MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 337  MAI 2016


JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE


Oui, je condamne les agressions physiques dont sont victimes les forces de l'ordre lors de la guérilla organisée par des casseurs dont un grand nombre sont des militants de la gauche extrême.


Il suffit de voir dans les reportages les porteurs de drapeaux anarchistes et autres. Ces casseurs infiltrent les manifestations organisées par les partis et syndicats de gauche, afin «d'occuper des territoires», de tenter de transformer les manifestants en «combattants de rue». Que ça soit dans la rue ou à la campagne, devant des lycées ou des universités, autour de Notre-Dame des Landes, à Sivens, à Calais, à Paris, à Rennes, à Toulouse ou  à Nantes.


Les organisations de la gauche extrême parlent de prétendues «violences policières» pour tenter de manipuler l'opinion. Le slogan et la chanson «Tout le monde déteste la police» reprises par de nombreux manifestants concrétisent bien cette manœuvre.


Policiers et gendarmes reçoivent trop souvent des pluies de projectiles. Ils sont confrontés à des combattants armés, en marge de manifestations autorisées, sans recevoir du ministère de l'Intérieur, par peur qu'un manifestant soit blessé, l'ordre d'empêcher ces situations et d'interpeller les casseurs.


Oui, je m'inquiète que les représentants de la force publique soient dans l'obligation de mettre leur vie en danger pour assurer leurs missions. Plus de 200 blessés illustrent les risques pris.


Oui, je dénonce l'inaction du gouvernement socialiste à prendre les mesures nécessaires pour neutraliser les responsables de cette nébuleuse violente de la gauche extrême


Oui, j'apporte tout mon soutien à la police et à l'armée dans l'accomplissement de leur métier pour protéger la France et les Français.


Oui, je signe et je soutiens la pétition et la campagne que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) vient de lancer sur le thème : «JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE»


Je soutiens la police (nationale et municipale), l'armée (gendarmerie) et les douanes.


Je demande que le pouvoir en place prenne les décisions afin d'empêcher les casseurs de la gauche ultra d'agir en utilisant tous les moyens en sa possession (films, vidéos de surveillance, connexion des portables, reconnaissance faciale, …) afin d'identifier et de faire cesser les nuisances.


Je demande que le pouvoir en place donne les moyens et les ordres aux forces de l'ordre afin de faire cesser ces guérillas urbaines.


Je demande l'interdiction des deux affiches de la CGT contre la police.


SI VOUS VOULEZ DéFENDRE LA POLICE ET L'ARMéE, DITES-LE EN SIGNANT L'ENGAGEMENT CI-DESSOUS ET ENVOYEZ-LE AU M.I.L :

Nom …………………………………………………………….…………………… Prénom …………………….…………………..…

Adresse ………………………………………….………………………………………………………………………………………….

Code postal ………………………… Ville …………………………………………………………………………………………….…

Portable ………………………….………  Courriel ……………..…………………………..………………@…………..……..…….


OUI, JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE.

Je désire aider à la diffusion de cette campagne du M.I.L et verse :

                          20  €     30  €        50  €     100  € ou plus

(J'ai noté que je recevrai un reçu fiscal pour tous les dons que je ferai - coût réel : 34% de la somme).

Je désire recevoir une documentation sur le Mouvement Initiative et Liberté.

Date                                         Signature


Conformément à l'article 27 de la Loi n°78-17 du 6/1/78 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, les réponses aux différentes rubriques de ce bulletin sont facultatives. Les informations qu'elles contien­nent Sont à usage strictement in­terne. Elles font l'objet d'un traitement informatique et ne peu­vent être communiquées qu'à des responsables désignés par le Bureau Na­tional. En application des articles 39 et sui­vants de la loi du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent sur justification de votre identité.


Mouvement Initiative et Liberté 34, rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt

Téléphone : 01 84 19 54 50 Courriel : m.i.l@lemil.org Site : http://www.lemil.orgLES



COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LUTTER CONTRE L'ISLAMISME INTÉGRISTE,

C'EST DÉNONCER LES SALAFISTES


Communication du MIL du 3 avril 2016

Repère : l'Unité de coordination de lutte antiterroriste (Uclat) comptabilise 8.250 personnes signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire (note de début 2016). 900 Français sont connus comme étant partis combattre en Syrie en 2015. Au total, environ 4.000 ressortissants de pays de l'Union européenne sont partis combattre en Syrie et en Irak et 30% seraient déjà revenus. L'islamisme en France ne concerne plus seulement quelques individus mais a pris une importance quantitative.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) conteste la formule utilisée fréquemment par des responsables politiques et des journalistes qui consiste, dès que l'on évoque les terroristes islamistes, à affirmer qu'il faut «refuser tout amalgame» entre les membres des groupes terroristes islamistes et la population de confession musulmane.

Il est bien évident que l'ensemble de la population de religion musulmane n'est pas constituée de dangereux terroristes, mais il est également vrai que tous les terroristes islamistes sont musulmans.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l'analyse de la situation actuelle doit être plus fine et prendre en compte une grande diversité de situations.

L'«amalgame» serait une erreur, mais l'idée d'une séparation étanche entre la communauté musulmane et les milliers d'islamistes présents est une illusion. Schématiquement, on peut ainsi distinguer des personnes de culture familiale musulmane, non pratiquantes ; des pratiquants musulmans, respectueux des lois de la République ; et des salafistes (le salafisme étant un mouvement politico-religieux revendiquant un retour à «l'islam des origines») affichant leur refus de séparer le domaine temporel du domaine spirituel et prônant des principes de vie privée contraires à nos lois.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les mouvements salafistes constituent un terreau favorable au glissement progressif de certains de leurs fidèles vers des engagements marqués par des pratiques violentes à divers degrés. Ce glissement est attisé par les prêches de certains religieux étrangers, rémunérés par des États étrangers souvent eux-mêmes islamistes, qui prônent des pratiques religieuses touchant le domaine public comme le domaine privé (par exemple au détriment des droits des femmes) en contradiction avec la loi française.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève qu'une grande partie de ces islamistes, résidant en France, sont connus :


-d'une part, il s'agit de personnes identifiées par des élus locaux, des services sociaux, des associations locales, des enseignants des écoles, collèges ou lycées, des forces de police ou de gendarmerie en raison de plaintes, de contentieux, de propos tenus,


-d'autre part, il est question aussi de personnes ayant fait l'objet de signalement dans le cadre de la mobilisation des pouvoirs publics contre la «radicalisation islamiste».

Ces informations doivent déboucher sur des actions judiciaires dans le cadre de la loi, afin de réduire les pratiques de la mouvance salafiste en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la faiblesse de réaction du gouvernement socialiste, suite à l'identification des meneurs islamistes et des groupes constitués, et demande une plus stricte application de la loi pour réduire l'influence des groupes salafistes dans notre pays.

 

STOP à LA GUÉRILLA URBAINE DE LA GAUCHE ULTRA :

DÉFENDONS LES FORCES DE L'ORDRE


Communication du MIL du 12 avril 2016

Repères : le samedi 9 avril 2016, à l'occasion des manifestations organisées contre la loi socialiste sur le travail, plusieurs centaines de casseurs ont attaqué les forces de l'ordre : gendarmes et policiers. Des manifestants cagoulés, et souvent vêtus de sombre, ont lancé notamment des projectiles sur les forces de l'ordre en particulier : des bouteilles, des bâtons, des pierres, du mobilier urbain, des pétards. Certains casseurs ont également soulevé des grilles entourant la base des arbres pour les lancer sur les forces de l'ordre. Ces derniers ont chargé les manifestants et ont utilisé des grenades lacrymogènes. Plusieurs policiers ont été blessés. Quelques dizaines de personnes ont été interpellées par la police. Ces violences se sont produites à Paris, Nantes, Rennes et Toulouse.


Les auteurs de cette guérilla contre les forces de l'ordre sont des militants de la gauche ultra, de jeunes délinquants cherchant la bagarre et la destruction des biens ; parmi eux il y a aussi des lycéens et des étudiants. Ces casseurs sont à l'affût de tous les pillages (commerce, banque). Près de 50 ans après mai 68, certains de ces manifestants souhaitent faire revivre le mythe de l'émeute et pouvoir dire «je me suis battu».


L'usage des nouvelles technologies de l'information change la présentation des événements. La photo prise ou la vidéo filmée avec un simple smartphone et diffusée de manière immédiate sur les réseaux sociaux vient changer l'image des événements offerte à l'opinion.

-D'une part, ces images génèrent un potentiel supérieur de manipulation à des fins de propagande. Des images peuvent être réalisées par les témoins, les journalistes, des curieux. Par exemple, ces images peuvent montrer exclusivement une charge des forces de l'ordre en occultant les raisons de celle-ci.

-D'autre part, inversement, il est également possible de montrer les casseurs attaquant les fonctionnaires de police ou les CRS en direct, et de mettre ainsi en évidence devant l'opinion les agressions dont la police est victime.


Les organisations de gauche extrême cherchent à remettre à l'ordre du jour la thématique des «violences policières» reprenant une manipulation classique. Dans les faits, on pourrait dire qu'«ils cherchent un martyr». La provocation d'affrontements ouvre la possibilité de pouvoir communiquer sur tel manifestant blessé. Elle peut, au minimum, permettre de faire campagne contre la condamnation de personnes interpellées.


Au sein de la gauche ultra, on voit réapparaître une rhétorique usée dirigée contre «la violence d'État » c'est-à-dire «contre un système qui privilégie le sécuritaire ou le social». Cette formulation synthétise «la lutte contre la loi d'urgence» et celle engagée contre l'adoption de la loi socialiste sur le travail.


Leur argumentation mérite d'être connue. Ils affirment que :

-«Le pouvoir en place effraye et punit pour contenir physiquement la colère»,

La violence et les abus de pouvoir de la police sont une constante dans les quartiers»,

-«La répression meurtrière est désormais une constante républicaine»,

«La seule chose qui reste au pouvoir en place pour tenir son rang c'est l'usage de la force», 

La conscience que la répression aveugle de s'abattre sur chacun est un fait établi pour toute génération».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les actions violentes menées contre les forces de l'ordre et la campagne «anti-police» relayée aujourd'hui par les groupes de la gauche extrême.


Le slogan et la chanson «Tout le monde déteste la police» synthétisent la campagne de l'ultra gauche développée depuis plusieurs années à l'occasion de différentes manifestations violentes que ce soit autour de Notre Dame des Landes (44), à Sivens (81) ou à Calais (62).


Ces slogans «anti-police» interviennent dans un contexte moins porteur qu'à l'accoutumée dans la mesure où la population s'est rapprochée très étroitement des forces de l'ordre dans le contexte des crimes de guerre perpétrés par des terroristes islamistes à Paris ou à Bruxelles.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les objectifs de ces militants de la violence qui infiltrent les manifestations organisées par la gauche. Ces militants incitent à la violence contre les policiers et les gendarmes et essayent d'obtenir la transformation de simples manifestants en «combattants de rue».


Ils aspirent, non pas au retrait de la loi socialiste sur le travail, mais à occuper des lieux ou à bloquer l'entrée de lycées ou d'universités afin de «conquérir des territoires» pour constituer des bases d'actions (jeu de go), à remobiliser de militants de gauche ultra (anarchistes, autonomes, zadistes, etc) et à recruter de nouveaux militants attirés par l'action.


Cette nébuleuse de la gauche ultra s'appuie sur l'utilisation des réseaux sociaux pour disposer d'une réelle mobilité lui permettant d'intervenir en début ou en fin de manifestation comme en sortie du cortège. Ils présentent un danger croissant pour les forces de l'ordre comme pour les manifestants.


Ils ne sont encore que plusieurs centaines voir plus dans certaines villes, mais dans le contexte d'affrontement en marge d'une foule de manifestants, il est à craindre qu'ils n'entraînent un nombre plus important de jeunes et de chômeurs.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu'il importe de neutraliser les éléments responsables de cette nébuleuse violente avant qu'elle ne prenne une importance croissante dans les semaines qui viennent, comme cela a pu déjà avoir lieu dans le passé.


Les forces de l'ordre ne doivent pas être mises dans des situations intenables faute de décisions appropriées du ministre socialiste de l'intérieur et du gouvernement. Et c'est le cas depuis plusieurs semaines où les hautes autorités demandent la passivité des forces de l'ordre. Il suffit de regarder le reportage de ces fonctionnaires de police qui reçoivent une pluie de projectiles sans jamais avoir l'ordre de réagir et de poursuivre les casseurs.


C'est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une pétition de soutien aux forces de l'ordre (police-gendarmerie) ainsi que plusieurs campagnes militantes sur les thèmes : «GUÉRILLA URBAINE, CASSEURS : TROP C'EST TROP», «LE MIL SOUTIENT POLICE-ARMÉE», «JE SOUTIENS MA POLICE ET MON ARMÉE» er relance une ancienne campagne «STOP À LA GUÉRILLA URBAINE».


PACTE TRANSATLANTIQUE : IL FAUDRA UN REFERENDUM


Communication du MIL du 25 avril 2016

Repère : L'Union européenne (UE) et les États-Unis (EU) négocient, depuis 2013, un Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement (PTCI), aussi dénommé traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais). Il s'agirait d'un accord commercial destiné à créer une zone de libre-échange transatlantique. Ses partisans l'envisagent comme un remède à la crise, capable de sortir les économies de l'ornière et de répondre à la puissance de la Chine. Ses détracteurs le voient comme un cheval de Troie des États-Unis en Europe.


Un pacte en négociation discrète depuis 2013

Ce projet s'inscrit dans l'idée générale de la création de grandes zones de libre-échange. Il vise à ouvrir la plus grande zone de libre-échange de la planète qui regroupera plus de 800 millions de consommateurs. Ainsi, les États-Unis ont conclu, en 2015, un «partenariat transpacifique» avec onze États du pourtour de l'océan Pacifique. La Chine, la Russie ou l'Union africaine discutent également d'accords régionaux. Cette démarche préfigure une confrontation de grands blocs économiques régionaux.

L'objectif est de faciliter au maximum le commerce entre les deux zones (UE et EU) en supprimant les barrières douanières et réglementaires entre les États-Unis et l'Union européenne, en facilitant l'accès à tous les marchés et harmoniser (vers le plus petit dénominateur commun) un certain nombre de normes aussi bien dans le domaine des marchés publics, que de l'environnement ou de l'agriculture.

Les études économiques, menées par la Commission européenne, sur ce projet de partenariat ne prévoient qu'un impact progressif et assez limité en termes de gain pour les pays de l'UE.

La négociation opaque et à huis clos conserve aux travaux un caractère de secret, même si certains documents sont désormais disponibles en ligne. Les vrais textes de concertation restent réservés à quelques rares eurodéputés triés et aux gouvernements. Cette procédure conduit naturellement à une inquiétude sur les contenus.

Le gouvernement socialiste de Manuel Valls est favorable à la signature d'un traité de «Partenariat Transatlantique» tout en tentant d'obtenir dans la négociation des clauses favorables.

Après l'éventuelle conclusion de l'accord, il faudra qu'une ratification intervienne au niveau des gouvernements, du parlement européen et des 28 États européens. Cela pourra prendre la forme d'un vote de chaque Parlement ou d'un référendum. Il faudra la ratification du Congrès des États-Unis.

Seule la dernière version de ce texte, fin 2016, permettra de confirmer ou d'infirmer les premiers éléments de réflexion. Mais il faut se souvenir que le premier ensemble économique au monde, c'est l'Europe. Elle ne doit pas se mettre à la remorque de qui que ce soit.


Un pacte à risques pour la france

Un risque immédiat porte sur la procédure dite d'arbitrage. Celle-ci prévoit que des entreprises pourront attaquer des États - mais pas l'inverse -, si elles estiment qu'un État, de par sa législation, nuit à son activité. Il s'agit que le mode de règlement des conflits commerciaux internationaux puisse être confié à une instance privée. C'est-à-dire qu'en cas de litige entre un groupe privé et un État, il est question que soit imposé le recours à un tribunal composé de personnes privées.

Une législation nationale ou européenne pourrait ainsi être annulée par des arbitres internationaux, sans aucune légitimité, ce qui porterait atteinte à notre indépendance nationale.

Par exemple, la décision adoptée en France d'interdire les OGM pourrait ainsi être mise en cause par une entreprise multinationale (Monsanto) attaquant la France devant une juridiction privée internationale.

Plus généralement, le risque existe de voir commercialisés, à terme, sur le marché français, des produits alimentaires autorisés aux États-Unis et interdits par la règlementation européenne (provenant de cultures ayant utilisé des organismes génétiquement modifiés (OGM), poulets lavés au chlore, bœufs nourris aux hormones de croissance…).

De même, le modèle économique du cinéma français, avec son système d'avances sur recettes propres à notre industrie cinématographique, pourrait être contesté par des majors américaines et ruiner notre «exception culturelle», qui fait que la France demeure l'une des têtes de file internationale dans le domaine de la culture.

La signature de l'accord avec pour objectif l'harmonisation des réglementations existantes aux États-Unis et dans l'Union européenne risque de réduire les exigences de qualité que se sont imposées les pays européens.


Pour le moment, non au traite de partenariat transatlantique

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la priorité pour la France est le rétablissement de l'équilibre de sa balance commerciale, ce qui passe obligatoirement par des productions nationales, innovantes et compétitives et par les conditions nécessaires à la réalisation de cet objectif.

Le marché de l'Union européenne et des pays associés est déjà très large. Il y a, en premier lieu, la nécessaire harmonisation des règles et des législations (notamment sociales, fiscales, douanières) entre les pays membres de l'Union. Il faut d'abord finir d'organiser le marché européen.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu'il existe un risque sérieux que le «Pacte Transatlantique» porte atteinte à l'indépendance nationale de la France par plusieurs axes. En particulier, il condamne toute disposition qui aurait pour conséquence de favoriser les intérêts des sociétés multinationales au détriment des États en général, et de la France en particulier.

En fonction des quelques éléments accessible du dossier, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se positionne donc contre l'adoption de ce traité en attendant d'avoir plus d'information.

Il faudra, si la négociation aboutit, que ce traité soit ratifié par le peuple de France par un référendum, et non par une simple majorité des assemblées nationales.


IL Y A 20 ANS QUE PIERRE-FRANÇOIS DEBIZET EST DÉCÉDÉ


Communication du MIL du 11 mai 2016

Voici le texte que le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a publié dans son journal N°97 de Juin 1996.

La France a perdu un grand patriote. Notre compagnon Pierre-François DEBIZET nous a quittés

Honneur, intransigeance, fidélité : tels sont sans doute les  mots qui viennent naturellement à l'esprit pour qualifier Pierre Debizet qui nous a quittés le 11 mai 1996. Ces  qualités sont à la source de l'action éminente qu'il a menée au service de la France et des attachements indéfectibles qui se sont portés sur lui, tout autant que des haines qu'il a suscitées et des tourmentes qui ont marqué son existence.


Son grand déchirement est certainement celui qui l'a obligé à choisir entre son engagement pour l'Algérie française et son engagement gaulliste à la tête du Service d'Action Civique. Il a choisi de s'éloigner et de reprendre des activités privées. Mais la cause pour laquelle il éprouvait une véritable dévotion qui l'emportait sur toutes autres considérations, c'était celle de la France. Il l'avait déjà montré en étant, pendant la guerre, un grand résistant. Aussi, lorsque le général de Gaulle, en 1968, lui demanda de « reprendre du service », Pierre Debizet n'hésita-t-il pas à répondre présent, sans toutefois rien renier de ses convictions et de ses chagrins passés : la cravate noire qu'il n'a jamais quittée était devenue quasi légendaire.


Ses épreuves n'étaient pourtant pas terminées. La plus terrible s'abattit sur lui en 1981, lorsqu'on voulut le mêler à une affaire abominable. Il est clair que la gauche, alors triomphante, a voulu détruire à cette occasion l'un des hommes les plus solides de la droite. Elle n'a pas reculé devant les moyens les plus sordides : ce sont des choses qui ne s'oublient pas. Pierre Debizet, évidemment, soutenu par sa force personnelle et par son innocence, a tenu bon. Il n'empêche que ses adversaires - nos adversaires - ont cassé en lui un ressort vital, et on ne saura jamais quel effet cette blessure profonde aura eu sur le développement de la maladie qui l'a emporté. 


Pierre Debizet fut de 1985 à 1987 le délégué général du MIL. Il n'exerça plus, ensuite, d'autres activités publiques.


Cet homme apparemment rugueux était un passionné, un sentimental à la sensibilité toujours exacerbée et souvent douloureuse. Ses amis le savaient. Ses adversaires, hélas ! le savaient aussi. Pierre Debizet était un homme d'honneur, un chevalier des temps modernes, à la fois à la pointe de l'action et hors de son époque, n'ayant jamais pu s'habituer aux petitesses, considérant tout compromis comme une compromission indigne.


A mesure que le temps passera, son image grandira.