migratoire actuelle sur les iles grecques de la mer Égée illustre cette montée de la tension.


De son côté, la Libye reste la base des trafiquants d’êtres humains (dénommés «passeurs de migrants» par les médias) vers l’Europe. Ce trafic est possible en l’absence d’une quelconque structure étatique dans ce pays.