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VI­GILANCE & AC­TION - N° 349 FEVRIER 2017


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


MACRON SOCIALISTE HONTEUX

Communication du MIL du 2 février 2017

Emmanuel Macron est un socialiste. Il a été membre du PS et a participé successivement aux activités de multiples clubs de réflexion de la gauche socialiste (Jean Jaurès, Terra nova, etc.). Sa carrière a été promue par Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand, de 1981 à 1991, et d'autres personnalités socialistes. A l'Elysée, il a servi François Hollande pendant plus de 4 ans, d'abord comme conseiller, puis comme secrétaire général adjoint en charge de l'économie. Enfin, il est devenu ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls, jusqu'à l'été 2016.

En avril 2016, il a créé un nouveau parti politique dénommé : «En marche !», qui est l'association principale, mais aussi une «Association de financement du parti «Association pour le renouvellement de la vie politique»», qui a reçu l'agrément de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, permettant de recevoir des dons. Rien d'innovant dans la formule mise en place.

Le parti «En marche !» soutient la candidature de Macron et prépare la présentation de 577 candidats aux législatives de 2017, pour conquérir le pouvoir dès le printemps.

Richard Ferrand, député PS du Finistère, en est devenu le secrétaire général. Une équipe de technocrates de gauche a rejoint le parti pour assurer son fonctionnement. Rien d'antisystème, mais, au contraire, une caricature de la classe politico administrative française mondialiste à l'image de l'énarque, inspecteur des finances puis banquier, Emmanuel Macron.

Macron a déjà reçu le soutien d'une trentaine de parlementaires membres du Parti socialiste (PS) et du Parti Radical de Gauche (PRG). Plusieurs parlementaires viennent de le rejoindre suite à la victoire de Benoit Hamon à la primaire socialiste. D'autres élus socialistes devraient suivre dans les semaines qui viennent. Le parti est parrainé par le sénateur maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, qui s'efforce de mobiliser en sa faveur le soutien d'élus locaux socialistes.

La communication menée par ce parti politique a comme premier but de le dégager de sa filiation avec le quinquennat de François Hollande, même si Emmanuel Macron en a été l'un des principaux architectes.

Le parti est donc officiellement présenté comme «progressiste» et non comme «socialiste». Le terme de «progressiste» est couramment utilisé par les socialistes. Il n'y a donc là aucune contradiction idéologique. Certaines personnalités connues et une poignée d'élus centristes s'y sont laissé prendre, pour l'instant, sans analyser la réalité de la candidature socialiste de Macron. Ce sont les idiots utiles (au sens de Lénine) qui retrouvent dans ce parti des opportunistes ambitieux pour faire carrière dans la foulée de Macron.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu'Emmanuel Macron est un socialiste honteux prêt à tout pour ne pas porter le passif du bilan du quinquennat Hollande. Il développe un discours flou et joue la confusion des idées. Il semble décidé à ne pas présenter de programme en se contentant de quelques grandes orientations pour éviter une identification politique claire.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate donc, qu'en 2017, deux candidats socialistes concurrents se présentent aux suffrages des Français : Benoit Hamon et Emmanuel Macron. Ils incarnent deux sensibilités socialistes différentes, mais ont vocation à se retrouver au second tour pour maintenir un pouvoir socialiste en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu'Emmanuel Macron doit être un des adversaires de tous ceux qui souhaitent rompre avec le socialisme. En effet, il existe un risque sérieux de le voir escroquer les électeurs en menant une campagne floue et mensongère, en s'appuyant sur des journalistes attachés à sauver la gauche à tout prix (sa couverture médiatique est déjà très excessive) et en mobilisant divers réseaux d'intérêts économiques pour disposer d'un financement de campagne puissant.

C'est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne militante sur le thème : «Macron socialiste honteux».


HAMON-MACRON, C'EST TOUJOURS LA GAUCHE

Communication du MIL du 6 février 2017

La particularité de l'élection présidentielle de 2017 est de voir se présenter aux suffrages des Français deux candidats socialistes de manière concurrente : Benoit Hamon et Emmanuel Macron. Suite au profond rejet de la politique de François Hollande, le président sortant a décidé de renoncer à briguer un second mandat, une première sous la Vème République. Il a lui-même admis qu'il était hors-jeu au début du mois de décembre 2016. Dans ces conditions politiques désastreuses, les socialistes tentent donc de faire peau neuve afin d'éviter de porter le passif du bilan du quinquennat.

Manuel Valls, héritier direct du président de la République et défendant le bilan du quinquennat, a été écarté de la course à la présidence à l'occasion de la primaire par les électeurs de gauche (dont une part significative de partisans de l'extrême gauche). Benoit Hamon et Emmanuel Macron incarnent deux sensibilités socialistes différentes. Mais ils ont vocation à se retrouver au second tour pour maintenir un pouvoir socialiste en France.

Benoit Hamon a présenté un programme peu crédible pour faire «rêver la gauche». Il a pu ainsi emporter la primaire socialiste. Il annonce le retour à une stratégie d'«Union de la gauche». Il tente d'absorber les électorats écologistes et communistes, d'une part en «absorbant» Yannik Jadot et, d'autre part, en réduisant le score de Jean-Luc Mélenchon et en ralliant le vote communiste. Son premier enjeu : atteindre un bon score au premier tour de la présidentielle. Son second enjeu : créer les conditions d'un programme d'union d'une gauche écolo-socialo-communiste pour les législatives afin de disposer de nombreux députés et être en position de force à l'Assemblée nationale. Son troisième enjeu : prendre le contrôle du Parti socialiste, à l'automne, pour envisager la suite de son aventure politique et de celle de ses amis. Son programme utopique et sa stratégie d'union de la gauche heurtent une part des responsables et des élus socialistes qui ont soutenu François Hollande et Manuel Valls. Ils se trouvent face à un changement complet de ligne politique. Il existe donc une opposition interne explicite (dont le groupe des «parlementaires réformateurs») ou implicite, de la part d'élus socialistes attentistes. Trois options s'ouvrent à cette opposition interne à la ligne Hamon au parti socialiste : soit se rallier à Benoit Hamon en courbant l'échine ; soit se «mettre en retrait» de la campagne de Benoit Hamon en attendant les législatives ou soit rallier le parti de Macron. Cette dernière option présente pour les élus socialistes le risque éventuel de perdre l'investiture socialiste aux législatives, si Hamon fait un bon score.

La situation au sein du Parti socialiste devrait donc rester incertaine dans l'attente du résultat du duel des deux candidats socialistes au premier tour de la présidentielle. Deux questions se posent alors. La première est de savoir qui arrivera en tête du premier tour entre Hamon et Macron. Les sondages actuels, comparant les deux candidats, ne sont pas sérieux tant leur date d'entrée en campagne est différente, le programme de Macron reste inconnu, la campagne n'a pas été engagée. La seconde est de savoir si l'un d'entre eux se qualifiera au final pour le second tour de la présidentielle.

Pour l'emporter, Macron joue sur la totale confusion des idées qu'il avance, produit du spectacle, joue sur le charme et nie le clivage politique gauche/droite. Sa capacité d'attraction est réelle, mais elle devrait rencontrer des limites dans le cadre du déroulement de la campagne électorale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que cette double candidature socialiste doit être dénoncée, que les anciens ministres de François Hollande ne doivent pas échapper à leurs responsabilités dans le bilan du quinquennat et que les positions qu'ils proposent ne sont pas des solutions sérieuses aux problèmes de la France.

C'est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne militante sur le thème : «Hamon-Macron, c'est toujours la gauche».


L'EQUIPE MACRON VIENT MAJORITAIREMENT DU PS ET DE LA GAUCHE

Communication du MIL du 10 février 2017

Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle s'appuie sur l'équipe d'En Marche, principalement constituée d'élus et de collaborateurs socialistes, issus de son cabinet à Bercy ou d'anciens soutiens de Dominique Strauss-Kahn. L'annonce par Macron d'une ligne «ni gauche, ni droite» est un message de propagande électorale pour ne pas avoir à assumer le passif du bilan de François Hollande.

Son directeur de campagne, Jean-Marie Girier, est membre du PS. Il a été le chef de cabinet du maire de Lyon, Gérard Collomb, pour qui il a créé le pôle des réformateurs au sein du PS. Il a participé à la campagne présidentielle de François Hollande en 2012. Il a intégré le Conseil national du Parti socialiste.

Son porte-parole et chargé de la riposte, Benjamin Griveaux, a déjà eu un mandat électif socialiste. Il a été vice-président en charge des finances du Conseil général de Saône-et-Loire et vice-président de l'agglomération de Châlons-sur-Saône. Il a été conseiller auprès de Marisol Touraine, et durant cinq ans conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

Son conseiller stratégie, campagne et mouvement, Ismael Emelien, a connu Emmanuel Macron à la Fondation Jean Jaurès. Il a été son conseiller «communication et affaires stratégiques» à Bercy. C'est un ancien membre de l'équipe Strauss-Kahn.

Son chargé de la direction des opérations et secrétaire général d'En Marche, Ludovic Chaker, est chargé de l'organisation des meetings et de la gestion du mouvement. Il s'est déjà présenté lors des législatives de 2012 comme candidat non encarté mais de tendance social-démocrate.

Son conseiller politique, Stéphane Séjourné, collecte, avec le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, les parrainages pour la présidentielle et prépare les législatives. Il a été conseiller parlementaire au cabinet du ministre de l'Économie et des Finances durant deux ans. Il avait été précédemment conseiller spécial au cabinet de Jean-Paul Huchon en charge des relations institutionnelles pendant plus de deux ans au Conseil régional d'ile de France. Militant de l'UNEF et du PS, il s'est montré très actif lors du mouvement anti-CPE.

Son coordinateur du programme, Jean Pisani-Ferry, est un ancien conseiller économique de Dominique Strauss-Kahn et de Christian Sautter au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Il est en charge du « projet de transformation » du mouvement et de son estimation budgétaire. Il a participé à plusieurs « clubs de réflexion européens », proches de Jacques Delors.

Son chargé de la coordination du programme, Quentin Lafay, contribue également aux discours. Il a été conseiller au cabinet de Marisol Touraine avant de rejoindre celui d'Emmanuel Macron à Bercy.

Sa chargée de la communication et de la presse, Sibeth Ndiaye, a été au bureau national de l'UNEF durant 7 ans et au bureau national de La Mutuelle des Étudiants LMDE durant 5 ans. Entrée au PS en 2002, de tendance Strauss-Kahnienne, elle a été secrétaire nationale en charge de la petite enfance. C'est une ancienne des cabinets d'Arnaud Montebourg et d'Emmanuel Macron à Bercy. Elle a aussi dirigé le service de presse de Claude Bartolone au département de Seine-Saint-Denis.

Le secrétaire général adjoint, Julien Denormandie, est l'ancien directeur adjoint du cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy.

Le directeur des affaires générales en charge des ressources humaines, du juridique, du financement et de la logistique depuis novembre 2016, Grégoire Potton, a été le chef de cabinet, conseiller de Thierry Mandon au secrétariat d'État chargé de l'Enseignement supérieur. Précédemment il a été chef de cabinet de Thierry Mandon au Secrétariat d'État chargé de la Réforme de l'État, après avoir été collaborateur parlementaire de députés PS à l'Assemblée nationale.

Plus quelques idiot(e)s utiles (au sens Léniniste du terme) venant de la droite et du centre et, pour une grande partie d'entre eux, cherchant des postes et des carrières. Tout cela montre que Macron, comme Hamon, est un candidat de gauche qu'on peut qualifier de bébé-Hollande.


STOP LA GUERILLA URBAINE

SOUTIEN A LA POLICE

Communication du MIL du 12 février 2017

Repères : La multiplication d'affrontements et de guérillas urbaines entre délinquants-émeutiers et forces de l'ordre dans certains quartiers péri-urbains ‎interroge sur la politique menée par le gouvernement socialiste et les résultats obtenus : une situation explosive dans de nombreux quartiers. 

Cette liste noire d'affrontements dans certains quartiers des périphéries urbaines n'est pas une surprise dans la mesure où les choix politiques socialistes, qui ont été fait, ont conduit à une dégradation importante de la situation.

Diminution du nombre de quartiers traités, abandon des politiques spécifiques aux quartiers, absence de réelle coordination entre les politiques ministérielles de l'éducation, de la police, de l'urbanisme, réduction des dotations aux collectivités locales ‎impactant les budgets dédiés, sont les principaux éléments qui expliquent la dégradation de la politique de la ville sciemment organisée par la gauche. Elle provient de la volonté de Bercy de réduire au maximum le coût de cette politique qui avait été initiée et conduite par la droite. 

Durant le quinquennat socialiste, la situation sociale a continué à se dégrader, le taux de chômage à augmenter, le nombre de décrochage scolaire des jeunes à croître, la pauvreté à s'installer encore davantage. Tous les habitants, qui «réussissent», quittent leur quartier pour vivre dans une zone de paix. Ils ne restent sur place que les autres et, avec le temps, la situation se détériore mécaniquement

A ce tableau social, viennent s'ajouter, d'une part le développement des réseaux criminels qui vivent de tous les trafics (drogue, rackets, produits des vols, prostitution, etc.) et, d'autre part, la radicalisation islamiste de certains habitants qui passent de la radicalisation passive jusqu'au départ pour combattre en Syrie dans les rangs du groupe État islamique. 

Il faut sauver les habitants de ces quartiers des délinquants, des criminels et des islamistes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l'abandon d'une réelle politique de la ville par le gouvernement socialiste. Il a abandonné des populations entières qui subissent une situation inacceptable sans bénéficier de la protection de l'Etat. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les tensions se polarisent sous la forme d'un affrontement entre les représentants des forces de l'ordre et des casseurs de tout âge. La situation est explosive et les moyens utilisés sont de plus en plus violents (incendie d'une voiture de police avec les policiers à l'intérieur). Ordre doit être donné aux préfets de mener des actions répressives pour débarrasser les quartiers des éléments dangereux sur la base des dispositions légales existantes, d'autant plus que nous sommes en état d'urgence.

Les affrontements et la guérilla urbaine, qui viennent de débuter dans les quartiers, s'inscrivent dans la période pré-électorale et vont sans aucun doute peser de tout leur poids pour favoriser le vote Le Pen en faisant déplacer dans les quartiers, des voix de la droite républicaine vers le FN. Tout cela pour conforter la présence de la gauche au deuxième tour de la présidentielle. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), dans l'esprit de sa campagne de 2008 sur « stop à la guérilla urbaine », lance une campagne militante sur le thème : « Soutien à la Police, STOP la guérilla urbaine ».


LA GAUCHE C'EST PLUS D'IMPOTS

Communication du MIL du 14 février 2017

Les candidats de gauche à la présidentielle de 2017 (Hamon, Macron, Mélenchon) proposent chacun une longue liste de promesses électorales se traduisant par de nouvelles dépenses. 

Mais les candidats de gauche n'abordent jamais le mode de financement de ces mesures politiques notamment l'augmentation du SMIC, la baisse ou suppression des cotisations sociales, la hausse du montant du RSA, l'attribution du RSA à ceux qui ne le demandent pas, l'attribution du RSA à tous les jeunes de moins de 25 ans, le remboursement de nouveaux frais de santé, l'embauche de nombreux fonctionnaires supplémentaires, la hausse du point d'indicel des fonctionnaires.

D'une part, il ne s'agit pas d'une grande vision politique mais juste des modifications à la marge. De petits calculs mais non de grandes idées. D'autre part, toutes leurs propositions font l'impasse sur les moyens financiers à mettre en oeuvre pour assurer le financement de ces mesures.

Ces propositions politiques imposeraient de faire croître encore plus fortement le déficit budgétaire et d'augmenter les impôts et les taxes qui ont déjà atteint des montants vertigineux et qui paralysent l'initiative et la liberté d'entreprendre à tous les niveaux.

La seule bonne solution proposée par la droite républicaine, et la plus simple, consiste, au contraire, à prélever moins d'argent auprès des particuliers et des entreprises pour que les circuits économiques fonctionnent sans l'intervention omniprésente de l'Etat. Ne plus prendre pour redonner de manière artificielle et illusoire.

Les propositions de la gauche Hamon-Macron consistent à continuer à développer l'assistanat plutôt que récompenser l'initiative, le mérite et le travail.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est favorable à une baisse progressive des dépenses publiques sur les cinq ans à venir, parallèlement à la diminution massive des impôts et taxes des particuliers, comme des entreprises.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce toutes les propositions politiques qui conduisent à augmenter les dépenses publiques pour faire face aux promesses. Il considère que ces politiques  s'inscrivent dans la poursuite des politiques socialistes menées depuis 5 ans sous la présidence d'Hollande en voulant les aggraver encore davantage. 

L'échec des politiques socialistes est patent, il faut changer de cap politique et arrêter la gabegie.

Le Mouvement Initiative et Liberté ‎(MIL) lance une campagne militante sur le thème : « LA GAUCHE, C'EST PLUS D'IMPOTS ».  


  

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