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VI­GILANCE & AC­TION - N° 340  JUILLET 2016


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L



CLANDESTINS MIGRANTS : PLUS DE PLACE EN FRANCE

Communication du MIL du 12 juin 2016

Repère : Le terme de «migrants» utilisé par les médias ou les politiques pour désigner des étrangers entrés illégalement en France est faux. Il existe des règles de droit qui régissent l'entrée et le séjour des étrangers en France, notamment : libre accès venant de certains pays, visas délivrés sous certaines conditions, autorisations accordées à des étudiants étrangers, procédure de demande d'asile. La France est tout le contraire d'un pays fermé. L'entrée clandestine d'étrangers sur le territoire national conduit à nommer ces étrangers des «clandestins», c'est à dire des étrangers en situation irrégulière, et non des «migrants». D’où l’utilisation par le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) depuis plusieurs mois du terme «clandestins-migrants». 

La période actuelle est marquée par l’arrivée en masse de dizaines de milliers de clandestins en France. Des problèmes de trafics divers, de traite humaine (prostitution, achat d’enfants, etc.), d’infiltrations terroristes, de santé publique (cas de tuberculose chez des clandestins) existent. Ils sont à traiter quotidiennement par les forces de l’ordre, mais ils ne résument pas à eux seuls la problématique posée par l’installation en France de clandestins.

Un consensus existe dans l’opinion française à ce propos qui est en faveur d’une aide à l’étranger (en particulier des réfugiés de guerre) mais non pour une installation durable en France de populations étrangères que nous ne pouvons plus accueillir. Sauf rare exception, ces personnes ne sont pas francophones, pour la plupart non qualifiées, ignorant la culture et les usages de la société française. Leur avenir doit être dans leur pays d’origine, avec notre éventuelle aide matérielle. Il n’est pas acceptable de voir s’installer de nouveaux quartiers étrangers en France, alors même que l’assimilation en France de millions de personnes, issues de l’immigration, est en partie un échec de part le trop grand nombre de personnes.

Le problème des clandestins reste à la pointe de l'actualité. Plus de 5.000 clandestins sont en permanence à Calais. Des clandestins, poussés à être demandeurs d’asile, sont répartis quotidiennement vers des points d’accueil dans toute la France, mais le flux arrivant sur Calais serait encore de plus de 1.500 clandestins par mois. La poursuite de l'arrivée de clandestins, de la Libye vers l’Italie, se traduit, en dépit des mesures prises et des centres d’accueil ouverts en Italie, par une arrivée massive de réfugiés africains ou asiatiques en France. Les contrôles aux frontières ne font qu’un peu ralentir le flux. Le problème dépasse évidemment la région de Calais, des actions de démantèlement des camps de clandestins ont lieu régulièrement à Paris. Elles concernent des milliers de personnes. Et ces campements ne révèlent que la partie immergée de l’iceberg de l’immigration clandestine en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce un nombre de clandestins entrant en France bien supérieur à celui annoncé par le gouvernement socialiste en 2015 (c’est-à-dire 30.000 clandestins supplémentaires appelés à devenir des demandeurs d’asile en 2015 et 2016). L’engagement de François Hollande, plus limité que celui de l’Allemagne, est largement dépassé sur le terrain.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à la mise en place de contrôles beaucoup plus rigoureux aux frontières nationales, dans l’attente d’un contrôle efficace, éventuel dans le futur, aux frontières des pays de la zone de Schengen.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge indispensable que l’État mobilise concrètement les moyens suffisants, en effectifs et en transports, pour assurer le départ des étrangers en fin d’autorisation légale de séjour (fin de visas, fin d’études réussies ou non, des étudiants étrangers, rejet des demandes d’asile) et pour organiser les expulsions de clandestins, conformément aux lois en vigueur. Il faut réorganiser des charters comme du temps des ministres de l’intérieur Charles Pasqua, Robert Pandraud et Jean-Louis Debré.



ISLAMISTES : DES CRIMES DE GUERRE ET DES ASSASSINATS POLITIQUES

Communication du MIL du 15 juin 2016

Repères : un islamiste vient de commettre un massacre en Floride (États-Unis) et un autre islamiste vient d’assassiner deux fonctionnaires de police en France. 

Au-delà des guerres en cours en Asie (Pakistan, Afghanistan), au Proche Orient, au Yémen, en Libye, dans le Sahel et dans le centre de l'Afrique (autour du lac Tchad), les groupes islamistes organisent ou suscitent des ‎crimes à travers le monde entier dans les pays occidentaux comme dans des pays musulmans (Égypte, Tunisie). 

Les groupes islamistes commettent des actes de guerre (comme pour le 11 septembre ou le massacre du Bataclan visant des civils) et des assassinats politiques (comme cela a été le cas à l'encontre des caricaturistes de Charlie Hebdo, ou, hier encore, de deux policiers français). 

Les récentes actions menées par des islamistes en France et au États-Unis semblent constituer une réponse aux défaites du groupe État islamique au Moyen-Orient. Les forces militaires locales luttant contre le groupe État islamique sont appuyées au sol par les forces spéciales et par des interventions aériennes françaises et américaines. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ‎partage la douleur des familles, des proches des victimes ainsi que celle des fonctionnaires d’ordre dans leur ensemble. La nation française toute entière se sent solidaire des victimes des partisans de l'idéologie politique islamiste. Car il s'agit bien de crimes politiques et non de nature religieuse comme veulent le faire penser le groupe État islamique ou les organisations Al-Qaida.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l'interprétation communautariste ‎du massacre survenu en Floride et les propos tenus par des responsables politiques et des journalistes. Ce sont des hommes et des femmes qui ont été tués ou blessés par un islamiste à Orlando. L'origine, la profession (agents exerçant une autorité), les opinions ou les choix de vie des victimes ne constituent pas l'élément central des crimes qui ont été commis. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que dans les récents cas d'attentats et de massacres les auteurs avaient déjà été repérés par la police en France comme aux États-Unis. La surveillance concernant ces individus s'était relâchée ou avait été abandonnée faute de moyens. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le gouvernement doit tirer les conséquences de cette réalité et renforcer les moyens en effectifs et en matériels pour mener toutes les actions afin de prévenir efficacement les actions des terroristes islamistes. 

Les décisions de justice et d'application des peines doivent être prises en tenant compte de la dangerosité de ces profils islamistes susceptibles de passer à l'acte.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le laxisme de certaines décisions et, pour le moins, une sous évaluation des risques que présentent des activistes islamistes par certains juges ou services de l'État. ‎La question de la responsabilité des décideurs à tous les niveaux semble aujourd'hui devoir être posée. 



PCF, AFFAIBLI MAIS DES CAPACITÉS DE NUISANCE

Communication du MIL du 7 juin 2016

Repères : Le 37ème congrès du Parti communiste français (PCF) a eu lieu du 2 au 5 juin 2016. Ces Congrès ont lieu tous les 3 ans. Le secrétaire national, Pierre Laurent, a été reconduit ‎a une faible majorité d'un peu plus de 51% des suffrages. 

Le Parti communiste français se trouve aujourd’hui affaibli. Il n’affiche plus que 52.000 adhérents ayant renouvelé leur cotisation (chiffre sans doute gonflé puisque seuls 30.000 adhérents ont voté lors du Congrès) sur une population de l'ordre de 100.000 membres. Le Parti communiste aurait perdu 40% de ses adhérents entre 2011 et 2016. Il ne dispose d’aucun leader connu et charismatique depuis des années. Le nombre de ses élus municipaux, départementaux et régionaux a chuté progressivement. Il a obtenu seulement 5 à 6% des voix aux élections régionales de novembre 2015. Le PCF a subi à la fois les effets de la baisse générale de la gauche et de la disparition progressive de l'alliance avec le PS existante depuis des décennies (après une période historique d’opposition entre la SFIO, ancêtre du PS, et le PCF). Le Parti a perdu des mairies, même s’il est parvenu à en conserver un certain nombre. Il ne préside plus qu'un département (Val de Marne). Certains élus locaux ont préféré prendre leurs distances avec le Parti pour conserver le bénéfice d'une union de la gauche. Les groupes parlementaires «communistes» se sont ouverts à des apparentés pour subsister. Leur existence apparait fragile. Le PCF est à peine représenté au Parlement européen (voir la Communication du MIL du 6 octobre 2015 : «Les partis communistes agissent toujours au sein de l’Union européenne»).

‎Le PCF a intégré le «Front de gauche» réunissant à la fois des militants communistes (PCF ou dissidents), trotskystes, socialistes et écologistes, mais, à ce jour, cette coalition est en sommeil au niveau national.

Néanmoins, le Parti communiste français conserve des pouvoirs, notamment : un appareil politique, des locaux, des médias, des manifestations «populaires», des permanents, une capacité de campagne de terrain, une réserve d’anciens militants mobilisables en certaines occasions. Le Parti communiste français conserve des liens forts avec des associations nationales, historiquement proches de lui, et avec des confédérations syndicales, dont la CGT et la Fédération syndicale unitaire (FSU) (présente dans la fonction publique et en particulier l’éducation nationale). Les liens entre le PCF et ces organisations sont effectivement moins structurels qu’ils ne l’ont été (avec des jeux de double appartenance des responsables nationaux), mais il existe une convergence objective des stratégies et un jeu de soutiens concrets entre le Parti et ses organisations satellites. Par exemple, la campagne organisée par la CGT et ses alliés contre la loi travail est parfaitement en phase avec la contestation du PCF (projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement). Philippe Martinez (CGT) a eu droit à un accueil triomphal lors du 37ème congrès du PCF. 

Pour la présidentielle de 2017, Pierre Laurent défend le principe d’une candidature commune des forces de gauche, allant «des écologistes aux socialistes déçus de la politique gouvernementale». Il a obtenu que le PCF remette à novembre 2016 le choix du candidat qui sera soutenu par le parti. Il plaide pour une primaire à la gauche de la gauche. Le PCF ne soutiendra donc pas, au moins dans l’immédiat, la candidature personnelle de Jean-Luc Melenchon. Ce dernier ne dispose pas, à ce jour,  de soutien d’un parti politique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) affirme que François Hollande aura tout fait pour «réduire» le PCF avec le concours de Jean-Christophe Cambadelis à la tête du PS. Il y est parvenu en partie. Mais le Parti communiste demeure toujours la force la plus capable de mobiliser «la gauche de la gauche» en raison de sa force militante et organisationnelle ainsi que de ses multiples relais. Il est décidé à combattre méthodiquement l’équipe de François Hollande.



HOLLANDE : CHÔMAGE POUR TOUS

Communication du MIL du 15 avril 2016

Repères : En France, fin février 2016, le nombre de demandeurs d’emploi a atteint 3.852.400 personnes immédiatement disponibles pour travailler (+2,4% sur un an) et, au total il y a 5.766.300 inscrites à Pôle Emploi tenues à des actes de recherche d'emploi (+3,6% sur un an).

En matière d’emploi, on constate que le nombre de chômeurs continue à augmenter régulièrement car le nombre d'actifs potentiels progresse très régulièrement alors que le nombre d'emplois dans le secteur privé stagne et que le nombre d'emplois publics augmente légèrement.

Depuis l’élection du socialiste Hollande, l’augmentation du nombre de chômeurs est autour de plus de 800.000 demandeurs d’emploi immédiatement disponibles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le chômage de masse qui touche en France plus de 10% des actifs et constate que la politique économique et fiscale du gouvernement socialiste n'a pas apporté les résultats espérés en matière de croissance et d’emploi de part les erreurs d’analyse de la situation économique de la France.

Hollande a menti et il savait qu’il mentait lorsqu’il a fait sa promesse d'inverser la courbe du chômage «d'ici un an» faites au 20h de TF1 le 9 septembre 2012. Cette promesse n’a jamais été couronnée de succès, ni en 2013, ni en 2014 et  2015.

Il a récidivé lors de son entretien télévisé du 14 juillet 2015 où il a affirmé que «s'il n'y a pas de baisse du chômage, je ne serais pas candidat (en 2017)».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle Hollande à tirer les conséquences de son échec en matière d’emploi plutôt qu’à engager tous les services de l’État dans des manipulations (notamment sur le traitement des données, sur les conditions d’inscriptions à Pôle Emploi, les radiations, les emplois aidés, le CSP ou sur les changements de catégorie des demandeurs d’emploi) visant à faire baisser les chiffres du chômage pour justifier sa candidature à la présidentielle de 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle de ses vœux que, dans le cadre de l'alternance politique républicaine en 2017, il soit mené une politique économique radicalement différente pour ramener le taux de chômage à un taux similaire aux autres pays. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une grande campagne militante afin d’informer et de rappeler aux Français qu’Hollande est l’homme du chômage car il aura tué l’emploi par les impôts et les prélèvements directs et indirects. Cette campagne se fait sur les thèmes : «HOLLANDE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR» et «HOLLANDE : CHÔMAGE POUR TOUS».



BELLE ALLIANCE POPULAIRE : HOLLANDE DéJà EN 2017

Communication du MIL du 18 avril 2016

Repères : Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste, vient de lancer un Regroupement de formations politiques et de personnalités issues de la société civile, La «Belle Alliance populaire», pour organiser le soutien de François Hollande à sa candidature à la présidentielle de 2017.

La «Belle Alliance Populaire  (#BAP)» regroupe officiellement le Parti socialiste, le Parti des radicaux de gauche (PRG), Génération écologie et l’Union des démocrates et écologistes (UDE). Ce dernier parti politique, l’UDE, sert aujourd’hui de structure d’accueil notamment à des élus écologistes, transfuges d’Europe-Écologie-Les-Verts, qui comptent bien être réélus avec le soutien du Parti socialiste aux prochaines élections législatives.

L’appel de cette «alliance» a également été signé par diverses personnalités de gauche et des syndicalistes connus issus de l’UNSA et de la CFDT. Le message est clair car il s’agit, pour les signataires, d’élaborer «une alternative au libéralisme ambiant et au nationalisme montant» et de constituer le plus gros bloc à gauche pour s’imposer comme le seul recours viable face à la droite républicaine et au Front national.

Les frères ennemis, tous deux issus de deux lectures du trotskysme puis socialiste par opportunisme, Jean-Christophe Cambadelis et Julien Dray, se sont alliés dans cette opération survie. Ils ont réuni les membres de leurs réseaux ainsi que d’anciennes amitiés (MNEF) pour mobiliser des signataires.

Cette initiative entérine la fracture avec la gauche de la gauche : ailes gauches du PS (Benoit Hamon Arnaud Montebourg), Parti Communiste, Parti de Gauche, écologistes, Nouveau Parti anticapitaliste… Martine Aubry et ses proches ne font pas partie de cette aventure.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’hypothèse d’une primaire de l’ensemble de la gauche, proposée par des personnalités de gauche, et soutenue par une part de l’opinion, devient très improbable pour deux raisons :

-d’une part, aucun parti de gauche (Parti socialiste, Parti Communiste, Parti de Gauche, Europe-Écologie-Les-Verts) n’est prêt à s’engager à soutenir le gagnant de cette consultation éventuelle ; dans ces conditions, il n’est pas possible de tenir une primaire, 

-d’autre part, François Hollande vient de dire qu’il n’annoncerait sa candidature qu’en fin d’année 2016, c’est-à-dire après le résultat de la primaire de la droite. Il sera alors trop tard, dans le calendrier électoral, pour envisager une primaire à gauche.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sait qu’à ce jour Françoise Hollande est décidé à se présenter à la présidentielle de 2017 quoi qu’il arrive. Il considère que les sondages actuels ne sont pas significatifs. Il s’y prépare en orchestrant diverses manœuvres pour rétablir sa situation avant la fin 2016 dont :

-l’initiative de la «Belle Alliance Populaire» par Jean-Christophe Cambadelis,

-le lancement du mouvement «En marche !» par Emmanuel Macron, pour une ouverture au centre et aux «gogos-bobos»,

-des thèmes de pré-campagne mobilisateurs à gauche comme notamment «la dépénalisation du cannabis» ou la mise en place de «minimas sociaux pour les jeunes de moins de 25 ans».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, dans l’immédiat, Jean-Christophe Cambadelis, Emmanuel Macron et Manuel Valls soutiennent François Hollande tout en regardant 2022.



IL FAUT STOPPER LA GAUCHE ULTRA INSURRECTIONNELLE

Communication du MIL du 29 avril 2016

La rupture entre le PS et la gauche de la gauche (Gauche du PS, PCF, Parti de gauche, EELV, NPA)  est désormais consommée. Elle se double aujourd'hui d'une fracture entre les organisations de gauche et de l'ultra gauche. 

Le retour à des actions révolutionnaires conduites par des militants de la gauche ultra s'intensifie, notamment : violences contre les forces de l'ordre, vandalisme et vols contre les commerces, voitures brûlées, blocage des établissements d'enseignement par la force, responsables d'établissements agressés. Des actions de type insurrectionnel sont engagées par cette nébuleuse : marche sur le domicile de Manuel Valls ou vers l'Élysée, tentatives de blocage des moyens de transports, occupation de bâtiments (comme le théâtre de l'Odéon), volonté d'imposer une grève générale insurrectionnelle.

Dans le camp des opposants à la loi travail, on constate une rupture progressive, mais devenue définitive, d'une part, entre l'UNEF et la gauche extrême étudiante et, d'autre part, entre les syndicats (CGT et FO) et la nébuleuse gauchiste de la #nuitdebout. 

Les organisations traditionnelles restent dans une logique de grèves et de manifestations ayant pour objectif des négociations sur la loi travail débouchant au mieux pour eux sur un compromis. ‎Ils ont déjà obtenu de réelles concessions par rapport à la version initiale du projet de loi et espèrent en obtenir davantage. Elles restent principalement sur la demande du retrait du projet de loi travail.

Les militants de la gauche ultra s'inscrivent dans un processus révolutionnaires que l'on peut qualifier de classique. Ils rêvent de refaire «68» et adoptent une stratégie de violence et de guérilla. ‎Leurs débats et mots d'ordre dépassent très largement le débat sur la loi travail pour s'en prendre de manière globale à notre société. Autour des noyaux connus (anarchistes et autres nébuleuses altermondialistes) se greffe une nouvelle génération de «combattants». Le recrutement effectif de nouveaux jeunes par cette mouvance explique la recrudescence des actions violentes sur plusieurs villes.  

Les forces de l'ordre se trouvent confrontées à des situations de plus en plus dangereuses tant pour les policiers et gendarmes que pour leurs assaillants. 

L'objectif des stratèges gauchistes est que la tension débouche sur des blessés graves ou plus,  ce qui leur permettrait d'élargir leurs base en mobilisant plus largement des militants de la gauche de la gauche sur le thème habituel de la «solidarité avec les victimes». 

Par exemple, l'UNEF (proche de la gauche du PS) qui appelle à la réduction des moyens des forces de l'ordre (interdiction des flashball)‎ est déjà entraînée dans le piège gauchiste. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde les citoyens contre les pratiques des gauchistes et appelle le gouvernement socialiste à prendre toutes les mesures politiques de prévention pour éviter de tomber dans les pièges tendus par les casseurs gauchistes de créer des situations échappant à tous contrôles.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à l'arrestation des ‎meneurs casseurs, à la dissolution des groupes violents, à l'interdiction des rassemblements à risques, à des réactions rapides face aux occupations de sites et bâtiments publics, au respect de la liberté des études et de la sécurité publique devant les lycées et les universités. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que soit donner l’ordre aux forces de l’ordre d’intervenir le plus tôt possible.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que toute défaillance du gouvernement socialiste pour assurer l'ordre public fait courir des risques graves tant aux citoyens et qu'à la République et qu'il convient d'agir pour arrêter la montée en puissance du mouvement des hors la loi gauchistes. 



DÉSORDRES DE LA GAUCHE ULTRA, STOPPONS LA GUÉRILLA URBAINE

Communication du MIL du 16 mai 2016

Des manifestations contre la loi travail réunissent des dizaines de milliers de manifestants à Paris et des milliers dans plusieurs villes de province depuis mars 2016. Elles ont atteint leurs limites en nombre de participants. Elles mobilisent une population de gauche profondément déçue par la politique du gouvernement socialiste, conduites par certaines organisations syndicales (CGT, FO, FSU et Solidaires) et de l’UNEF, avec le soutien d’élus écologistes, socialistes ou communistes.  

Ces manifestations ont récemment été l’occasion de nombreux «débordements» violents et voulus à l’encontre des forces de l’ordre, ainsi que de la destruction de biens publics et privés.

L’identité des casseurs, menant ces actions de guérilla urbaine, est connue. Il s’agit de manifestants de la gauche ultra accompagnés d’une nébuleuse de nouveaux recrutés. Il ne s’agit pas de «jeunes», de lycéens ou d’étudiants, mais de militants de l’insurrection, dont certains viennent de toute l’Europe.

Le nombre de ces casseurs augmente depuis mars sur les villes concernées (Marseille, Nantes, Paris, Rennes, Toulouse…). Les moyens qu’ils utilisent montent régulièrement en efficacité et en dangerosité. 

Le rapport entre le nombre de casseurs présents sur le terrain et celui des représentants des forces de l’ordre évolue aujourd’hui malheureusement en faveur des militants de la gauche ultra.

Plusieurs centaines de membres des forces de l’ordre ont été blessés au cours des affrontements et les risques s’accentuent à chaque manifestation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les organisateurs de ces manifestations, dans la très grande majorité des cas, ne sont pas en mesure d’en assurer le service d’ordre. Même le service d’ordre de la CGT n’est plus ce qu’il a été… La séparation entre manifestants pacifiques et casseurs n’est donc plus assurée. Cette situation de confusion sur le terrain conduit des manifestants pacifiques à être confrontés, en première ligne, aux actions des forces de l’ordre (grenades lacrymogènes) par le simple fait que les casseurs trouvent refuge parmi eux. La présence des militants de la gauche ultra porte atteinte à la tenue même de manifestations calmes et légales.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les auteurs de ces violences doivent être identifiés, arrêtés et condamnés, sans attendre que la situation ne dégénère davantage. Il faut que les forces de l’ordre puissent utiliser les marqueurs peintures sur les casseurs, ainsi que les autres moyens d’identification des délinquants mis à leur disposition actuellement. Des suites doivent être données aux 1.300 interpellations déjà réalisées depuis mars, avec 819 gardes à vue et seulement 51 condamnations.

Le gouvernement doit prendre ses responsabilités en ne freinant plus les poursuites judiciaires à l’égard des «militants de guerre civile». Les dispositions légales existent, il faut juste les appliquer.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’attentisme du gouvernement socialiste face à la profonde dégradation de la situation de sécurité urbaine.

La condamnation de centaines de casseurs à des peines de prison ferme entrainera évidemment une mobilisation des organisations de la gauche extrême en faveur des «victimes de la répression», présentées comme toutes «innocentes» évidemment. Le mouvement de contestation évoluera. Mais cela sera le cas s’il survient, par accident, le décès d’un casseur ou d’un manifestant, risque dont la probabilité est avérée, dans le contexte de violence actuelle.