Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

NOUS COMBATTONS, AUSSI, LA NOUVELLE GAUCHE - ÉCOLOS-BOBO


Télécharger la communication du MIL du 11 septembre 2020

Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page


Repère : «L'écologie, historiquement, est irriguée par des valeurs et les principes de gauche. Moi la gauche, c'est ma famille» a déclaré Yannick Jadot (EELV) qui se prépare pour la présidentielle en 2022.


Le terme «écologie» est employé de manière très large en ne désignant pas toujours la même chose. Or, il est porteur de graves risques de confusion. Par exemple, quand Macron évoque dans un discours une «reconstruction écologique sociale et solidaire», il participe largement à la confusion.


D’un côté, il existe un consensus pour mener des politiques de préservation de l'environnement (lutte contre la pollution, économie d’énergie, nourriture, etc.) et du patrimoine en France. Ce consensus est accompagné de débats sur les moyens budgétaires à dégager et sur le calendrier des mesures à prendre.


De l’autre, il existe une nébuleuse politique d'écolo-radicaux proches de l'extrême gauche, qui défendent une idéologie politique post marxiste. Le parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) en est l'expression politique. Il est entouré d'associations françaises et internationales (par exemple, «Extinction rébellion») qui professent des opinions dangereuses pour notre pays. La couleur verte de ses responsables est une tenue de camouflage d'écolo-radicaux qui menacent notre société. Leurs intentions tiennent autour d'une idée : la décroissance. Cette idéologie se traduit de manière concrète par des idées et des actions de terrain comme l’arrêt du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et, maintenant l’arrêt de la construction d’un nouveau port à Nantes ; interdiction progressive de la circulation automobile dans le cœur des métropoles ; campagne contre la constitution de réserves d’eau pour les agriculteurs qui est une nécessité face aux sécheresses ; défense de conditions menant à la réduction de la production agricole, en particulier de la production de viande ; opposition au nucléaire, pourtant à l’origine d’une énergie sans CO2. Enfin, EELV exprime de plus en plus des positions autoritaires dans son programme et son discours car maintenant il prône l’interdiction.


L’idéologie de la décroissance repose sur une critique radicale de l’activité humaine, voire de la croissance de la population. Elle vise la réduction de la production dans tous les domaines. Elle appelle à une réduction des besoins humains pour y parvenir. Sa critique s'inscrit dans celle du productivisme des années 1930. Elle succède à celle du capitalisme, puis de la société de consommation, menée pendant les années 1960.


Les responsables les plus modérés de cette famille politique, à l’histoire complexe, ne font plus partie d’EELV. Il ne reste à EELV que le noyau dur. À droite, comme dans une partie de la gauche, s'exprime une totale hostilité à l’idée de la décroissance économique et à cette nébuleuse politique extrémiste. Mais le combat n'est pas clair et beaucoup de citoyens peuvent être piégés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), est pour une politique de croissance économique : du progrès technologique, de l’emploi, de la sécurité, de la santé, de la suffisance alimentaire. Seul le développement économique permet la protection de l’environnement.


Par conséquent, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère EELV et ses alliés politiques (Génération.s, et demain le Parti Socialiste) comme des ennemis politiques. Lors des futures élections régionales, EELV vise à se positionner en tête de la gauche, afin de pouvoir fusionner avec des forces socialistes devenues supplétives pour conquérir des Régions, actuellement gérées par la droite républicaine, comme Auvergne Rhône-Alpes (ARA) ou l’Ile-de-France (IdF).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’EELV n’a pas, a priori, les moyens de ses ambitions. Le parti a peu d’adhérents, une implantation faible en dehors des métropoles, un nombre de responsables limités, une absence de réponse aux questions prioritaires pour les français (sécurité…). Mais EELV profite d’un soutien de nombreux journalistes, proche de l’extrême-gauche. Elle profite d’un effacement volontaire du PS et du maintien de LREM comme un parti fantôme. Ce vide combiné à un soutien potentiel d’un électorat bobo «vert» peut lui offrir un créneau. L’actuel secrétaire général d’EELV, Julien Bayou, a été élu sur une motion intitulée : l'«écologie au pouvoir».