Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

Présidentielle 2027 : POUR UN RASSEMBLEMENT DES DROITES AUTOUR D’UN CANDIDAT GAULLISTE


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Être de droite se caractérise d’abord par un rejet des forces et des idées de gauche. C’est-à-dire, d’une part, sur un rejet de Macron et de sa politique sociale-démocrate, d’autre part, sur une dénonciation des socialistes toujours à l’affût et, enfin, sur une opposition frontale avec les forces d’extrême-gauche, c’est-à-dire les insoumis, les communistes, les écolo-radicaux, les trotskystes et les diverses ultras gauches.


Les principales convergences qui existent entre les partis politiques représentés au parlement et les divers groupes politiques de droite (micro-partis, clubs politiques, fondation, associations, partis pour la carrière d’un ex-élu) portent sur des adversaires et des ennemis communs. Il faut bien reconnaitre que la droite, à part les gaullistes, n’a jamais eu vocation à disposer d’une idéologie précise et installée. Tout le contraire des gauches socialistes, marxistes, écologistes, qui vivent sur la base d’ensembles idéologiques précis, formulés dans des ouvrages comme déclinés à la tribune de leurs congrès (même si leur contenu est parfois fluctuant en fonction des années et du vent).


La droite est un état d’esprit basé sur la défense de certaines valeurs fondamentales. La droite partage des valeurs communes comme la souveraineté nationale, l’identité française (la tradition, la famille, la culture, la patrie, la nation, la terre et les morts), l’ordre et la sécurité intérieure, la défense des frontières, l’équilibre financier de l’État, l’objectif de la croissance économique du pays et de l’emploi, l’indépendance nationale (agricole, industrielle et énergétique), le contrôle de l’immigration, le rayonnement international de la France. La droite dispose, aussi, des sujets de convergence même si les propositions ou formulations concrètes, des uns et des autres, diffèrent souvent assez fortement.


Mais les partis et les groupes, qui se revendiquent de droite, ont des positions opposées sur des sujets, par exemple : les affaires sociales, les règles qui régissent la société, la politique étrangère de la France. On peut citer la droite gaulliste, civique, patriote mais on peut aussi notamment citer la droite libérale, républicaine, chrétienne, conservatrice, catholique, sociale, démocrate, souverainiste, étatique, populaire, des élus, ouvrière, laïc, protestante ... , sans oublier qu’une certaine partie du centre est de droite. Il y a, aussi, la droite populiste, nationaliste, identitaire, intégriste qui rejette souvent les autres droites.


Les véritables groupes d’ultra-droite extrémistes doivent demeurer hors du jeu car opposés à la République et à ses institutions. Mais il faut, aussi, dénoncer les manœuvres de Darmanin (interdiction de manifester, dissolution, etc.) visant à qualifier d’ultra des groupes qui serait «potentiellement terroristes» alors que la plupart, de toute évidence, ne le sont pas. Les menaces d’origine étrangères qui visent la France sont, d’une part, celle des mouvements islamistes radicaux et, d’autre part, les ingérences étrangères (GAFAM et autres) économiques et/ou politiques (Iran, Turquie). 


Par ailleurs, des électeurs ou des militants de droite ont pu avoir l’occasion de se poser la question d’une éventuelle stratégie politique d’union des droites à rapprocher de l’union de la gauche avec son programme commun. Plusieurs remarques doivent éclairer ce débat. Les partis politiques, relevant de la droite, ne souhaitent pas une union des droites. Il s’agit, souvent, d’une simple stratégie électoraliste pour attirer et récupérer un électorat fluctuant (électoralement parlant) qui souhaite revoir, de leur vivant, un président de droite. Le Rassemblement National (RN), qui regroupe en majorité des nationalistes, s’est engagé dans une conquête solitaire du pouvoir, comme cela a été annoncé par son président. Le refus du RN de discuter avec Reconquête d’Éric Zemmour est réaffirmé à chaque fois. Les récentes attaques de certains députés RN demandant la dissolution des groupes de militants dont certains se revendiquent identitaires et sont proches de Reconquête et de Génération Z, le montre bien. Reconquête, qui regroupe en majorité des identitaires, prône l’union des droites mais il n’a jamais appelé à voter pour des candidats RN ou LR au second tour lorsqu’il n’était plus présent sauf dans un tout petit nombre d’élection pour, parfois, des candidats en phase de ralliement.


La première difficulté est de déterminer qui profiterait d’une telle union des droites. Ensuite, il faut définir qui sera le chef et qui seront les supplétifs. Aujourd’hui, comme demain, Les gaullistes de droite ne seront jamais des supplétifs, donc, il n’y aura jamais d’une telle union.


Les Républicains (LR), qui regroupe en majorité des patriotes républicains dont un grand nombre sont gaullistes, n’ont jamais évoqué la perspective d’une union des droites mais parlent de l’union de la droite et du centre. Il s’agit là d’un pas vers le rassemblement des droites et du centre similaire au RPF ou au RPR.


Un programme commun entre ces partis semble impossible à établir car les orientations sont clairement différentes. Même si certaines thématiques peuvent sembler leurs êtres communs (sécurité/immigration). La nature des prochaines échéances électorales empêchera une éventuelle union. Lors des élections européennes de juin 2024, les différents partis présenteront des listes concurrentes pour avoir du financement, des élus (qui recevront une indemnité importante et le moyen de rémunérer des collaborateurs) et jauger leur poids. Encore là, aucune union n’est possible car les élections européennes sont à la proportionnelle. Les élections municipales, aussi, ne se prêteront aucunement à une union au premier tour, compte tenu de la position des élus sortants, sauf exceptions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se revendique donc d’être une association qui regroupe la droite gaulliste, civique et patriote et qui a toujours été au carrefour des droites sans jamais se présenter à des élections, ses membres, depuis la création, sont très majoritairement non adhérent, ou ancien adhérent, d’un parti politique (à 60%). Aujourd’hui, 37.6% indiquent être actuellement adhérent de LR, 2.4% indiquent être adhérent d’un autre parti (RN, RE, UDI et DLF). Il faut maintenir et développer un dialogue entre tous à l’exception des anti-gaullistes d’hier et d’aujourd’hui. Mais ce dialogue ne peut être qu’un dialogue et non une entente, ni un programme commun, ni une union. Pour l’élection présidentielle de 2027, chaque famille politique présentera son propre candidat et au second tour comme au premier, les Français seront libres de choisir le candidat le plus capable de défendre et de redresser la France. L’objectif de Macron et des gauches, est de promouvoir pour l’élection présidentielle, comme à chaque fois, une candidature d’ultragauche et une candidature nationaliste et identitaire afin de se faire élire par défaut au deuxième tour et de continuer l’action de destruction des valeurs fondamentales de la France.


La priorité du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demeure le combat contre la gauche social-démocrate et contre la gauche marxiste, tout en défendant des valeurs gaullistes de droite. Nous sommes le gaullisme au carrefour des droites, c’est-à-dire le Rassemblement du peuple Français.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite qu’un candidat gaulliste puisse, en 2027, rassembler un maximum de Français pour remporter cette élection. Il pourrait engager une nouvelle période politique. C’est pourquoi nous prônons un rassemblement des droites en faveur d’un candidat gaulliste, si possible issu de la droite républicaine, dès le premier tour pour qu’il l’emporte au second d’une manière claire.