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VI­GILANCE & AC­TION - N° 372  AVRIL-MAI 2018           



LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

LA CONSTITUTION SELON MACRON, VERS UNE ATTEINTE AUX INSTITUTIONS


Communication du MIL du 22 mars 2018


Repère : Macron prépare un projet de réforme de la Constitution, il est en cours de finalisation et la version définitive du texte n’est pas encore connue.


Le projet de révision de la Constitution pourrait comporter au moins une quinzaine de sujets sans rapport entre eux. Cela irait notamment de l’«inscription de la Corse» dans la Constitution et de celui du «développement durable» en passant par une forte réduction du nombre des parlementaires, la suppression de la présence des anciens présidents de la République au Conseil Constitutionnel, une réforme du Conseil supérieur de la magistrature, une réduction du nombre d’amendements possibles déposés par les groupes sur un projet de loi, l’introduction d’une «dose de proportionnelle» aux législatives. Certaines propositions sont anecdotiques, tandis que d’autres posent de très sérieux problèmes. Aucune ne répond à une urgence institutionnelle réelle puisque nos institutions fonctionnent.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son profond attachement aux institutions de la Vème République et confirme son opposition aux partisans de la «VIème République».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se positionne contre un projet «fourre-tout» de réforme de la Constitution. L’absence d’un projet clair rend impossible de juger d’un bloc un lot de mesures autrement qu’en soutenant un «NON» aux modifications constitutionnelles dans leur ensemble au Parlement ou à l’occasion d’un référendum.


En particulier, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne toute introduction d’une «dose de proportionnelle» pour l’élection des députés. Il se prononce contre un retour même partiel à un régime des partis. L’exemple des pays voisins, dont les crises politiques internes ont bloqué le fonctionnement des institutions ces dernières années, suffit à prouver la qualité des institutions de la Vème République mise en place par le Général de Gaulle.


La Belgique est restée sans gouvernement pendant plus d’un an, l’Espagne est en situation instable, l’Allemagne, après 6 mois sans majorité, dispose d’un gouvernement de coalition fragile et l’Italie est à la recherche d’une majorité introuvable. Ces situations s’expliquent par des institutions ayant recours à la proportionnelle.


Par ailleurs, même si ces sujets n’ont pas la même acuité, une forte réduction du nombre de parlementaires ne se justifie aucunement. Elle aurait comme conséquence de faire disparaitre une bonne part de la proximité entre un parlementaire et son territoire. Par ailleurs, elle réduirait la possibilité d’une représentation spécifique locale ; par exemple, des départements resteraient sans sénateur. Enfin, la réduction à trois mandats, du nombre des mandats d’un élu, apparaît contraire au libre choix des électeurs qui doivent pouvoir choisir leur candidat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que «la réforme pour la réforme» apparaît comme une fin en soi pour Macron. La démarche adoptée obéit simplement à une logique de communication politique visant à se donner une image de «réformateur progressiste» qui applique son programme électoral. Il parle ainsi de «big bang» ou de «révolution copernicienne» là où il ne fait qu’adopter quelques ajustements plus ou moins judicieux à la loi. C’est l’illustration d’une parfaite illusion.


L’ESPRIT GAULLISTE EST TOUJOURS D’ACTUALITÉ EN 2018


Communication du MIL du 23 mars 2018


L’esprit gaulliste, qui a marqué l’histoire de France, s’applique toujours parfaitement aux enjeux actuels. La pertinence de ses principes fondamentaux reste toujours aussi forte sur l’ensemble des sujets actuels.


Une approche politique globale. La première caractéristique de l’esprit gaulliste réside dans une approche politique globale sur les questions majeures, au-dessus notamment des revendications des partis, des syndicats, des communautés, des confessions, de tous groupements d’intérêt.


L’indépendance de la France. Le refus de sa soumission à des systèmes ou organismes supranationaux, ou des puissances étrangères, étatiques, économiques et financières, reste un élément fondamental de l’esprit gaulliste. La France a été façonnée par l’histoire. Elle doit être défendue dans les domaines politique, économique, culturel, diplomatique et militaire. La tenue d’une ligne indépendante n’empêche pas, par ailleurs, d’avoir des alliés, en particulier des pays avec lesquels la France a noué des liens historiques étroits.


Le rassemblement de tous les Français. L’esprit gaulliste vise au rassemblement de tous les Français au-delà notamment des clivages politiques, syndicaux, locaux, religieux pour obtenir un dépassement et parvenir à établir la confiance de tous vis-à-vis des dirigeants politiques. Le projet politique consiste à rassembler une large majorité des citoyens sur des grands projets au-delà des clivages partisans, en faisant évoluer la manière même de faire de la politique. Le peuple de France aspire au rassemblement sur les grandes questions actuelles.


Un pouvoir exécutif fort et stable. L’esprit gaulliste va dans le sens de l’existence dans notre pays d’un pouvoir exécutif fort et stable. La constitution de la Ve République le permet. Elle donne au président de la République un rôle décisionnaire sur les grands enjeux. Elle établit un lien direct que le chef de l’État et le peuple. Grâce au suffrage universel direct pour l’élection du chef de l’État, et le recours possible au référendum, la constitution de la Ve République permet à notre pays de pouvoir bénéficier des moyens d’une politique, échappant pour l’essentiel notamment aux pressions des partis, des syndicats, des groupes de pression, si les dirigeants politiques en font le choix et assument leurs responsabilités.


Une vision internationale en faveur de la liberté et de la paix. L’esprit gaulliste porte une vision internationale en faveur de la liberté et de la paix. Il affirme que la France a vocation à participer à l’équilibre du Monde en raison de son histoire et de son rayonnement international. Historiquement, le gaullisme s’est illustré par un refus des totalitarismes communistes et nazis. L’esprit gaulliste conduit à un engagement actuel dans la lutte contre l’idéologie islamiste totalitaire en France et dans le Monde.


Une exigence de justice sociale. L’esprit du gaullisme affirme la nécessité de la solidarité nationale conduite par l’État à destination des personnes les plus faibles, les plus en difficulté et les plus pauvres dans la société. Elle se concrétise au travers des différents régimes sociaux et des aides sociales.


La défense de la famille, de la jeunesse et de l’éducation. La famille est considérée, dans l’esprit gaulliste, comme le noyau de la société, c’est pourquoi une politique nataliste reste une priorité. De même, l’éducation nationale et l’enseignement supérieur se trouvent être le cœur de l’intervention de l’État vis-à-vis des familles et de la jeunesse. L’esprit gaulliste aspire à une réelle politique en faveur de l’engagement et de l’entrée dans la vie active de la jeunesse.


Une responsabilité de l’État dans le développement économique. L’esprit gaulliste affirme la responsabilité de l’État dans le développement économique. Il appelle une politique volontariste menée par des plans de développement à divers niveaux pour porter de grands projets économiques (par exemple, dans les domaines des énergies, du spatial, du médical, du numérique, etc.) qui dépassent le niveau et la capacité des entreprises privées. Les interventions de l’État vont de pair avec la réalisation de toutes les conditions du développement de la libre entreprise en France.


Un pragmatisme politique. L’esprit gaulliste ne génère pas une idéologie politique, tout au contraire, il s’inscrit en opposition avec les idéologies anciennes, comme actuelles. Il est caractérisé notamment par le recours à un pragmatisme politique utilisé en vue d’atteindre les objectifs fixés, comme l’indépendance et de rayonnement de la France dans le monde, l’unité du pays, la réussite de chacun dans une société en paix. L’esprit gaulliste laisse le choix des modalités d’actions selon les circonstances. Il repose sur quelques grands principes, évoqués précédemment, permettant la réalisation des objectifs politiques.


QUI FAIT AUJOURD’HUI LES POCHES DES RETRAITÉS ?


Communication du MIL du 20 mars 2018


Repère : Une centaine de milliers de retraités ont manifesté, le 15 mars, dans trente villes, à l’appel des organisations de retraités contre l’augmentation de 1,7% de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), depuis janvier 2018, et la réduction de leur pouvoir d’achat. Le taux plein de la (CSG) sur les pensions de retraite est ainsi passé de 6,6 % à 8,3 %.


Cette hausse de la CSG réduit les ressources de 60% des 14 millions de retraités. Le montant moyen brut mensuel des retraites étant de 1.376 euros, en 2017, il semble difficile de considérer les retraités comme des «riches». Cette augmentation fait suite à des mesures antérieures comme le gel des pensions, la suppression de la «demi part des veuves», la fin de l'exonération d'impôt pour la majoration de 10% accordée à ceux qui ont eu trois enfants et la création d'une taxe sur les pensions pour financer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. Aucune revalorisation des pensions tenant compte de l’inflation n’aura lieu en 2018. Enfin, le pouvoir d’achat des retraités est également touché notamment par la hausse des prix du carburant, du tabac, des mutuelles, des péages, du stationnement, du gaz, de l’électricité, des denrées alimentaires.


Pour ces manifestations, les retraités ont produit des slogans originaux : «Ni privilégiés ni assistés», «Les retraités ne sont pas des privilégiés !», «C'est très vilain M. Macron de faire les poches des vieux», «je suis mal (re)traité», «Racket sur nos retraites», «Macron t'es foutu, les vieux cons sont dans la rue», «Reportons la retraite après la mort», «Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres».


Parallèlement, des professionnels de l'aide aux personnes âgées ont fait grève ce même jour pour réclamer plus de postes supplémentaires en raison ses sous effectifs actuels. Les salariés et les directions d’établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), de services d'aide à domicile, d’hôpitaux gériatriques et d’autres structures en charge du grand âge défilaient côte à côte. La diminution des revenus des personnes âgées dépendantes accueillies ne va pas arranger les choses. Il s’agissait là d’une seconde manifestation. Les annonces d’augmentation des crédits aux établissements, faite en janvier par la ministre de la Santé, restent dérisoires face aux besoins sur le terrain.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’augmentation de la CSG pour les retraités. Cette mesure présentée à l’origine comme universelle ne concerne ni les fonctionnaires ni les indépendants et va être compensée pour les salariés du privé par une baisse des charges salariales. Bref, c’est, au final, sur les seuls retraités qui portent l’effort de solidarité en faveur des régimes sociaux. La baisse des pensions des retraités est une mesure sans précédent et profondément injuste et doit être supprimée, ou compensée par une augmentation des pensions correspondante.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le choix volontaire de Macron de réduire les revenus de près de 9 millions de retraités. Il annonce en contrepartie «un effort pour aider les jeunes actifs» (Macron). Seulement, cette affirmation est une fausse nouvelle. Les jeunes actifs ne profitent parallèlement d’aucune mesure particulière. Macron affirme qu’il «assume» cette réforme et ne sent pas la «colère dans le pays». Il affiche son «mépris» pour les retraités et son incompréhension de leurs conditions. Enfin, durant sa campagne, Macron n’a jamais annoncé qu’il demanderait un effort spécifique aux plus âgés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle, par ailleurs, à l’attribution de moyens supplémentaires et pérennes aux établissements prenant en charge des personnes âgées et/ou dépendantes. Cette augmentation des moyens doit, par ailleurs, pouvoir faire face à l’augmentation des effectifs dans l’année prévisible compte tenu de notre démographie.

 

UN DEVOIR CIVIQUE DE PARTICIPER À L’HOMMAGE NATIONAL EN L’HONNEUR DU LIEUTENANT-COLONEL ARNAUD BELTRAME


Communication du MIL du 26 mars 2018


Repère : Un terroriste islamiste a commis plusieurs attentats le vendredi 23 mars 2018 dans l’Aude. Il a tué quatre personnes et fait quinze blessés. Parmi eux, un CRS a été grièvement blessé et le lieutenant-colonel de gendarmerie, Arnaud Beltrame, a été exécuté de sang-froid par le terroriste, après qu’il a pris la place d’une des otages.


Tous les membres du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) sont appelés à participer à l’hommage national qui sera organisé en l’honneur du lieutenant-colonel de gendarmerie, Arnaud Beltrame. Il est tombé en héros et représente un exemple pour tous, d’honneur, de civisme, de patriotisme et de dévouement.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son soutien aux forces de l’ordre. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les terroristes islamistes obéissent aux instructions du «Groupe État islamique», ou Al Qaida, leur donnant consigne de s’attaquer aux membres des forces de l’ordre dans un contexte de guerre internationale. Un porte-parole du groupe Etat islamique appelait les djihadistes à «attaquer les soldats des tyrans, leurs forces de police et de sécurité, leurs services de renseignements et leurs collaborateurs». Ainsi, Arnaud Beltrame est le dixième membre des forces de sécurité françaises assassiné par des terroristes islamistes en France, depuis 2012.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que l’enquête établisse d’éventuels défauts de prise en compte de la menace terroriste. Dans ce cas précis de Radouane Lakdim, l’obtention de la nationalité française par un marocain délinquant, déjà condamné par la justice, et peu de temps avant d’être classé «S» apparaît tout à fait anormale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a eu l’occasion d’analyser encore récemment les problèmes posés par les progrès des islamistes en France. Lire la communication du MIL du 23 janvier 2018 : «En France, pas de place pour les islamistes de Daech» et la Communication du MIL du 19 février 2018 : «L’idéologie islamiste intégriste progresse en France».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la politique de Macron n’apporte pas une réponse appropriée aux activités de la mouvance islamiste même s’il y a eu une excellente capacité de réaction des services spécialisés face aux attentats islamistes, et une réelle efficacité dans les enquêtes des forces de l’ordre. Mais, quels que soient les arguments avancés, des défauts subsistent dans la prévention de tels actes (au niveau du renseignement, des mesures préventives…). Des projets terroristes ont pu être évités, mais pas tous… Un renforcement de la prévention s’impose. Il existe des quartiers de non-droit, dont apparemment celui où résidait le terroriste. Il se développe une activité salafiste réelle en France. Elle participe à l’animation d’un «halo sympathisant» au terrorisme. Elle touche des jeunes en marge de la société et/ou appartenant à des milieux musulmans. La fascination djihadiste, éprouvée par des jeunes en rupture sociale, ayant eu à connaître la violence comme délinquants, n’existe que par l’action du mouvement salafiste en France et à l’étranger (via le net francophone).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce, par ailleurs, le jeu de l'extrême gauche et de l’ultra gauche. Ces mouvements viennent d’organiser à Paris une manifestation «contre les violences policières» en mobilisant des «jeunes des quartiers» sur des slogans «anti police» violents. Il existe, de fait, une convergence islamo-gauchiste. Autre signe révélateur, un ancien candidat aux législatives de la France insoumise (LFI) s’est félicité de la mort d’Arnaud Beltrame. Il a été mis en garde-à-vue pour «apologie du terrorisme».


CONTRE L’EUROPE FÉDÉRALE DE MACRON


Communication du MIL du 24 mars 2018


Repère : La République En Marche lance une initiative militante, «la Grande Marche pour l’Europe». La prochaine élection européenne aura lieu en mai 2019. Le mode de scrutin a été modifié à la demande de Macron. Il s’agira désormais d’une élection nationale au suffrage universel direct à un tour, à la proportionnelle à la plus forte moyenne. La France devrait disposer de 80 sièges au Parlement européen.


L’élection européenne sera le premier test électoral, en dehors de quelques législatives partielles, pour La République En Marche (LREM), près de deux ans après sa victoire aux législatives de 2017. LREM, parti présidentiel, engage toutes ses forces dans une campagne de terrain avec l’organisation de formations, de réunions, de porte-à-porte, de tractages, en utilisant ses 400.000 adresses de courriels. Un succès à cette échéance européenne semble vital pour affirmer la pérennité de ce parti politique naissant et pour se positionner en vue des élections municipales de 2020, qui constituent un enjeu beaucoup plus important pour lui.


Les municipales sont l’occasion d’enraciner ce courant politique qui ne compte, jusqu’à présent, que quelques élus locaux ayant migré vers LREM. Les objectifs de Macron pour l’élection européenne sont donc simples : d’une part, obtenir un nombre significatif de députés européens (c’est-à-dire disposer de plus du quart des élus français), et d’autre part, constituer un groupe parlementaire nouveau au sein du Parlement européen, lui permettant de jouer un certain rôle dans cette assemblée, contrôlée jusqu’à présent par le Parti populaire européen (PPE) et le Parti socialiste européen (PSE). LREM vise une recomposition politique européenne passant notamment par un groupe parlementaire comprenant un parti centriste espagnol et le Parti démocrate italien. La victoire du projet «progressiste» de Macron est possible. Compte tenu des soutiens dont il dispose, il présente un réel danger dans le contexte de désordre politique actuel.

Pour y arriver, Macron souhaite constituer une liste très ouverte d’alliances allant au-delà de LREM et du Modem pour éviter le risque d’un éparpillement des suffrages. Le délégué général de LREM, désigné fin 2017, Christophe Castaner (ex-député PS), a même parlé d’un front allant d’Alain Juppé à Daniel Cohn-Bendit, en ralliant d’autres partis dans une «démarche transpartisane». Cette alliance se ferait sur une ligne politique fédéraliste européenne, favorable au libre-échange mondialisé, acceptant encore plus d’abandons de souveraineté pour la France. Pour illustrer cette orientation, rappelons que Macron a déjà proposé de constituer des «listes transnationales» mais sans succès. Il souhaite toujours imposer un gouvernement économique européen avec un ministre de l’économie européen, il faut espérer qu’il n’y parvienne pas avant les élections de 2019. Quant à ses démarches, au niveau européen, sur plusieurs dossiers clés (perturbateurs endocriniens, interdiction du glyphosate, ratification de l’accord CETA, paiement des travailleurs détachés), elles se sont révélées sans grande efficacité.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a deux raisons de combattre la liste LREM/Macron à l’élection européenne : condamner la politique intérieure menée aujourd’hui en France et s’opposer à toute évolution vers une Europe fédérale. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est attaché au principe d’une «Europe des Nations».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) participera à la campagne nationale de la Droite républicaine lors de l’élection européenne en phase avec la ligne politique présentée par Laurent Wauquiez (voir Communication politique du MIL du 8 février 2018 – « oui à l’Europe unie des États, non à l’Europe socialiste ou fédérale »).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce par avance les partis et les responsables politiques qui pourraient s’allier à La République En Marche. Ceux qui soutiendront la liste européenne «En marche» se situeront clairement dans la majorité présidentielle que nous combattons.



  

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