Mouvement Initiative et Liberté

www.lemil.org

Une communication du MIL

TERRORISME ISLAMISTE, MACRON DOIT LAISSER AGIR LES SERVICES


Télécharger la communication du MIL du 21 septembre 2020

Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page


Repère : 8.132 personnes sont à ce jour inscrites au FSPRT (fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) a déclaré le ministre de l'Intérieur.


La menace terroriste islamiste, d'origine sunnite, demeure le principal risque pour la France. Elle reste extrêmement élevée. Le sujet revient au premier plan de l’actualité, dans le contexte du procès des complices des attentats en janvier 2015 de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.

La défaite militaire du Groupe État Islamique (GEI) a atténué le risque d’opérations terroristes téléguidées par l’Irak ou la Syrie. Cela n’empêche pas qu’il faut maintenir toutes les actions de prévention nécessaires (renseignement et actions).


La menace provenant de projets d'actes terroristes élaborés sur le territoire (menace endogène) est la plus forte. Les acteurs peuvent être des groupes ou des individus (meurtres au couteau). La propagande en faveur de groupes terroristes se poursuit, avec en arrière-plan, des vétérans du «Jihad». Elle est portée par les discours des partisans d'un islam radical (pas forcément terroristes eux même). Ces propos sont tenus au niveau de certains quartiers, de certaines villes et sur les réseaux sociaux.


La menace représentée par des individus adeptes d’un islam politique radical est une préoccupation croissante pour les services de renseignement et les forces de l’ordre, qui devraient pouvoir être en mesure d’assurer le suivi de plus de 8.000 personnes inscrites au FSPRT !

La libération prochaine des 500 détenus, en lien avec la mouvance islamiste, a été annoncée par le ministre de l’Intérieur, s’y ajoute celle de 700 détenus de droit commun «susceptibles de radicalisation». En 2020, 45 détenus pour des faits d'association de malfaiteurs terroristes ont été libérés. En 2021, cela sera le cas de 63 terroristes islamistes condamnés. Le ministre de l’Intérieur a dû reconnaitre un «défi sécuritaire majeur».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’inquiète de la situation présente. Les chiffres officiels ne comptent que les personnes identifiées. Une nébuleuse islamiste en France, dont certains sont de retour du Moyen-Orient, vient sans doute augmenter ces chiffres.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron et Darmanin présentent la lutte contre le terrorisme islamiste était une «grande priorité du gouvernement» mais que les réponses qui sont apportées semblent insuffisantes. Par exemple, l’augmentation des moyens humains reste faible au niveau de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elle devait voir ses effectifs augmenter de 1.260 postes de 2017 à 2022 et ce n’est pas le cas pour le moment.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que plusieurs états islamistes (Turquie, Iran) sont susceptibles de soutenir des projets terroristes en France ou contre les intérêts Français.

La tension entre la France et la Turquie (sunnite) : en Syrie (occupation de poches au nord), en Libye (intervention autour de Tripoli) et dans les eaux grecques et chypriotes laisse courir un risque compte tenu du soutien implicite de la Turquie à des groupes islamistes.


Par ailleurs, le soutien apporté par la France à la survie du Liban, se heurte aux intérêts de l’organisation terroriste chiite libanaise Hezbollah, soutenue par l’Iran, ce qui peut impliquer des risques qui doivent être pris en compte.


Enfin, la France poursuit, à juste titre, ses actions de lutte contre des groupes terroristes islamistes sur plusieurs zones à l’étranger (OPEX). Elle subit des attaques et attentats comme au Sahel.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle donc le risque important d’attentats islamistes pouvant toucher la France ou les intérêts de la France. Et ceci même si tout est fait pour faire oublier ce risque réel.