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VI­GILANCE & AC­TION - N° 344 OCTOBRE-NOVEMBRE 2016


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

 

BATTRE LA GAUCHE EN 2017, C’EST SE MOBILISER

POUR VOTER A LA PRIMAIRE DE LA DROITE ET DU CENTRE

Communication du MIL du 15 novembre 2016

Pour obtenir une majorité des suffrages lors de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la droite républicaine devra recueillir des suffrages qui, en 2012, s’étaient portés sur les candidats de gauche ou sur ceux du Front national. Il doit également mobiliser ceux de jeunes électeurs votant pour la première fois à une présidentielle, comme les suffrages des abstentionnistes et des votes blancs de 2012.

Les électeurs qui voteront à la primaire de la droite et du centre marqueront leur volonté de battre la gauche et par ce biais-là, ils s’engageront moralement à voter à la présidentielle pour le candidat de la droite républicaine ayant remporté la primaire.

Il est toujours possible que quelques militants socialistes, du Front national et d’ailleurs viennent voter à cette primaire avec des arrière-pensées. Mais ces manœuvres resteront évidemment très marginales par rapport aux plus de 2 à 3 millions de votants attendus.

Le scrutin doit rester ouvert‎ à tous dans les conditions qui ont été fixées depuis l’origine de la mise en place de la primaire. L’objectif majeur est d’avoir le plus grand nombre de votants à chacun des deux tours, les 20 et 27 novembre 2016.

C’est le nombre de participants qui mesurera le potentiel électoral de la droite en vue de l’élection présidentielle de 2017. C’est ce chiffre qui traduira la dynamique d’adhésion et de mobilisation engagée en faveur de l’alternance et contre la gauche.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) participe, dans la mesure de ses moyens, à cette mobilisation électorale (voir Communication du MIL du 30 mai 2016 : «Primaire des républicains : le M.I.L confirme son engagement contre la gauche»).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le principal risque du processus de la primaire repose sur le fait qu’un candidat, ou un autre, ainsi que certains de ses partisans, soient susceptibles d’avoir des réflexes de «mauvais perdant» …

Le spectre d’une double candidature à droite ou bien d’un vote contre le candidat choisi par les primaires,  a de quoi inquiéter car une telle configuration porterait une atteinte sans doute fatale à la nécessaire alternance politique que nous attendons et permettrait uniquement la réélection de François Hollande. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne veut pas revoir ce qui s’est passé en 1981 car son combat gaulliste est contre la gauche.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que la confrontation se déroule au niveau des programmes, des idées et des personnalités sans basse manœuvre politicienne. Ainsi le plus grand nombre de citoyens pourront s’engager en faveur de la droite et du centre lors des primaires de novembre, étape de l’alternance politique que nous appelons de nos vœux.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle qu’il faut que chaque personne, consciente de l’importance des valeurs gaullistes que nous défendons, participe à ce vote afin de préparer la campagne de 2017 contre la gauche et pour la promotion des principes et valeurs gaullistes.


TENTATIVE D’ASSASSINAT ET QUARTIERS,

ENCORE UN EFFET DU SOCIALISME

Communication du MIL du 15 octobre 2016

Repères : Le 1er octobre, à Viry-Châtillon (Essonne), deux policiers effectuaient une mission de surveillance dans la cité de la Grande Borne, à un feu rouge, où ont eu lieu des vols à la portière avec violences. Une dizaine d'individus ont jeté des cocktails Molotov sur leur voiture de police. Les deux policiers ont été grièvement brûlés. Deux autres policiers, appelés pour leur porter secours, ont été la cible eux aussi de jets de cocktails Molotov et ont été également blessés.

La permanence des problèmes de sécurité publique rencontrés dans certains quartiers à la périphérie des villes est confirmée par une série d'événements récents. Le gouvernement socialiste a procédé, depuis le début du quinquennat, à une baisse du niveau d'interventions des politiques publiques visant spécifiquement les quartiers concernés. Des initiatives en cours ont été abandonnées. De nombreux quartiers en difficulté ont été rayés de la liste des quartiers (Politique de la ville). Le gouvernement socialiste a agi ainsi pour des raisons budgétaires (sous la pression de Bercy), mais aussi pour des motifs idéologiques et de basse politique. C’est-à-dire que l’enjeu principal du gouvernement a été de produire un calme apparent dans ces quartiers, quitte à abandonner le terrain.

Le gouvernement socialiste a contribué à laisser se renforcer les problèmes déjà existants. Les moyens manquent, les compétences sont éclatées, les mairies écartées des décisions, les ministères agissent séparément, etc. Des quartiers des périphéries urbaines restent, en partie, abandonnés par l'État à des réseaux criminels, des groupes communautaristes, des bandes violentes, etc. ‎Les risques d'émeutes locales ou plus générales restent plus présents que jamais.

La haine «anti flic» se développe dans diverses circonstances de la part de certains membres d’organisations criminelles (trafics de drogue, prostitution, objets volés, etc.), de gangs souhaitant «contrôler des territoires» dans les quartiers, de casseurs en fin de manifestation, sur les «zones à défendre», lors des manifestations pro clandestins à Calais, de terroristes islamistes... (voir la Communication du MIL du 2 novembre 2015 : «L’extrême gauche attaque la police pour relancer les violences dans les quartiers»). Les auteurs des violences sont fréquemment des jeunes, dont une forte proportion de mineurs.

Par ailleurs, on constate une croissance du niveau de la violence ‎développé contre les membres des forces de l'ordre et des services de l'État (pompiers, services de santé : SAMU, médecins, etc.). Un nombre croissant de policiers ont été blessés dans l'exercice de leurs fonctions. Il apparaît que l'objectif de certains auteurs de violences est clairement de s’attaquer et d’assassiner des policiers ou des gendarmes, au-delà d'affrontements de rue qui restent violents. Il est clair et net qu’il y a intention criminelle et  préméditation des actions : personnes cagoulées et équipées d’armes, regroupements organisés, stratégie de terrain, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique menée par François Hollande et le gouvernement socialiste dans les quartiers «politique de la ville» depuis 2012.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) exprime à nouveau sa pleine solidarité et son soutien avec l'ensemble des membres des forces de l'ordre et en particulier avec les blessés victimes des attaques criminelles et appelle tous les citoyens à exprimer leur solidarité à l'égard des ‎policiers et gendarmes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les effectifs et les moyens matériels engagés dans la sécurité intérieure doivent être réellement augmentés. Les carrières doivent être améliorées comme les rémunérations. L'identification des auteurs de ces actions violentes reste une priorité, des condamnations exemplaires une nécessité. ‎La puissance de la réaction publique à toute agression contre ses représentants doit contribuer à rétablir un rapport de force favorable à la sécurité des citoyens.



SOUS LA GAUCHE, EXPLOSION DES VIOLENCES

Communication du MIL du 24 octobre 2016

Repères : les rassemblements et les marches de nuit, organisés par des fonctionnaires de police, suite au choc causé par la tentative d’assassinat de leurs collègues de Viry-Châtillon, viennent concrétiser un malaise ancien et profond des membres des forces de l’ordre face à la montée du niveau de violence sur les biens, les individus et les institutions, par des casseurs, des délinquants et des criminels.

Ces dernières semaines, la multiplication d’atteintes à la sécurité publique a marqué les esprits, notamment, avec des attaques d’établissements scolaires (agressions d’enseignants, de personnels de direction, jets de cocktails Molotov sur les collèges, etc.), des agressions de médecins et de personnels de santé aux urgences des hôpitaux, des attaques de sapeurs-pompiers (lors d’incendie de voitures), des embuscades de patrouilles de police (comme à Viry-Châtillon), des émeutes dans plusieurs «quartiers prioritaires», des attaques dans les transports (un bus enflammé). Cet ensemble d’événements «ponctuels», intervenus sur une courte durée, produit une situation globale de crise. Il traduit une augmentation du niveau de violence d’une petite fraction de la population, dont des jeunes et des mineurs.

Les membres des forces de l’ordre interviennent régulièrement sur des actes de violence à l’égard des biens, des citoyens ou des institutions. En se mobilisant lors de rassemblements et de marches, ils traduisent leur refus de subir la situation actuelle qui met en cause leur métier et leurs fonctions qui sont d’assurer la sécurité publique. C’est pourquoi ce mouvement s’exprime en dehors des organisations syndicales et a, avant tout, une dimension citoyenne.

Comme le problème dépasse celui de la Police nationale elle-même, la réponse à apporter ne peut se limiter à la livraison de nouveaux matériels, promis mais jamais fournis, ou à une simple réorganisation des missions. Les mesures techniques peuvent s'avérer utiles, mais elles ne suffiront pas. Ces actes de violence, d’un niveau croissant, pratiqués par une frange de marginaux, de délinquants et de criminels, sur l’ensemble de nos concitoyens, a atteint un niveau de rupture avec l’agression organisée de personnels des forces de l’ordre dans le but de «tuer des flics».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les réponses à apporter à l’insécurité et à la montée du niveau de la violence dans la société doit être considérée dans son ensemble et donner lieu à une réponse politique globale. Celle-ci comprend notamment la prévention et la répression efficace (et notoire) des auteurs de violences, la modification des modes de présence et d’interventions des forces de l’ordre sur le terrain, la pratique des juges, le rétablissement des peines plancher, une meilleure politique pénitentiaire (jamais mise en œuvre), mais aussi une politique éducative et sociale participant davantage à la paix civile par la promotion de l’ordre et du respect de la nation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la responsabilité de MM. Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et François Hollande qui ne sont pas arrivés à réunir les conditions de la paix civile en France ces dernières années. La situation actuelle traduit l’incompétence politique et l’impuissance du gouvernement socialiste. Leur tactique a consisté, depuis le début, à «cacher la poussière sous le tapis», mais aujourd’hui, cette politique de l’autruche vient d’atteindre ses limites. Le laisser-aller et la non-intervention généralisée débouchent sur une crise grave ressentie par les policiers et par les citoyens. Cette responsabilité doit être reconnue et les responsables doivent changer pour prendre en charge une nouvelle politique, dès maintenant avec des démissions, ou dans 6 mois avec l’alternance.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle, une nouvelle fois, les citoyens à soutenir publiquement les forces de l’ordre pour que s’opère une synergie sans faille entre toutes les forces de l’ordre (police nationale, gendarmerie, police municipale) et la société toute entière face aux marginaux violents, aux délinquants et aux criminels.



VERS LA DISPARITION D’EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS ?

Communication du MIL du 30 octobre 2016

Repères : Les députés européens Yannick Jadot et Michèle Rivasi ont été qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste. L’ex-ministre, Cécile Duflot, a été facilement éliminée dès le premier tour de cette primaire. Seuls 12.000 adhérents ou sympathisants ont participé à cette consultation pour désigner le choix de leur candidat à la présidentielle.

‎Cécile Duflot a été sanctionnée par les militants et sympathisants d’Europe Écologie - Les Verts (EELV) en raison de l'échec de l'alliance qu’elle avait passée avec le PS en 2012 (qui lui avait permis de devenir ministre dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault), puis de l’échec de sa stratégie d’alliance avec le Front de gauche aux élections régionales de 2015. Son échec repose également sur l'opposition de fait existant au sein de ce parti entre militants associatifs écologistes et militants politiques marqués à la gauche de la gauche. Ce résultat traduit la crise d'un parti politique, dont le PS a «acheté» une part des élus, regroupés dans l’Union des démocrates et des écologistes (UDE) qui seront représentés à la primaire socialiste.

EELV semble aujourd’hui disposer d’un potentiel électoral réduit après ses échecs successifs aux élections locales et la perte de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Il devrait être représenté par les députés européens, Yannick Jadot ou Michèle Rivasi, sans grande notoriété, même si ces candidats sont des professionnels de la politique depuis de nombreuses années sous la bannière d’EELV. Les responsables écologistes, disposant d’une certaine notoriété politique comme Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot ou Noël Mamere, ne font plus partie d’EELV... La possibilité d’une candidature écologiste à la présidentielle est elle-même incertaine, car EELV ne dispose plus d’assez d’élus locaux permettant d’obtenir les 500 signatures nécessaires à une candidature (seule une centaine de signatures sont acquises).

L’appareil politique du Parti socialiste fera probablement tout le nécessaire pour éviter une candidature EELV, susceptible d’enlever 1 ou 2% au candidat soutenu par le PS et l'UDE. Il n’est d’ailleurs même pas certain qu’EELV puisse présenter un candidat compte tenu de sa faiblesse militante et financière.

EELV se trouve, par ailleurs, dans une impasse politique dans la mesure où un grand nombre de ses «revendications écologistes» sont intégrées dans les programmes des autres candidats de gauche. La concrétisation d'une «alliance rouge verte» en France est contrariée par la divergence de fond relative à l’Union européenne entre un parti écologiste fédéraliste européen et une mouvance communiste hostile à l’Union européenne. Les questions relatives au terrorisme, à la réforme des institutions avec un passage à la proportionnelle, au passage aux 32 heures, au revenu de base ou à la légalisation du cannabis sortent des préoccupations écolo proprement dites. Tandis que les sujets proprement liés à la défense de l’environnement font l’objet depuis des années d’une «dissémination» dans tous les programmes politiques (voir «Grenelle de l’environnement» ou COP21 à Paris).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’Europe Ecologie - Les Verts semble être en train de sombrer. Une partie de ses cadres et élus ont rejoint la mouvance du parti socialiste. Les responsables actuels d’EELV semblent décidés à ne pas nouer une nouvelle alliance avec le PS. EELV n’a plus de présence nationale et n’existe que dans quelques villes et sites. Ses revendications traditionnelles ont été préemptées par Jean-Luc Melenchon qui les a incorporées à son programme.

Parallèlement, un courant écologiste et des associations locales ou thématiques continuent à exister, mais ils perdent, avec la crise que connait EELV, leur représentation dédiée dans le débat politique.



PRIMAIRE DES RÉPUBLICAINS :

LE M.I.L CONFIRME SON ENGAGEMENT CONTRE LA GAUCHE

Communication du MIL du 30 mai 2016

Repère : La primaire des Républicains a comme objectif d’arriver à ce qu’il n’y ait qu’un seul candidat de la droite et du centre lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2017. Ainsi ce candidat aura toutes les chances de faire un bon score, voire d’arriver en tête dès le premier tour. Tous les candidats de la primaire s’engageront par écrit, lors du dépôt de leur candidature en septembre, à soutenir le vainqueur des primaires. 

Il s’agit d’un mécanisme proposé en 1989 par Charles Pasqua, Alain Peyrefitte, Gérard Longuet, Philippe Mestre, les professeurs Denise Flouzat, François Goguel, Roland Drago, Dominique La Tournerie. C’est ainsi que fut créé l’association «Primaires à la Française pour l’Élection Présidentielle». Cela a aboutit à la signature d’une charte pour les primaires par de très nombreuses personnalités dont notamment Jacques Chirac, Valérie Giscard D’Estaing, Philippe Séguin, Alain Juppé, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie lors d’un bureau politique de l’Union Pour la France (il s’agit de l’union du RPR et de l’UDF) le 10 avril 1991. Les socialistes n’ont fait que reprendre l’idée en 2011.

Même si le principe de la primaire est contraire à l’esprit de la Vème République, elle présente des éléments positifs structurants permettant d’aboutir au choix d’un seul candidat avant l’élection et de réduire le nombre de candidatures de témoignage comme cela a eu lieu en 1981. Voici ces éléments :

-Une pré-mobilisation électorale avant la campagne de 2017, 

-la mise en place de divers réseaux qui pourront tous être mobilisés pour la campagne de l’élection présidentielle proprement dite,

-la mise en évidence de la multiplicité des talents. Les Républicains affichent une diversité de profils politiques nationaux,

-une forte convergence des pré-programmes des candidats, même s’il demeure des nuances et quelques différences au niveau du calendrier d’exécution des mesures. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) adopte quant à cette primaire une position claire et nette.

L’objectif du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est de défendre les valeurs gaullistes, civiques et patriotiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) entend combattre sur tous les terrains la gauche et ses alliés et permettre l’alternance avec une droite républicaine.

Pour atteindre ces buts, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ne soutient aucun candidat à la primaire. Il ne s’agit pas d’une neutralité mais d’un choix pour la France et contre la gauche. Car demain, il faudra rassembler toute la droite et le centre afin de mener la véritable bataille de la présidentielle qui aura lieu en 2017.

En conséquence, pour la période jusqu’en novembre 2016, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) aidera, dans la primaire, tous les candidats crédibles qui demandent son aide, notamment lors des réunions publiques. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) répondra présent dans la mesure du possible à la condition que cela soit sous ses couleurs (avec une croix de lorraine et le slogan «fiers d’être gaullistes»), que ses militants soient disponibles et que cela n’entraine aucune dépense pour eux.

De même, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle tous ses adhérents, ses militants et ses sympathisants à être présents dans toutes les réunions de tous les candidats avec son insigne avec croix de lorraine (que chaque adhérent peut commander auprès du siège national) afin de montrer que partout il y a des gaullistes, que le gaullisme n’a pas disparu du terrain politique et civique et que le gaullisme n’a pas été tué par certains politiques.

Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’engage, en fonction de ses moyens financiers, à participer au succès de la primaire par une campagne en faveur de la participation d’un maximum de citoyens à ce scrutin inédit. Il s’agit de faire participer des personnes de droite en dehors du rang des partis.

Dans tous les cas, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutiendra le vainqueur du second tour de la primaire de la droite et du centre et engagera toutes ses forces militantes dans la bataille contre la gauche en 2017 et pour empêcher la réélection de François Hollande. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) militera pour rassembler les militants des concurrents de la primaire afin de démontrer qu’en décembre 2016, comme maintenant et hier, l’adversaire est la gauche et qu’il faut faire battre François Hollande.


LE PARTI COMMUNISTE SOUTIENDRA JEAN-LUC MELENCHON

Communication du MIL du 28 novembre 2016

Repères : La «Conférence nationale du Parti communiste français (PCF)», contre la position de Pierre Laurent secrétaire national du PCF, a voté le 5 novembre 2016 en faveur d'une candidature communiste pour la présidentielle et contre un ralliement à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle. Mais les adhérents du Parti viennent de voter dans le sens opposé, lors du scrutin du 24 au 26 novembre 2016, organisé dans chaque section ou fédération du PCF. A près de 54 % des voix, les militants ont choisi d’appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon tout en menant «une campagne autonome». Plus de 40.000 adhérents à jour de cotisation ont participé à ce scrutin.

Le Parti communiste soutiendra finalement Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017, mais sans participer directement à sa campagne.

Le ralliement de Pierre Laurent à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, le vote des responsables communistes lors de la «Conférence nationale du Parti communiste» en faveur d’une candidature communiste puis le vote des membres du Parti viennent creuser la fracture interne au PCF illustrant les profondes dissensions au sein de ce dernier.

La démarche personnelle de candidature de Jean-Luc Mélenchon et la montée en puissance de son comité de soutien : «La France insoumise» (FI) a vivement choqué un grand nombre de responsables communistes qui considèrent, à juste titre, avoir été complètement mis à l’écart de la manœuvre.

Il est vrai que le Parti communiste a engagé en interne l’élaboration d’un programme politique. Il a ainsi organisé la «restitution» de sa grande «consultation citoyenne» lors de sa Conférence nationale. Son programme s’organise autour de «sept axes» de propositions : «reprendre le pouvoir sur la finance, une autre République, investir sur l’avenir, l’égalité hommes femmes, une France protectrice et solidaire, produire autrement et changer l’Europe». Ces propositions diffèrent de celles de Jean-Luc Mélenchon sur plusieurs volets (Union européenne, immigration, etc.).

Pierre Laurent, lui-même, a exprimé son souhait que le PCF devrait garder son autonomie et promouvoir la présence de ses candidats aux élections législatives. Reste à négocier la maitrise des investitures et des alliances aux législatives avec Mélenchon et/ou le PS, abandonnant de fait l’enjeu de la présidentielle pour sauver le groupe communiste à l’Assemblée nationale.

Le Mouvement initiative et Liberté (MIL) constate que la candidature de Jean-Luc Mélenchon disposera d’un soutien de la quasi-totalité de l’’extrême gauche (hors mouvements trotskystes).

Le clivage entre les partis communistes historiques et les nouvelles mouvances communistes existe dans divers pays comme en Espagne (avec PODEMOS) ou en Grèce (avec la Coalition de la gauche radicale, SYRIZA). Mais les rapprochements sont possibles comme en Espagne ou en France...

Le Mouvement initiative et Liberté (MIL) considère que la gauche de la gauche paraît bénéficier d’une dynamique s’appuyant sur le rejet de la politique socialiste menée par François Hollande et Manuel Valls par les électeurs «de gauche».

Mais, à ce jour, Jean-Luc Mélenchon ne semble pas, pour autant, en état d’arriver en tête de la gauche lors de l’élection présidentielle de 2017, devant le candidat du Parti socialiste, quel qu’il soit.