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VI­GILANCE & AC­TION - N° 342 AOUT 2016


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


HOLLANDE ENCOURAGE L’IMMIGRATION ILLÉGALE

Communication du MIL du 8 juillet 2016

Repères : Selon une récente instruction aux préfets, l’État compte créer 3.000 places d’hébergement supplémentaires, au plus tard fin septembre 2016, pour des étrangers en situation irrégulière, dans le cadre de Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Elles vont héberger des migrants clandestins évacués de Paris (dont l’expulsion récente dans le XVIIIème arrondissement de 1.139 clandestins vers 70 centres d’hébergement, à Paris et en banlieue), de Calais, de Dunkerque, etc. Elles leur proposeraient les conditions «leur permettant de réfléchir à une demande d’asile» !

Le projet concernant les migrants clandestins est beaucoup plus vaste, l’instruction aux préfets précise que : «L’objectif est de créer un volume complémentaire d’environ 3.000 places pour atteindre un parc total de 5.000 places de CAO réparties sur tout le territoire». «Il semble indispensable que chaque préfet de région s’engage à créer 400 places».

Il est prévu en plus «la création de 5.000 places» supplémentaires au titre de l’accueil temporaire-service de l’asile (ATSA), dont les modalités «seront précisées ultérieurement».

Il s’agit de «substituer aux structures créées dans l’urgence un dispositif davantage structuré» et donc d’officialiser sur l’ensemble du territoire un accueil de stockage permanent de 10.000 clandestins en amont même de leur éventuelle demande d’asile. Ainsi, un campement de 500 à 1.000 places devrait être installé dans le nord de Paris par Anne Hidalgo.

Parallèlement, se développent les Centres de Rétention Administrative (C.R.A.) où séjournent en moyenne plus de 47.500 des étrangers clandestins faisant l'objet d'une ou de plusieurs des mesures d'éloignement. La rétention prend fin «par le renvoi de l'étranger ou la décision du juge d'assigner à résidence l'étranger ou de le remettre en liberté, ou la libération de l'étranger à la fin des 45 jours maximum de rétention, faute pour l'administration d'avoir pu le renvoyer, ou l'annulation par le juge administratif de la mesure de rétention ou d'éloignement». Les expulsions sont très rares (voir Communication du MIL du 20 octobre 2015 - Droit d’asile des étrangers : la politique socialiste condamnée par la Cour des Comptes).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note, d’une part, que l’augmentation du flux migratoire des étrangers vers les pays européens, dont la France, est croissante (voir Communication du MIL du 12 juin 2016 - Clandestins migrants : plus de place en France), d’autre part, le rejet par une large majorité de l’opinion publique de l’installation en France de populations issues de cette immigration illégale et, enfin, le soutien apporté à ces «sans papier» à la fois par des organisations politiques et syndicales d’extrême et d’ultra gauche et par des associations «humanitaires» dont l’existence même se nourrit de la présence sur le territoire de ces populations en difficulté et des subventions de l’État.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le gouvernement socialiste encourage ces situations. Le développement de Centres d’Accueil et d’Orientation et de Centres de Rétention Administrative (C.R.A.) ne sert qu’à dissimuler les problèmes posés par les campements «sauvages», sans prévenir ni résoudre les problèmes de fond posés par l’immigration illégale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, dans le cadre de la préparation de la présidentielle de 2017, un débat existe concernant les mesures pour limiter le nombre des arrivées de clandestins (par un contrôle aux frontières de l’Union européenne et par défaut aux frontières nationales, par des accords avec les pays d’origine, par une communication claire sur ce sujet), assurer l’instruction rapide et humaine de leur situation, accorder l’asile et sinon parvenir à des expulsions effectives du territoire (charters). Pour y parvenir, il faut choisir de mobiliser les moyens humains et matériels nécessaires, c’est-à-dire un budget à hauteur de ces enjeux. Les réponses proposées aux électeurs par la droite républicaine seront un enjeu majeur de l’élection présidentielle de 2017.


LE CLAN HOLLANDE PRÉPARE 2017


Communication du MIL du 9 juillet 2016

Repère : Nicolas HULOT, qui avait dit attendre ‎la fin de l'année pour prendre position, a annoncé qu'il renonçait à se porter candidat à la présidentielle de 2017. 

L’annonce de ce retrait est un résultat significatif de la stratégie mise en place par le clan Hollande. ‎Les amis du président ont fait taire Nicolas Hulot. Les écologistes d'Europe-écologie-les-verts (EELV) perdent leur seul candidat crédible pour la présidentielle. Même si EELV parvient à organiser des primaires comme annoncé récemment, ce qui n’est pas acquis compte tenu des moyens à mettre en œuvre, le parti désignera Cécile Duflot ou un inconnu avec une perspective de 2 ou 3  % des suffrages comme ce fut le cas en 2012.

Les manœuvres du clan sont menées principalement par deux hommes : Julien Dray et Jean-Christophe Cambadèlis. Ce sont eux qui mobilisent l'ensemble de leurs anciens réseaux de la MNEF à «SOS Racisme» en passant par «Ni putes ni soumises». ‎L'un comme l'autre visent un poste de ministre pour leur fin de carrière politique.  Tous les «clients»‎ de l'État-PS sont appelés à soutenir activement le candidat Hollande et son bilan : cela passe des parlementaires aux élus, aux hauts fonctionnaires, aux syndicalistes et à tous les obligés.

Par le biais des investitures aux sénatoriales de septembre et aux législatives de 2017, le clan de Hollande ‎s'assure des soutiens, des lâchetés ou des silences. 

L'incapacité des députés de la gauche du PS‎ à déposer une motion de censure contre le gouvernement à propos du recours au 49.3 pour l'adoption de la loi travail (56 signatures au lieu des 58 nécessaires) tient à des pressions individuelles réalisées en faisant appel à toutes les menaces possibles contre les députés en désaccord avec le gouvernement. 

Les structures de pré-campagnes se mettent en place avec «la belle alliance populaire» et «Hé oh la gauche» (ministres du gouvernement). La structure périphérique virtuelle mise en place par les prestataires d'Emmanuel Macron «En marche!» vise à élargir l'audience de François Hollande avec le concours de certains milieux patronaux. 

L'organisation annoncée de primaires autour du PS en janvier 2017 a comme seul but de canaliser les candidats de la gauche du PS, tenus de se présenter (5 candidats déclarés et concurrents) sans aucune chance de succès face à François Hollande. La seule candidate potentiellement dangereuse, Martine Aubry, a été convaincue de jeter le gant.

La manœuvre concerne également la candidature de Jean-Luc Mélenchon : frein aux parrainages du candidat qui doivent être tous publiés, absence de soutien du parti communiste, etc. Qui peut imaginer que le PCF ne négocie pas avec MM. Borgel et Cambadélis, les conditions nécessaires au maintien d’un groupe à l'Assemblée nationale ‎en 2017 ? Ce groupe est vital pour la survie du mouvement communiste en France. 

L'émiettement des candidatures à la gauche de la gauche-écolo-communiste, encouragée par le PS,  doit permettre d’assurer le plus haut score à François Hollande ‎au premier tour de la présidentielle. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate les manœuvres du clan Hollande et les succès déjà obtenus, à la seule exception de la relation entre le PS et les radicaux de gauche. François Hollande dispose d'une bonne équipe de politiciens et de hauts fonctionnaires efficaces, prêts à tout et présents à tous les niveaux de l’État. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la candidature de François Hollande est assurée, comme nous l'avions déjà pronostiquée, qu'il est plus habile aux calculs politiciens qu'à gouverner le pays et qu'il a toutes les chances de réussir à être présent au second tour de la présidentielle de 2017. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la sous-estimation par certains responsables politiques et commentateurs politiques du risque d'un second mandat de François Hollande. Les résultats des sondages prouvent une désaffection et déception mais n'augurent en rien des résultats électoraux à venir. 

Le contenu de la campagne du candidat Hollande contre le candidat de la droite républicaine ‎commence déjà à prendre forme (anti libéralisme et conservatisme socialiste) avant même de connaître les résultats de la primaire à droite.


BREXIT, UN ÉCHEC DES FÉDÉRALISTES EUROPÉENS

LE MIL POUR UNE EUROPE DES NATIONS

Communication du MIL du 24 juin 2016

Repère : Les Britanniques ont été appelés à se prononcer pour ou contre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. 51,9 % des votants viennent de se prononcer en faveur de la sortie (le «Brexit»). Des négociations de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne vont s’engager pour déterminer la sortie des traités existants et les formes de partenariats qui prendront ou pas la suite, dans un délai théorique de deux ans.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte du vote des Britanniques et de la sortie à court terme de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Cette sortie vient rappeler que l’Union européenne n’a jamais été une nation, mais bien une union des nations liées par des traités internationaux, pouvant toujours être remise en cause.

La responsabilité du départ de la Grande-Bretagne est portée par les partisans du fédéralisme européen qui ont œuvré sans discontinuer en faveur d’une «intégration à marche forcée» des pays membres au sein de l’Union. Ce départ acte l’échec des fédéralistes. Le combat contre eux va pouvoir se poursuivre.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne fermement le projet alternatif, évoqué par certains responsables politiques français, d’une intégration fédérale renforcée au sein du noyau initial de la construction européenne comprenant l’Allemagne, la France, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ce projet devra être fermement combattu.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne également tout projet politique d’une France isolée, sans rapport avec ses voisins et sans dimension européenne. Ce projet devra être fermement combattu.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son soutien à la réorientation de la politique européenne vers une «Europe des nations », projet engagé par le général de GAULLE.

Les responsables politiques français et ceux des autres pays européens doivent mesurer les risques de départ d’une série de pays s’ils n’engagement pas rapidement un changement en profondeur de la politique actuelle de l’Union européenne.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient l’idée de l’adoption d’une nouvelle politique au sein de l’Union européenne sur le concept d’«Europe des nations».

Concrètement, il s’agit de limiter les compétences de l’Union européenne à l’essentiel (certains échanges économiques, contrôle des frontières extérieures, solidarité en cas de crise, etc.) et de laisser aux nations, par subsidiarité, une plus grande marge de manœuvre pour une gestion politique des problèmes nationaux qui sont de leur seul ressort.

Cette nouvelle politique nécessite de nouveaux traités internationaux. Une priorité complète doit être donnée à la représentation par les chefs d’États des nations européennes, et leurs parlements, par rapport aux instances actuelles, notamment : commission européenne non représentative, représentation au parlement européen sans lien avec les parlements nationaux, corps de fonctionnaires «apatrides» dans les instances de Bruxelles.


PRIMAIRE DU PS, HOLLANDE CANDIDAT EN 2017

Communication du MIL du 22 juin 2016

Repère : Le Parti socialiste (PS), les radicaux de gauche (PRG) et les écologistes de l’UDE, rassemblés au sein de «La belle alliance populaire», ont décidé d’organiser une primaire pour désigner leur candidat pour la présidentielle 2017, les 22 et 29 janvier 2016. Le Conseil national du PS d’octobre précisera les modalités du scrutin après une consultation symbolique des partenaires du PS.

Le dispositif, annoncé par Jean-Christophe Cambadélis, a vocation à «relégitimer» la candidature de François Hollande trois mois avant l’élection présidentielle de 2017. Le scénario prévoit trois phases : 

1-Hollande annonce son intention de se porter candidat à la présidentielle début décembre 2016, face au candidat désigné à l’issue de la primaire de la droite et du centre en novembre.

2-Hollande se présente ensuite, entre le 1er et le 15 décembre 2016, à la primaire organisée par le PS en janvier 2017 et la remporte au second tour. Il court, a priori, peu de risques, car les candidatures alternatives (Gérard Filoche, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Arnaud Montebourg, Christian Paul) vont éparpiller les suffrages. La seule menace pour Hollande serait la candidature de Martine Aubry, mais celle-ci ne semble pas décidée à se présenter à ce jour. Rappelons qu’en 2011, lors de la primaire à gauche au second tour, Hollande avait obtenu 56,6% des voix contre 43,4% pour Aubry (avec une participation de 2,9 millions de personnes).

3-Hollande se présente en février 2017 comme le candidat de la «gauche de gouvernement» contre la «gauche radicale» incarnée par Jean-Luc Mélenchon.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que François Hollande, son équipe et le PS ont mis au point la stratégie de la dernière chance. Compte tenu de la très faible cote de popularité actuelle d’Hollande, ce scénario apparaît d’une grande fragilité, mais c’est le seul jouable par le candidat président pour s’assurer le soutien de son parti et de ses supplétifs radicaux et écologistes. Cette opération a également pour but d'éviter une candidature socialiste dissidente, par exemple celle d'un Arnaud Montebourg. Car, si ni les radicaux de gauche ni les écologistes ralliés au PS ne vont aller contre la candidature du Président à sa réélection, le danger pour Hollande se situe au niveau de l'aile gauche du PS, même si les candidats de qualité n'affluent pas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le Parti socialiste joue sa survie politique dans cette affaire. Il court deux risques majeurs :

-Que Hollande soit absent du second tour de la présidentielle de 2012, ce qui semble possible aujourd’hui,  tant la campagne électorale qui vient sera incertaine (et les éléments extérieurs imprévisibles).

-Que Hollande soit égalé ou battu par un Jean-Luc Mélenchon soutenu par «la gauche de la gauche» dès le premier tour. ‎Le contexte européen donne des exemples récents de coalition de forces de culture marxiste battant les partis sociaux-démocrates. Cela est le cas en Espagne (Unidos Podemos) ou en Grèce (Syriza). Cette inversion du rapport de force entre sociaux-démocrates et gauche communiste n'est pas acquise en France, mais envisageable pour 2017, compte tenu de la fracture profonde entre d’une part le gouvernement socialiste et d’autre part la CGT, le PCF, le Parti de gauche, l’extrême gauche, etc.

Ce (ou ces) échec (s) mettrai(en)t en cause l’existence même du Parti socialiste sous sa forme actuelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la vie politique va s’organiser d’ici à 2017 autour de quatre forces politiques principales : la droite républicaine et le centre, le parti socialiste, la gauche communiste et le front national, dont les candidats probables sont seuls crédités de plus de 10% des suffrages.



NOTRE-DAME-DES-LANDES, L’INACTION DE HOLLANDE

A NOURRI LA GAUCHE ULTRA

Communication du MIL du 27 juin 2016

Repère : Le dimanche 26 juin, les habitants du département de Loire-Atlantique consultés par le gouvernement, sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ont voté «oui» à plus de 55%. Le gouvernement envisage le début des travaux à l’automne 2016.

La construction d’un grand aéroport sur la façade atlantique entre les métropoles de Nantes et Rennes présente des avantages et des inconvénients. Les multiples études dans des domaines variés (du fret jusqu’à la survie des mulots) ont conduit à des conclusions diverses. Les prévisions de trafics, de fréquentation, de développement économique à moyen et long termes sont liées à des hypothèses dépendant d’un contexte évidemment incertain. Il n’existe pas de jugement absolu sur l’opportunité de construction de cet équipement aéroportuaire qui fait débat depuis des décennies.

Reste que, sur le principe, la construction de grandes infrastructures de transport réparties sur le territoire français constitue un enjeu décisif pour l’économie du pays. D’une manière très générale, les thèses écologistes en faveur de la régression de l’activité humaine et du gel de tout développement sont en contradiction avec les besoins économiques et sociaux de la France.

Il fallait qu’une décision soit prise, favorable ou non, concernant la construction de ce nouvel aéroport. Le manque de courage du gouvernement socialiste qui, depuis 4 ans, renvoie à plus tard toutes décisions illustre la démission de ce dernier.

La volonté des élus locaux, en particulier celle de Jean-Marc Ayrault, n’a pas suffi à obtenir une décision politique nationale, claire et ferme. L’affrontement qui oppose ainsi, depuis des années, les élus locaux (majoritairement socialistes) à des militants écolo-gauchistes, d’extrême gauche et d’ultra gauche a perduré au-delà du raisonnable.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que cette accumulation d'absence de décision de l'Etat illustre les indécisions politiques de François Hollande. Cela caractérise ce quinquennat. La tendance à une vaine recherche de compromis l’a emporté sur un mode de gouvernement «normal». La preuve a été faite que ce Président de la République n’assume pas pleinement ses fonctions.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la permanence dans le temps d’une mobilisation politique extrême contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a conduit à la constitution et la solidification de groupes organisés appartenant à la gauche ultra (et comptant plusieurs centaines d’individus), sur un axe géographique ‎Nantes/Rennes. Ce phénomène extrémiste dépasse évidemment les protestations d’habitants de la zone concernée et d’associatifs tout à fait pacifiques.

La construction du mythe écolo-gauchiste d’une «zone à défendre» (ZAD), l’organisation de campements permanents sur le site du futur chantier (squats ruraux), la conduite de manifestations générant de nombreuses violences, les affrontements récurrents avec les forces de l’ordre sont le résultat de cette absence de décision de l’État. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne peut que rapprocher l’existence de ces groupes organisés de casseurs, les «zadistes», des violences et des exactions intervenues à Nantes et à Rennes, à l'occasion des manifestations successives contre la loi travail, en l’absence d'instructions de prévention des risques que faisaient courir ces casseurs. C’est en effet dans ces deux villes que se sont produites, en région, les violences les plus spectaculaires.

La responsabilité indirecte de ces actions de guérilla urbaine revient au gouvernement socialiste et à François Hollande en raison de leur absence de décisions.


GAUCHE EXTRÊME CONTRE LA VÈME RÉPUBLIQUE

Communication du MIL du 3 juillet 2016

Repères : L’extrême gauche politique et syndicale a annoncé qu’elle continuerait à contester la loi travail après son adoption parlementaire par tous les moyens possibles. L’université d’été du Parti socialiste, prévue à Nantes fin août, a ainsi été annulée le 3 juillet par Jean-Christophe Cambadelis, par peur des violences urbaines annoncées par la gauche ultra. Jean-Christophe Cambadelis a ainsi déclaré qu’«il s’est constitué dans ce mouvement (contre le projet de loi travail) une ultra gauche antidémocratique ». Il acte ainsi que l’État ne sera pas en mesure de protéger la tenue de cet évènement politique en faisant face aux menaces annoncées par la gauche extrême.

Dans les démocraties occidentales, la légitimité des décisions politiques sont régulièrement contestées. Cette contestation prend la forme d’initiatives (pétitions en ligne, etc.) et d’actions (manifestations, occupations, etc.) qui remettent en question les textes votés. Un exemple : les réactions des écolos-gauchistes qui dénient toute valeur au récent référendum sur la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes. Le principe démocratique est d’accepter la décision d’une majorité du peuple après un référendum, comme l’avait initié le Général de Gaulle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la contestation permanente des institutions de la Vème République par l’extrême gauche. Contester le résultat d’un vote qui ne plait pas constitue une atteinte aux principes de la République. Organiser des violences contre un parti politique, menacer ses élus, vandaliser ses locaux et arriver à «interdire» des réunions politiques en France apparaissent comme inacceptables pour nous, la droite gaulliste. C’est ce que connait aujourd’hui le Parti socialiste et que risquent de connaitre Les Républicains demain, sauf si des citoyens, spontanément, empêchent de tels débordements. Ces actions politiques anti démocratiques se trouvent largement amplifiées par le traitement bienveillant fréquemment accordé par certains journalistes et certains médias. La réalité des faits de violence est trop souvent occultée au nom du «ça va mieux» mis en avant par l’exécutif.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la contestation des institutions de la Vème République, de leur fonctionnement trouve un terreau très favorable dans le mode d’exercice du pouvoir par les responsables socialistes de l’exécutif en charge du pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le retour à des pratiques politiques, comme les « assemblées générales » de #nuitdebout, ou les violences urbaines organisées, illustre la situation de la crise de la gauche de la gauche.

Les Français se positionnent très largement à droite depuis plusieurs années. Les militants politiques et syndicaux de la gauche extrême constatent qu’ils n’ont plus, dans l’immédiat, de perspectives électorales. Ils se trouvent donc engagés dans un retour à des pratiques révolutionnaires violentes et sortent des rails de la démocratie représentative.

La droite républicaine doit se préparer à se trouver confrontée à ces «groupes révolutionnaires» aspirant à l’insurrection si elle revient au pouvoir en 2017.


ISLAMISTES EN GUERRE PARTOUT DANS LE MONDE

Communication du MIL du 5 juillet 2016

Repères :

1-Turquie : Istanbul, mardi 28 juin 2016, au moins 45 personnes sont mortes au cours d’une attaque-suicide à l’aéroport international. Cet attentat est attribué au groupe Etat islamique.

2-Bangladesh : Dakka, vendredi 1er juillet 2016 : 20 civils ont été tués, pour la plupart à l’arme blanche, suite à une prise d’otage dans un restaurant revendiquée par le groupe État islamique

3-Irak : Bagdad, dimanche 3 juillet 2016 : au moins 120 personnes ont été tuées et plus de 130 autres blessées dans un attentat suicide revendiqué par le groupe État islamique.

Ces événements récents s’inscrivent dans la continuité d’une série d’attentats perpétrés très régulièrement par des groupes de terroristes islamistes en 2016 à travers le monde. Ils font suite aux crimes de guerre commis en Europe : à Paris (en novembre 2015) et à Bruxelles (en mars 2016) par des combattants islamistes.

La guerre engagée par des soldats, qui ont adopté l’idéologie islamiste totalitaire, confirme la menace présente. Les islamistes combattent de manière assez classique sur le terrain dans plusieurs pays où ils ont conquis et contrôlent des territoires (Cameroun, Centrafrique, Irak, Libye, Nigéria, Somalie, Syrie, Yémen…) et, dans d’autres pays, par des méthodes terroristes en commettant des crimes de guerre (à l’encontre de civils) et des séries d’assassinats politiques.

Les événements confirment également qu’il s’agit d’un mouvement internationaliste où se rejoignent des individus originaires du Proche-Orient, d’Arabie, du Maghreb, d’Asie centrale et d’Afrique subsaharienne, mais aussi d’Europe ou de la Fédération de Russie (Daghestan, Tchétchénie, etc.).

La guerre, qui a été engagée par les islamistes contre le reste du monde, est devenue un conflit international d’une nature nouvelle et asymétrique dans les moyens mis en œuvre. L’objectif des islamistes est double : d’une part, il réside dans la prise de contrôle politique par la force des pays musulmans, ou à majorité musulmane, et, d’autre part, il suppose la soumission, ou la destruction, des pays non musulmans.

Cette idéologie politique traverse divers groupes islamistes selon l’historique des mouvements (Al-Qaida, groupe État islamique…) et le contexte territorial des actions menées (Boko Haram au Nigéria, Shebab en Somalie, etc.). Il existe bien une diversité des acteurs, mais une idéologie islamiste partagée dans le contexte international de ce début du XXIème siècle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les attentats et massacres successifs perpétrés par les islamistes doivent être considérés comme un ensemble et pas seulement comme une succession d’événements ponctuels. La situation de guerre doit être reconnue par l’opinion.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que des mesures de sécurité très rigoureuses doivent être prises. Il est indispensable de prévoir les conséquences probables des récentes défaites militaires du groupe Etat islamique en Syrie, en Irak ou en Libye. C’est-à-dire le retour des combattants d’origine européenne, dont environ 1 500 français vers la France.

Ce retour risque de se conjuguer avec une volonté de représailles en particulier à l’encontre des pays engagés contre les forces islamistes, comme la France.






VIGILANCE & ACTION est édité par le M.I.L  

34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne-Billancourt

Directeur de la publication : R. BéTEILLE  (en instance de changement)

(Imprimerie  spéciale – Dépôt légal à parution)

MIL : La droite

civique, gaulliste et patriote