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VI­GILANCE & AC­TION - N° 388  FEVRIER - MARS 2019



LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


MACRON, CE N’EST PAS LA DROITE, C’EST LA GAUCHE


Communication du MIL du 4 février 2019


De récents sondages mettraient en évidence une montée de l’implantation de Macron dans l’électorat de la droite modérée et du centre. Il s’agit juste là d’une photographie de l’opinion à un instant donné, mais qu’il convient de commenter.


La contestation civique et sociale à l’égard du président de la République apparaît comme une contestation «anti système», c’est-à-dire une contestation de l’État et de ses institutions. Il est normal que des citoyens affirment leur attachement aux institutions et au respect de l’ordre républicain qui apparaît, à tort ou à raison, menacé par des casseurs (black bloc, zouaves et antifa) et par une contestation anti-démocratique (anticapitaliste, bolchevique). Il est clair qu’il y a, chez certains, une remise en cause des Institutions de la 5e République. La volonté d’instaurer la proportionnel en ait un exemple. Cette réaction ne signifie en rien un soutien à la politique menée par Macron (hausse des impôts et des taxes, taxation des retraités, insécurité, non-contrôle de l’immigration, Europe fédérale) ou qui pourrait être menée demain à l’issue du «grand débat».


Appliquant son programme, Macron mène une politique de gauche qui n’apporte pas de véritable solution aux problèmes de notre pays. C’est pour cette raison qu’il se trouve, au bout d’un an et demi, dans une impasse politique. La situation politique de Macron est d’autant plus fragile qu’il ne semble pas bien comprendre, à titre personnel, la situation dans laquelle il s’est mis. Macron, trouvant désormais porte fermée parmi les partis de gauche écolos et marxiste (PS, EELV, PCF, Génération.s, LFI), semble se tourner vers l’électorat de droite pour survivre.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron fait tout son possible pour rallier la droite modérée à sa majorité. Il a pris des mesures qu’il considère comme propres à satisfaire l’électorat de droite (projet d’une loi anticasseur, heures supplémentaires, évocation de possibles «quotas» d'immigration). Ces pistes sont anecdotiques et ne changent en rien sa ligne politique. Cette manœuvre est destinée à assurer à la liste de la majorité (LREM - MoDem) le soutien de partisans de la construction d’une Europe fédérale, de droite et du centre.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce les quelques transfuges, issus de la droite, siégeant au gouvernement qui animent cette opération. Ils s’efforcent d’attirer quelques-uns de leurs anciens collègues pour les élections à venir. Certains maires de droite semblent prêts à se montrer conciliants envers la majorité «macroniste», nourrissant l’illusion d’éviter de se trouver face à une liste LREM aux municipales de 2020.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne ces choix opportunistes d’élus, ou d’anciens élus, qui déconsidèrent leurs auteurs et portent atteinte à la confiance que le citoyen doit avoir envers les femmes et les hommes politiques, d’une manière générale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à combattre tous les élus, issus de la droite et du centre, qui ont choisi ou choisiraient de rallier «le monde de Macron» et la gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la Droite républicaine doit avant tout défendre ses valeurs, sans jamais transiger, et refuser tout calcul électoral. Cela a toujours été le sens de notre démarche civique. Les élections à venir nous donneront l’occasion de défendre nos convictions et, donc, de combattre Macron et sa politique de gauche.



LA DROITE, CE N’EST PAS LA GAUCHE


Communication du MIL du 20 février 2019


La période politique actuelle est caractérisée par une grave confusion des idées. Cela remonte à la campagne présidentielle et à la victoire électorale de Macron. D’une part, le programme de gauche social-démocrate de Macron a représenté une rupture avec le programme socialiste marxiste traditionnel du PS. Rappelons que l’opposition entre sociaux-démocrates et socialistes-marxistes a plombé le quinquennat de Hollande. D’autre part, la proposition de Macron de construire un «Nouveau Monde» au-delà du clivage gauche-droite a introduit bien des ambiguïtés et des incompréhensions dans une catégorie de citoyens peu férus de politique.


Dans la pratique, la politique menée depuis l’été 2017 a été une politique sociale-démocrate (ajustements économiques, augmentation de la pression fiscale, croissance de la dépense publique) avec une aspiration libérale-libertaire sur le plan sociétal (PMA sans père, dépénalisation de la consommation de drogue, etc.) encore à concrétiser. Cette politique s’est heurtée à la réalité économique et sociale. Elle provoque un rejet dont les manifestations des «gilets jaunes» ne sont que l’une des multiples expressions (et non la seule). Initialement, la revendication des «gilets jaunes» portait sur un refus, soutenu par nous, de la hausse de la taxe carbone sur l’essence. Cette revendication claire a abouti. Puis, dans un second temps, un désordre s’est développé dans les idées évoquées au sein des différents groupes. Des efforts d’influence et de récupération ont été menés par les groupes d’extrême gauche (antifa et autres) et d’extrême droite (zouaves et autres) côte à côte. Ils ont abouti notamment à des revendications institutionnelles, des appels à des hausses d’impôts. Mais plus grave, au lieu de proposer des réformes, le mouvement a adopté une logique «anti système» qui se traduit par une violente contestation des institutions, des cadres de la Nation et des élus. Ce mouvement de nature «populiste», c’est-à-dire avec une seule référence au «peuple» sans avoir de fond idéologique, débouche sur une menace prérévolutionnaire avec des appels à la violence physique, des actions contre les bâtiments publics, des agressions d’élus.


Le «grand débat» organisé et mis en scène pour valoriser Macron vient compléter le tableau. Certes, beaucoup de questions évoquées lors des débats locaux sont importantes et légitimes, mais, compte tenu de la formule adoptée lors ce mode de consultation, cela ne peut que déboucher sur une énorme frustration de tous. Les annonces de Macron au mois de mars sont déjà en cours d’élaboration en marge du débat. Le pronostic porte sur la poursuite de l’opération de communication engagée et des manœuvres politiques autour d’un référendum piégeux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à rappeler que le clivage entre la droite et la gauche est une constante incontournable. La politique de droite républicaine, définie à l’occasion de la primaire de la Droite en 2016, n’a pas rien à voir avec la politique conduite par Macron.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ce clivage apparaît aujourd’hui clairement au niveau de la fiscalité et du pouvoir d’achat. La Droite républicaine appelle à une réelle baisse des taxes et des impôts pour relever le pouvoir d’achat de tous. Elle s’engage à réduire les dépenses publiques, et à en assumer, avec courage, les conséquences. Cette priorité politique est incontournable. Tandis que Macron, comme tout homme de gauche, ne diminue pas la dépense publique, il a augmenté les impôts comme le prouvent les chiffres. Autre indicateur, les macronistes viennent d’évoquer le retour à une augmentation de la taxe carbone ; cela prouve leur orientation politique ancrée à gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la Droite républicaine défend des valeurs claires : la Nation, le plein emploi, la sécurité, la défense nationale, la justice sociale, la famille et la natalité, l’identité nationale, la reconnaissance du mérite, la nationalité, la laïcité, l’innovation et le développement économique, dans le cadre de l’application d’une même politique pour tous.


LES MANŒUVRES DE MACRON POUR L’EUROPE FÉDÉRALE


Communication du MIL du 11 mars 2019


Repère : Macron vient de publier une tribune dans les 28 pays membres intitulée «Pour une renaissance européenne» afin d’engager la campagne électorale et de trouver des partis partenaires pour LREM.


L’image de Macron dans les pays de l’Union européenne s’est profondément dégradée depuis 2017.


La première raison tient à l’absence de maîtrise budgétaire de la France, qui apparaît comme l’une des plus mauvaises élèves au sein de l’Union. La seconde est causée par l’impact, à l’étranger, de la contestation des «gilets jaunes» et l’explosion de violences urbaines non maitrisées qui l’accompagne. Bilan : Macron a perdu une partie de sa crédibilité, donc la France aussi.


Macron a essuyé des échecs successifs sur ces projets européens.


À l’origine, Macron a mené campagne pour l’«approfondissement de l’Union Européenne» (Discours de la Sorbonne). L’objectif d’un «budget stabilisateur de la zone euro» n’est plus à l’ordre du jour. La Directive sur la taxation des GAFA ne verra pas le jour au niveau européen. Le compromis obtenu sur le travail détaché et la Directive qui en est issue sont insuffisants (sans compter qu’il exclut les chauffeurs routiers). Le glyphosate n’a pas été interdit. Des alliances industrielles entre entreprises françaises et européennes peinent à déboucher et celles existantes connaissent de gros problèmes.

Macron ne s’est pas montré capable de nouer des relations fortes avec les gouvernements des pays de l’UE, même avec l’Allemagne.


Macron a mis le ministre des Affaires étrangères sur la touche. Il n’a pas observé les usages élémentaires de la diplomatie en attaquant les décisions de dirigeants de plusieurs pays européens (pays du groupe de Visegrad, Italie). Il a également soutenu publiquement des candidats lors d’élections dans les pays voisins, qui ne l’ont pas emporté (Italie). La prise de parts du gouvernement des Pays-Bas dans le capital d’Air France – KLM a été une manœuvre hostile. Elle illustre la mauvaise qualité des relations bilatérales avec un pays historiquement proche, c’est un échec personnel pour Macron.

Macron ne peut plus aspirer à devenir un «leader pour l’Europe».


Seuls quelques-uns de ses partisans et les médias proches de la présidence feignent encore d’y croire. Dans ces circonstances, la «Tribune», qu’il vient de publier dans différents quotidiens des pays de l’Union, apparaît comme une initiative assez limitée.


Macron tente de se repositionner pour être le moteur d’un groupe parlementaire clé au parlement européen.


Directement, Macron n’évoque plus dans sa «Tribune» ni projet d’intégration européenne, ni budget de la zone euro avec mutualisation, ni gouvernance de la monnaie unique. La «Tribune» de Macron débute par un «Citoyens d’Europe» qui confirme bien la vision fédéraliste de Macron. L’Union européenne n’est pas un pays et n’a pas de citoyens.


La «tribune» comporte :


-Une série de vœux pieux (en faveur de la liberté, la protection et le progrès), avec quelques idées consensuelles (comme la lutte contre les ingérences étrangères dans les démocraties européennes).


-Des idées de constitution d’une série de nouvelles institutions supranationales (dont une «Banque pour le climat»), qui porteraient atteinte à la souveraineté des Nations.


-Des projets que l’on sait sans perspective réelle (telle la convergence des «droits sociaux européens» ou la «remise à plat des accords de Schengen»), compte tenu des gouvernements en place.


-Plusieurs idées dangereuses comme la création d’un «office européen de l'asile et d'une police des frontières commune».


-L’affirmation de la permanence d’un clivage entre les «européens» et les partisans des Nations (qualifiés bien inexactement de «nationalistes»). Cette analyse primaire proposée par Macron entre «bons» et «méchants» ne correspond à rien dans l’échiquier politique européen. La réalité est beaucoup plus complexe pays par pays et courant politique par courant politique.


Enfin, son texte évite de nombreux sujets comme la nature des risques actuels : terrorisme islamique, migrations, dénatalité, menaces sur l’identité de nos pays, etc.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la relative absence d’aspérité de la «Tribune» (hormis les instances supranationales) ne signifie en rien que Macron ait abandonné le projet d’une Europe fédérale qu’il a défendu et auquel il croit. Mais cela signifie qu’il se trouve en manœuvre, sur le plan national et européen, dans un contexte peu favorable pour lui.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron ne connaît pas plus la réalité de l’Europe qu’il ne comprend la situation intérieure de la France. Il agit par rapport à l’image illusoire qu’il s’en fait sans tenir compte des réalités. Il joue la communication pour saturer l’opinion.


Sur le plan national, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce ce recours à la communication conduite en tant que «Président de la République» pour soutenir puissamment la campagne de sa liste de gauche social-démocrate (réunissant LREM, MODEM, Mouvement des radicaux, Agir et autres) dans le cadre de l’élection européenne de mai 2019. Le coût de cette communication devrait être intégré dans les frais de campagne de cette alliance politique.


Sur le plan européen, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate les efforts de Macron pour racoler divers partis européens. Il vise à participer à la constitution d’un groupe parlementaire-clé au sein du parlement européen entre le PPE et le PSE. La publication de sa «Tribune» contribue évidemment à cette opération, qui ne semble pas en passe d’aboutir.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que Charles de Gaulle a toujours privilégié le principe d’une Europe intergouvernementale, c’est-à-dire une Europe des Nations.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a toujours soutenu et soutient toujours cette position politique.


LES ISLAMISTES INTÉGRISTES N’ONT PAS LEUR PLACE EN FRANCE


Communication du MIL du 20 mars 2019


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l'islamisme n'est pas un fait français. Il est le résultat d'ingérences étrangères d'États islamiques et/ou de diverses organisations islamistes (Al Qaïda, groupe État islamique, etc.).


La récente défaite territoriale au Moyen-Orient du «groupe État islamique» conduit logiquement à un essaimage des combattants vers d’autres groupes armés existants. Des groupes armés islamistes mènent des actions terroristes, ou de guerre, notamment en Afghanistan, Iran, Irak, Kenya, Libye, Indonésie, Nigéria, Pakistan, Philippines, pays du Sahel, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen. Ces groupes menacent les pays occidentaux, dont la France. 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu’une politique de prévention sérieuse passe par le départ de France des islamistes intégristes. La politique menée a posteriori des attentats et autres actions semble efficace. Mais elle ne suffit pas, car les islamistes représentent une menace permanente qui ne va pas disparaître de l’avis de tous les experts. Il convient d’expulser les islamistes résidant en France et de refuser tout retour des combattants, et de leur famille, des théâtres de guerre (Irak, Syrie, etc.).


Il s'agit d’abord d’affirmer un choix politique clair, puis de travailler sur les débats juridiques complexes qui se posent. Des juristes et des associations complices combattent les intérêts de la France, par idéologie ou par intérêt. Ils sont nos adversaires. Les responsables politiques doivent faire appliquer les textes existants et, si nécessaire, faire adopter une loi ayant pour objet la prévention stricte de la menace islamiste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que plusieurs mesures s’imposent pour mettre les islamistes intégristes hors de France :


-Des prisonniers de guerre islamistes ne doivent pas revenir de Syrie en France. Ils doivent être jugés sur place, en connaissance de leur participation aux crimes commis localement ; connaissance que nous n’avons pas.


-Les candidats au droit d’asile, connus pour islamistes, doivent être écartés de la procédure sans délai.


-Les recalés du droit d'asile doivent être expulsés de manière effective et ne pas rester en France.


-Les délinquants islamistes doivent subir une double peine : peine de prison, puis expulsion du territoire français lorsqu’ils sont de nationalité étrangère. La confusion entre islamisme et délinquance a été prouvée dans de nombreux cas.


-Les prêcheurs islamistes étrangers, qui font du prosélytisme islamiste, doivent être expulsés, comme le demande d’ailleurs le recteur de la Grande Mosquée. 


-Des islamistes étrangers, déjà «réfugiés» en France, doivent faire l’objet d’une interdiction de séjour.


-Les demandeurs de naturalisation, sur lesquels pèsent des soupçons d’islamisme, doivent voir leurs dossiers rejetés. Certains islamistes déjà naturalisés doivent être déchus de leur nationalité et expulsés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il faut tout faire afin que les Français, de religion musulmane, ne soient pas «infiltrés» par des activistes islamistes religieux ou combattants, ne subissent pas le prosélytisme islamique ou être incité à combattre la France et la République à tous les niveaux. Il faut donc limiter au maximum l’influence des activistes islamistes intégristes en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France ne peut pas à la fois mener des opérations extérieures contre les groupes armés islamistes, comme au Sahel, et être défaillante sur son propre territoire. La France doit apparaître comme refusant l'infiltration islamiste. Elle doit, pour cela, courir le risque de heurter certains pays musulmans réputés «amis». Les pays les plus fermes dans leur pratique vis-à-vis des islamistes seront les plus respectés sur le plan international et les moins menacés. 


C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relance sa campagne militante sur le thème : «La France aimez-la ou quittez-la – être Français c’est un état d’esprit, pas une couleur de peau».



MACRON VEUT DES NATURALISATIONS MASSIVES


Communication du MIL du 15 février 2019


Repère : L’acquisition de la nationalité française a été accordée en 5 ans, de 2013 à 2017, à 549.923 personnes. Le nombre annuel a augmenté de 17% entre 2013 et 2017 pour dépasser les 114.000 en 2017. Source Insee - Chiffres-clés Acquisitions de la nationalité française en 2017. Données annuelles de 1999 à 2017 - 26/07/2018


Le nombre d’acquisitions de la nationalité française a été de plus de 1,17 million sur ces dix dernières années (2008 à 2017). Ce chiffre donne une idée du rythme soutenu de la croissance de la population d’origine étrangère. Les trois manières de devenir Français sont la déclaration de nationalité, la naturalisation et la réintégration. Sur 10 ans, 460.000 personnes ont acquis la nationalité par déclaration, en s’appuyant sur un lien de parenté avec une personne française : par un mariage (200.000 personnes), comme parent d’enfant français, avec un frère, ou une sœur, français, par adoption. Plus de 650.000 personnes ont bénéficié d’une naturalisation par décret sous des motifs assez divers. D’autres sont redevenus Français, après avoir perdu la nationalité française (47.000 réintégrations sur 10 ans).


Macron vient de déclarer qu’il n’était pas favorable au vote des étrangers (hors ressortissants de l’Union européenne). Hollande s'était engagé à accorder le droit de vote aux étrangers «résidant légalement en France depuis cinq ans». Il avait finalement renoncé au cours de son quinquennat. Macron sait, par ailleurs, qu’il ne dispose toujours pas, lui non plus, d’une majorité des 3/5ème au Congrès pour faire voter cette mesure.


Macron vient donc de proposer d’accélérer l’accès à la nationalité française des étrangers résidant en France. Pour cela, il propose d’accompagner les étrangers «dans un chemin qui consiste à demander la nationalité française s'ils sont là depuis longtemps».


On imagine que cet «accompagnement», évoqué par Macron, pourrait prendre la forme d’une campagne de communication en faveur de l’accès à la nationalité française, de la mise en place d’une application en ligne qui pourrait s’intituler «deviens Français» et d’un assouplissement de l’appréciation des critères de naturalisation (par un simple texte réglementaire). Compte tenu du nombre relativement important d’étrangers résidant en France, il peut tenter d’augmenter le flux de naturalisation et de conquérir, par ce biais, un électorat dans les 3 ans qui viennent. Le seul frein à une telle initiative repose sur la volonté du nombre d’étrangers de conserver leur nationalité en vue d’un retour dans leur pays d’origine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a toujours combattu l’attribution du droit de vote des étrangers en France et se félicite de l’abandon, pour le moment, de ce projet.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le projet de conduite d’une politique massive de naturalisation des étrangers, envisagée par Macron. Le flux d’accès à la nationalité française apparaît déjà assez important, rapide et peu contrôlé par rapport à la population de notre pays (67 millions d’habitants).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite, tout au contraire, qu’un contrôle renforcé des procédures de naturalisation soit assuré pour tenir compte de la volonté et la détermination réelle des étrangers concernés de devenir Français afin de bloquer des profils de «pseudo Français» qui n’adhèrent ni à la France ni à la République.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relance une ancienne campagne militante sur le thème : «Naturalisation massive, invasion légale».