Le Mouvement Initiative et Liberté :

Pourquoi ? À quoi sert-il ?

sa création, ses objectifs et ses principes d’organisation


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Association de fait dès février 1981, le Mouvement Initiative et Liberté a commencé à apparaitre à l’occasion de distribution de tracts signés des «Groupes Initiative et Liberté (GIL) du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) et à faire ses premiers adhérents.


Son passage d’association de fait à une association déclarée et régie par la loi de 1901 sur les associations est décidé le 17 novembre 1981 pendant la première législature de ce qui était alors l'union de la gauche. Le dépôt à la préfecture de Paris a été fait le 16 décembre 1981.


Il s'agissait d'empêcher que les socialo-communistes, après s'être emparés du pouvoir politique, ne mettent définitivement la main sur les esprits et sur les structures de notre pays. Il n'existait pas d'organisation adaptée à ce genre d'action : c'est ce vide que le MIL a voulu combler.


Il est au service de la France. Il se revendique comme étant la droite civique, gaulliste et patriote et il regroupe des patriotes de toutes les origines politiques, car l’engagement du MIL est au service de la France. Le MIL représente une force militante réelle dans le paysage français. Force qui regroupe des personnes dont beaucoup n’ont pas forcément un engagement ou ne se reconnaissent pas ou plus dans un parti politique mais tous défendent une certaine idée de la France. Comme tout mouvement vivant, nous avons, dans un passé lointain, subit des tentatives de déshabillage, de saucissonnage, certes certains esprits faibles peuvent être, un temps, réceptif à des avantages, des prérogatives de garde-barrière ou des phantasmes ou honneurs d’un instant, mais l’immense majorité est toujours restée fidèle aux principes défendu par le Général Charles de Gaulle et le MIL, au service de la France.


Le symbole qui caractérise le M.I.L. comme étant la droite civique, gaulliste et patriote est la croix de lorraine au centre d’une cocarde française. Cela plaît à beaucoup mais déplaît à certains, y compris parmi ceux qu’on aurait pu croire gaullistes.


L’article 4 des statuts du MIL précise son objet social : «L'Association a pour objet de défendre et de promou­voir une organisation de la société française fondée sur l'initiative personnelle des citoyens et inspi­rée par les valeurs civiques, patriotiques, gaullistes, culturelles, morales et spirituelles de la civilisation française, de façon à réaliser les conditions du dévelop­pement de la véritable liberté. Elle affirme son attachement à la défense de la Na­tion, de l’identité nationale, des personnes et des biens et aux droits et libertés essentiels, à savoir entre autres le droit de propriété, la liberté d'entre­prendre, moteur du progrès économique et social et facteur d'épanouisse­ment humain, la liberté d'expres­sion pour toutes les opinions, dont la société doit affirmer le prin­cipe et garantir l'exercice, la liberté effective de l'en­seignement, condition du res­pect des consciences et des croyances, la sécurité des per­sonnes et des biens. Elle dénoncera toutes les atteintes portées à ces droits et libertés».


Le MIL est personne morale associée (PMA) à l'UMP depuis 2002. Il était, auparavant, depuis 1992, mouvement associé au RPR. Cet accord avec l’UMP lui permet d’avoir dix représentants du MIL au sein de son conseil national afin de faire entendre notre voix. Le MIL revendique sa totale indépendance avec les partis politiques. L’organe de décision du MIL est son bureau national. Ce dernier choisit ses thèmes de campagne, ses actions, son organisation … sans aucune intervention extérieur.



Le MIL n'est pas un parti politique, il ne présente donc pas de candidats car son action est civique, gaulliste et patriote mais il se réserve la possibilité de soutenir des candidats ou des listes qui lui paraissent défendre le mieux les objectifs qu’il poursuit au service de la France. Le M.I.L. ne s'interdit pas d'inter­venir dans la politique au sens large, dès lors qu'il consi­dère que l'es­sentiel est en jeu. Résolument situé à droite et d’inspiration gaul­liste, le M.I.L. est ouvert à tous les hommes et femmes de bonne vo­lonté qui, dans un esprit civi­que, sont ré­so­lus à consacrer leur ac­tion au service de la France. Il fait entendre sa voix lors des consul­ta­tions électora­les ma­jeures pour dire ce qui lui semble être l'intérêt de la nation. Il con­damne avec force ceux qui, affec­tant de renvoyer dos à dos la droite et la gauche, font en ré­alité le jeu de la gauche. Les partis politiques ont leur rôle à jouer, in­dis­pensable dans une so­ciété comme la nôtre, où la légi­ti­mité est confé­rée par l'élection. Mais l'ex­périence a dé­montré que cet­te acti­vité, essentiellement é­lec­­­­to­rale, était insuffi­sante et pro­­duisait des ré­sul­tats fragiles dans la me­sure où ils n'étaient pas enra­cinés au plus profond de l'ac­tivité natio­nale. Le M.I.L. n'a donc pas de vocation po­li­ti­cienne et il ne pré­sente pas de candidats aux élec­tions mais, bien en­tendu, il soutient ceux qui lui paraissent le mieux en mesure de faire gagner la droite. Le M.I.L. s'efforce en toute occasion de rap­peler aux partis de droite et aux hommes politiques les aspira­tions de leurs élec­teurs. ainsi que les promes­ses faites à ces der­niers.


Le M.I.L. n'est pas un syn­dicat ni un mou­vement de défense d'inté­rêts socio-profes­sionnels. Il ne défend aucun intérêt caté­go­riel, si lé­gitime soit-il. Les orga­ni­sations spé­cialisées se char­gent de cette fonc­tion. Le M.I.L. peut d'ail­leurs être à leurs côtés lors­que des libertés es­sentielles sont me­na­cées dans un sec­teur pro­fes­sionnel particu­lier.


Le M.I.L. n'est pas un club. En effet, il n'entend pas seulement par­tici­per aux débats des idées en se con­ten­tant d'af­firmer des opi­nions, des con­vic­tions et des pro­po­si­tions, mais il prétend aussi et sur­tout mener des actions dans les divers secteurs de l'activité nationale.



Le M.I.L. est un mouvement de réflexion et d'action. Le M.I.L. se ré­clame de principes qu'il exprime nettement afin que chacun puis­se y ad­hé­rer ou les rejeter en toute connaissance de cause. Ces princi­pes, qui se si­tuent dans la droite ligne des idées ex­primées par le général de Gaulle, inspi­rent les ré­flexions et les analyses qu'il appli­que aux sujets im­por­tants de l'ac­tua­lité. Mais ces principes servent surtout de boussole pour indiquer le sens de l'ac­tion qui, sans cela, risquerait de dégénérer en ac­tivisme. C'est d'ail­leurs l'une des rai­sons pour les­quel­les ils sont réduits aux élé­ments essentiels. Le M.I.L. entend faire sentir son poids dans la vie natio­nale en s'ef­for­çant d'inflé­chir dans le sens des princi­pes qu'il défend les décisions prises aux divers éche­lons. C'est ce qui fait sa raison d'être et c'est ce qui jus­tifie son mode d'or­ga­ni­sa­tion.


Le  M.I.L. est un mouvement national et glo­bal. C'est aux ci­toyens de prendre en main la défense et la pro­motion d'une so­cié­té de liberté fon­dée sur l'ini­tia­tive et la res­ponsabilité per­son­nelle. Mais l'action iso­lée est inefficace, l'action limitée à cer­tains secteurs est insuffi­sante et ris­que de manquer les vrais objec­tifs. En tant que mou­ve­ment global et national, le M.I.L. s'efforce de faire ap­paraître dans les pro­blè­mes parti­culiers leur di­men­sion géné­ra­le. Il for­mule des objec­tifs, des li­gnes straté­giques et propose des thèmes d'actions coor­don­nées.


Le M.I.L. est organisé en fonction du ter­rain. Les délégations du M.I.L. sont organisées en trois types de struc­tu­res : - structure territoriale (régions, départements, circonscriptions, villes ...) - structure militante (collages, trac­tages, signature de pétitions, organisation de réunions, autres ...) - structure socio-professionnelle en fonction de secteurs d'acti­vité de natu­re et de di­mension va­riable (en­treprises, groupes d'entrepri­ses, profes­sions, grands corps de la nation, centres d'acti­vités cultu­relles, etc).


Le M.I.L. comble un vide. Il est adap­té aux besoins en pro­fondeur de la France d'au­jour­d'hui. N'étant tributaire d'au­cun inté­rêt particu­lier ni d'au­cune éché­ance électo­rale, il ne peut être tenté par des com­promis­sions ou des lou­voie­ments de circons­tance. Il en­tend donc in­ter­venir dans la vie nationale en fonction des inté­rêts perma­nents du pays. Il s'adres­se à tous ceux qui veu­lent s'engager dans une action sé­rieuse et de lon­gue ha­leine sans se con­tenter de slo­gans simplis­tes et sans por­tée.



Le M.I.L. s’exprime aussi. De nos jours, un mouvement est condamné à l’inexistence s’il n’est pas en mesure d’exprimer ses idées et les rai­sons d’être de son action. C’est pour­quoi le M.I.L. a recours aussi bien, à grande échelle, aux instruments tradition­nels de l’activité mi­litante (affi­ches, autocollants, tracts, etc…) qu’aux moyens de diffu­sion qui per­mettent de développer des analyses plus détaillées (jour­naux, brochu­res, ….). Le MIL a montré son adaptabilité à son temps en s’investissant sur internet à travers son site internet www.lemil.org et en menant d’importantes campagnes d’Emailing, des pétitions ou questionnaires sur internet, en agissant à travers le tissu associatif et professionnel du pays afin de sensibiliser un public large et varié, en diffusant des maquettes d’affichettes afin que chaque volontaire puisse imprimer personnellement et directement les thèmes de campagne qui lui paraisse le plus adapté à son environnement. Il s’agit de l’expression de l’initiative et de la liberté.



Mais alors, à quoi a déjà servi le M.I.L. dans le passé ? Le M.I.L. a contribué à combattre le communisme sous toutes ses formes (française, soviétique, chinoise, cubaine, africaine, asiatique …) et à faire prendre conscience aux Français du danger de l’action des communistes contre la France. Le M.I.L. a mené de très nombreuses campagnes contre les communistes et les socialistes en permanence et plus particulièrement lors de toutes les élections. Le M.I.L. a participé à toutes les campagnes électorales de Jacques Chirac (de 1981 à 2002) : Le M.I.L. a participé à l’organisation d’importants mailings vers les commerçants de France, la publication et la diffusion de millions de journaux et d’affiches, à la gestion et à l’animation de très nombreuses réunions publiques et déplacements du candidat, de 1994 à 2007, contribuant notamment à son élection, à sa réélection en tant que président de la République.


Depuis sa création en février 1981, le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L.) et ses militants ont notamment : lancé et développé plus de 333 campagnes militantes contre la gauche, pour les valeurs de la droite civique, gaulliste et patriote ; publié 310 numéros du journal «Vigilance et Action» et plus de 1000 communiqués de presse ; participé sous de très nombreuses formes aux campagnes présidentielles de Jacques Chirac (1981, 1988, 1995 et 2002) et de Nicolas Sarkozy (2007 et 2012) ; soutenu les listes et les candidats les plus proches de nos valeurs à l’occasion des élections législatives, régionales, cantonales et municipales depuis 1981 ; diffusé depuis le début plus de 12 millions d’affiches, plus de 15 millions de tracts, plus de 12 millions d’autocollants, plus de 7 millions de journaux ; organisé, en interne, plus de 60 colloques nationaux et plus de 8.000 réunions ; géré un nombre impressionnant de réunions politiques nationales et de déplacements de personnalités de premier plan.


Nos campagnes pour la défense des valeurs gaullistes, pour la défense de la France et de notre identité nationale, contre la gauche, contre le port de la burqa, contre l’immigration, contre le droit de vote aux étrangers, contre la dépénalisation de la drogue, contre le PACS, contre le mariage homo… sont là, aussi, pour témoigner de nos actions.

 

Le M.I.L. a mené beaucoup d’autres actions (opérations, campagnes, gestion de réunions, petites ou grandes) qu’un simple texte ne peut pas résumer. Mais voici quelques exemples :



Lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, le MIL a montré son efficacité et son utilité de mouvement d’action en contribuant notamment, à mobiliser une frange gaulliste pas forcément acquise au départ, à l’organisation des réunions publiques et des déplacements du candidat afin que tout se passe sans heurt, à faire des mailings très larges auprès d’une population parfois hostile, à diffuser ses journaux appelant à soutenir le candidat de droite, à faire des campagnes militantes sur des segments de l’électorat, à organiser de très nombreuses réunions pour rassembler un public large. Le M.I.L. a donc contribué à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en 2007.


Lors de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, le MIL a montré l’efficacité de sa spécificité ainsi que son utilité. Le MIL a été amené à mobiliser une frange gaulliste. Les militants du M.I.L ont participé à l’organisation de plus d’une centaine de réunions publiques (dont quarante-quatre réunions publiques du candidat Nicolas Sarkozy, y compris les grands rassemblements : Villepinte, la Concorde et le Trocadéro) mobilisant ainsi plus de 8.000 militants bénévoles pour ces actions afin que tout se passe dans le calme. Le MIL a aussi géré, comme en 2007, des actions et campagnes militantes. Le M.I.L. a donc contribué à mobiliser un segment de droite (qui pouvait faire défaut) pour tenter de battre la gauche lors de cette échéance.


Récemment encore, en 2014 dans le cadre de la campagne pour l’élection du président de la République, le MIL a souhaité s’engager auprès de Nicolas Sarkozy afin de contribuer à l’élection d’un président de parti politique susceptible d’être capable d’amener la droite vers une victoire en 2017. Le MIL entretient, par ailleurs, d’excellentes relations avec un autre candidat à cette élection, Bruno Le Maire, avec qui le MIL avait œuvré du temps où il était à Matignon avec Dominique de Villepin. Le MIL a encore démontré son efficacité et son utilité de mouvement d’action en contribuant notamment à l’organisation de quatorze réunions publiques du candidat (sur les dix-huit) afin que tout se passe sans heurt. Ces réunions ont mobilisé plus de 850 militants bénévoles et différents.


En conclusion, le M.I.L. a fait prendre conscience à de nombreux Français de droite, qui se revendiquent d’une droite civique, gaulliste et patriote, que les candidats à l’élection présidentielle, que le M.I.L. soutenait, partageaient l’essentiel de nos analyses et de nos positions. Il va sans dire que nous pourrions écrire de très nombreuses pages sur nos réalisations et nos résultats mais nous laissons la possibilité aux historiens d’en parler… lorsque nous publierons certains éléments de notre histoire un jour… peut-être.



Mais alors, à quoi sert le M.I.L. dans la France d’aujourd’hui et de demain ? Comme nous l’avons vu ci-dessus, l’action du M.I.L. est indispensable à notre pays au moment où les partis politiques ont vu disparaître toute trace d’idéologie, au moment où les partis politiques utilisent de plus en plus des sociétés commerciales pour mener des actions antérieurement menées par les militants, au moment où ces sociétés poussent les politiques à se débarrasser des militants pour pouvoir mieux vendre leurs prestations au plus fort coût, au moment où les partis politiques préfèrent les adhérents «kleenex ou internet» car ils sont moins exigeants que les militants, au moment où les frontières entre les hommes de droite et ceux de gauche sont floues comme pour certaines idées de droite et de gauche ; le M.I.L. apparaît comme le défenseur d’une certaine idée de la France dans un monde qui change et qui oublie ses fondements, ses racines.


Le M.I.L. est représentatif d’un courant implanté à tous les niveaux en France et qui est résumé par le slogan : «la droite civique, gaulliste et patriote». Le M.I.L. a des adversaires à gauche et des non-amis dans le magma des partis de droite... Dans tous les cas, personne n’est indifférent. Depuis sa création, plus de 35.000 personnes ont adhéré au M.I.L. Tout cela est possible car nous avons une structure militante et adhérente composée de patriotes issus de toutes les couches de la société que ce soient des ouvriers, des fonctionnaires, des artisans, des commerçants, des avocats, des cadres, des employés, des agriculteurs, des juristes, des chefs d’entreprise, des élus... issus de toutes les composantes de la droite républicaine qui nous ont rejoints pour partager notre combat. Nous devons notre développement et notre survie au travail de fourmis des militants qui mènent leurs actions à tous les niveaux en appliquant le principe d’initiative et de liberté. L’histoire nous reconnaîtra…