ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-05    Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE MAI 2015


5 mai 2015 : Non à l'idéologie totalitaire de l'islamisme intégriste

12 mai 2015 : Gaz de schiste : la gauche contre l'intérêt national

18 mai 2015 : Cuba : hollande admire les dictateurs

19 mai 2015 : Accueil des migrants ou invasion de clandestins ?

22 mai 2015 : Le parti socialiste reste un adversaire redoutable

26 mai 2015 : Groupe état islamique : un danger général

27 mai 2015 : Le combat contre les islamistes doit être engage en France


Communication du MIL du 5 mai 2015

NON À L'IDÉOLOGIE TOTALITAIRE DE L'ISLAMISME INTÉGRISTE


Repères : Les persécutions menées par les groupes islamistes contre les chrétiens se sont très fortement multipliées à travers le monde en 2014 puis début 2015. Elles sont très principalement l'œuvre des groupes islamistes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la généralisation des attaques de groupes islamistes contre les populations chrétiennes, en particulier en Afghanistan, en Égypte, en Irak, au Kenya, au Niger, en Libye, au Nigéria, au Pakistan, en Tanzanie, en Tunisie, au Soudan, en Syrie, etc. Des menaces existent en France comme le projet visant des églises catholiques en France. La multiplication de ces actions en 2014 puis en 2015 conduit à un changement de situation lié à l'ampleur pris par la mouvance islamiste. Certes, les islamistes attaquent également des musulmans, hostiles à leur idéologie, et des membres d'autres minorités dans divers pays, mais il faut constater que le cœur de la cible visée est constitué par les chrétiens.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que les groupes islamistes organisent des attentats suicides, des meurtres ciblés, des décapitations collectives, des exécutions de jeunes garçons, de crucifixions, des séances de tortures, des viols et, aussi, l'esclavage sexuels de femmes. Il s'agit d'actes barbares qui nous renvoient à un passé que nous pensions disparu dans nos sociétés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse le mouvement islamiste comme une force politique obéissant à une idéologie totalitaire, au même titre que le nazisme et le communisme, les frères ennemis du 20ème siècle. L'islamisme reproduit, par ses pratiques, un modèle politique totalitaire connu avec :

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les groupes islamistes désignent leurs adversaires : «les peuples de la croix», «les croisés», «les mécréants», etc. Leurs déclarations sont explicites. La mouvance totalitaire islamiste dispose d'une idéologie politique précise qui propose aux chrétiens le choix entre la soumission (la conversion), l'exode ou la mort.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l'absence de réaction en particulier de François Hollande qui «exprime sa préoccupation». La situation appelle une réaction d'un tout autre ordre. Certes, les chrétiens de Syrie et d'Irak, membres des plus anciennes communautés chrétiennes, ne voteront pas aux élections régionales. Mais, ils portent la flamme de notre civilisation judéo-chrétienne que l'on soit chrétien, juif ou sans religion. Une émotion générale se développe progressivement face à ces massacres. Elle est encore timide, mais nous devons agir afin qu'elle submerge demain les digues de l'indifférence.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France doit faire tous les efforts possibles aux niveaux diplomatique, économique et militaire pour entraîner ses alliés afin d'éviter un génocide des chrétiens en Afrique et en Asie. Ce n'est pas un choix, mais une obligation pour défendre nos valeurs. Lors du génocide arménien mené par l'Empire ottoman, il y a tout juste un siècle, la France a dénoncé le crime contre l'humanité dès le 23 mai 1915, soit un mois après le déclenchement du génocide, mais a choisi de ne pas intervenir. Plus jamais ça.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), qui a mené campagne sur ce thème,  depuis plusieurs années, va relancer cette campagne compte tenu de la croissance des persécutions anti-chrétiennes qui surviennent jour après jour.


Communication du MIL du 12 mai 2015

GAZ DE SCHISTE : LA GAUCHE CONTRE L'INTÉRÊT NATIONAL


Repère : "Ignorer le potentiel du sous-sol français, c'est prendre le risque de priver la France d'un potentiel de croissance considérable, un risque coupable dans le contexte de crise que connaît notre pays". Introduction du rapport « Hydrocarbures non conventionnels en France: Perspectives ouvertes par les nouvelles technologies d'exploration et d'exploitation » - DGCIS (Direction générale de l'industrie), CGEIET (Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies), l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) et IFP (Institut français du pétrole).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce la position défendue par François Hollande concernant l'abandon définitif par le gouvernement de la recherche et développement sur toutes les techniques d'extraction de gaz de schiste : « ni exploration, ni exploitation » pendant son quinquennat. Il constate qu'en matière énergétique, le gouvernement socialiste a choisi de bloquer toutes les démarches dans le domaine du gaz de schiste contre l'avis de beaucoup de scientifiques. Cette position a un motif purement politique, celui d'un engagement clé de l'alliance passée, en 2012, entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts (EELV).

La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, vient de déclarer que "les gaz de schiste ne sont plus d'actualité" et a rappelé sa totale opposition et le refus systématique de toute recherche dans le domaine.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, sans envisager l'exploitation par fracturation hydraulique de cette ressource naturelle, il est impératif de répondre à deux questions préalables :

Ces questions peuvent avoir des réponses négatives : c'est-à-dire peu de réserves et aucun mode d'exploitation sans impact. Mais, ne pas accepter de les poser relève tout simplement de l'obscurantisme le plus complet.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l'impact positif de la baisse, sans doute passagère, du prix du pétrole sur l'économie et sur la vie de chacun. Il illustre très concrètement l'importance du coût de l'énergie. L'exploitation des "hydrocarbures non conventionnels" présenterait une opportunité de réduire notre dépendance aux importations, ferait baisser le prix de l'énergie pour nos industries comme pour chacun et pourrait créer des centaines de milliers d'emplois non délocalisables. L'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis constitue l'un des facteurs de la reprise industrielle américaine et d'une remarquable amélioration de la situation de l'emploi aux EU.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que nos éventuelles ressources naturelles soient connues et que soient lancées des programmes de recherche scientifique nécessaires à l'élaboration de méthodes d'extraction respectueuses de la santé et de l'environnement. Ces recherches seraient menées parallèlement à celles existantes déjà concernant la rentabilité des énergies renouvelables et leurs modes de stockage, les économies d'énergie, etc.


Communication du MIL du 18 mai 2015

CUBA : HOLLANDE ADMIRE LES DICTATEURS


Repères : François Hollande a réalisé «la première visite d'un chef d'État français à Cuba, qui a été marquée par une entrevue historique avec Fidel Castro (88 ans), malgré la santé fragile de ce dernier» (Le Monde du 11 mai 2015). Cette visite s'inscrit dans le contexte de la reprise des relations diplomatiques envisagée, mais non finalisée, entre la République de Cuba et les États-Unis.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la République de Cuba reste une dictature communiste, installée depuis 1962 (il y a donc 53 ans). Le Parti communiste de Cuba (PCC) est un parti unique. Il dirige seul le pays. Près de 10.000 opposants ont été interpellés en 2014. L'activité de dissidents (journalistes, intellectuels, etc.) conduit encore et toujours aujourd'hui en prison. L'accès à Internet est fortement bridé. C'est pourquoi une part de la population a fui l'île et a demandé l'asile politique aux États-Unis.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le régime communiste de Cuba poursuit actuellement son action internationale sur des bases idéologiques : alliance avec le Vénézuéla (qui lui assure son approvisionnement énergétique), proximité avec les régimes équatoriens et boliviens en Amérique du Sud, livraisons d'armes provenant de la Corée du Nord, etc.

Cuba, sous la direction de Raoul Castro, n'apparaît pas engagé dans un changement de politique et  d'ouverture. Même si l'on souhaite que ce régime disparaisse progressivement, il ne suffit pas d'en rêver pour que cela soit le cas. Si une évolution devait se produire, elle ne pourra être que très progressive.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que, lors de sa visite officielle, François Hollande a déclaré vouloir «participer à l'ouverture de Cuba et accompagner Cuba dans cette mutation», mais, force est de constater, que les signes concrets de cette «évolution» manquent à ce jour. François Hollande ne s'est d'ailleurs permis aucune intervention sur la question des droits de l'homme.

Il a tenu à rencontrer Fidel Castro pour sa curiosité et le plaisir de rencontrer «un homme qui a fait l'histoire» (il est vrai que Staline et Mao sont décédés). Sa démarche traduit l'attitude des responsables des gauches socialiste, communiste et gauchiste qui ont adoré Ernesto Guevara, dit «le Che», et Fidel Castro pendant des décennies. Le terme «adoré» n'est pas trop fort quand on compte les «images pieuses» du Che coiffé de son béret, depuis sa mort en 1967, en affiche ou sur les tee-shirts, illustration du culte de la personnalité mis en scène par les régimes communistes… Même aujourd'hui, devant l'évidence des échecs du projet communiste, dont la pauvreté et le caractère dictatorial reconnu de Cuba sont une démonstration, François Hollande demeure admiratif, soit par inconscience, soit par nostalgie.

Laurent Fabius, alors député de Seine-Maritime, n'écrivait-il pas en juin 2003 dans Le Nouvel Observateur : «Cuba, l'île de nos rêves brisés est devenue celle de tous les cauchemars».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète de voir les éléments économiques présentés par le gouvernement socialiste comme la principale clé d'entrée de la diplomatie française. De plus cette approche même appelle des réserves, d'une part, Cuba est un petit pays (11 millions d'habitants) qui ne constitue pas aujourd'hui un marché solvable et, d'autre part, les entreprises «françaises» concernées se cantonnent dans des secteurs limités (alcool, tourisme, etc.). L'investissement et le développement d'entreprises dans un pays communiste où 90% de la population occupe un emploi dans la fonction publique et où la corruption règne constituent un pari.  

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le choix de François Hollande de mener des «coups diplomatiques» qui ne tiennent pas suffisamment compte des réalités internationales, mais semblent destinés principalement à sa communication personnelle à destination des Français pour préparer 2017 (par exemple via ses photos en compagnie de Fidel Castro).


Communication du MIL du 19 mai 2015

ACCUEIL DES MIGRANTS OU INVASION DE CLANDESTINS ?


Repère : Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté le 13 mai à Bruxelles son plan sur les migrations. Il propose, face à l'urgence, d'imposer des quotas obligatoires, pays par pays, pour répartir les demandeurs d'asile. 5.000 réfugiés syriens et 4.500 Irakiens ont déjà été accueillis en France depuis 2012.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l'afflux exceptionnel de migrants liés à diverses circonstances. Les migrants viennent principalement des pays des Balkans (Albanie, Bosnie, Kosovo, etc.) vers la Slovénie et la Hongrie, de la Turquie vers la Bulgarie, Chypre ou la Grèce, du Maroc vers l'Espagne, de la Libye vers Malte ou l'Italie. C'est dans ce dernier pays que l'explosion du nombre des migrants provoque à ce jour une saturation des capacités d'accueil. Les motivations de ces migrants sont avant tout économiques.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, face à l'augmentation de la pression migratoire, le plan présenté par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ne répond pas aux questions prioritaires à savoir :

Jean-Claude Juncker centre à tort ses efforts sur l'organisation d'«une obligation d'accueil» des migrants pour les différents pays, avec une répartition par quotas. C'est-à-dire, en clair, l'installation des migrants en Europe. Selon ces critères de répartition, la France devrait accueillir 14,1 % des demandeurs d'asile. Ce pourcentage s'appliquerait sur le nombre de migrants parvenus en Italie, dont le nombre semble appelé à continuer à croître… De plus, en second programme, la commission européenne vise l'arrivée de 20.000 réfugiés, actuellement dans des camps gérés par l'ONU. La Commission propose également une répartition par quotas, qui imposerait à la France d'accueillir environ 2.400 personnes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l'«obligation» proposée par la commission européenne pose, d'une part, un problème de forme (une «obligation» faite aux Nations) et, d'autre part, un problème de fond : l'acceptation de flux de migrants supplémentaires s'ajoutant à la population actuelle des clandestins, qui n'est pas souhaitée par les peuples des pays de l'Union.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère la réponse ambiguë de Manuel VALLS, à la proposition d'obligation d'accueil formulée par Jean-Claude Juncker. Manuel VALLS a refusé les quotas de migrants, mais pour de mauvaises raisons. En effet, il a motivé son refus sur le seul argument de la non prise en compte dans les quotas de l'important accueil de migrants par la France ces dernières années... 

La ministre britannique de l'Intérieur est beaucoup plus claire que Manuel VALLS. Elle estime que les migrants qui traversent la Méditerranée pour tenter de rejoindre l'Europe devraient être renvoyés. Une douzaine de pays ont déjà fait connaitre leur opposition de principe à une obligation d'accueil : Danemark, Grande-Bretagne, Hongrie, Pologne, Tchéquie, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la tension concernant l'accueil des migrants va augmenter à l'occasion de l'opération navale pour freiner l'activité des trafiquants de «migrants vers l'Europe» (qui est une excellente initiative), les marines engagées dans l'opération porteront obligatoirement secours à des migrants, mais sans savoir leur désigner un pays d'accueil européen.


Communication du MIL du 22 mai 2015

LE PARTI SOCIALISTE RESTE UN ADVERSAIRE REDOUTABLE


Repères : Lors de la consultation des adhérents du Parti socialiste, la motion A de Jean-Christophe Cambadélis a recueilli 60% des suffrages des militants, la motion B des «frondeurs» 29%, celle de Karine Berger 9,5 % et la motion C 1,5 %.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a pris connaissance du résultat du vote des adhérents sur les quatre motions proposées et explique les vraies raisons de ces résultats :

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate donc que le PS poursuit sa route sans scission avec un futur secrétaire général qui va le gérer en vue des élections régionales puis présidentielle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le PS reste affaibli par la perte de nombreux élus, d'adhérents et donc de moyens financiers, mais aussi par l'absence d'un nouveau projet ou d'une mutation de leur parti.

Les responsables socialistes ont choisi de ne pas tenir compte de leurs échecs électoraux successifs aux municipales, aux européennes, aux sénatoriales et aux départementales. Le Congrès de Poitiers, début juin, tournera donc à vide, compte tenu des résultats du vote des motions. L'immobilisme du PS se traduira par une absence d'attractivité vis-à-vis des sympathisants de gauche et des électeurs en général. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le rapport entre le Parti socialiste et le gouvernement socialiste pourrait être tendu sur plusieurs sujets compte tenu du texte de la motion A. La survie du PS en l'état ne va pas forcément dans le sens souhaité par Manuel Valls qui aspire à un changement en profondeur du Parti, allant jusqu'à changer son nom. Les intérêts personnels des divers acteurs comme Aubry, Cambadélis, Hollande et Valls divergent.

Le jeu politique sera complexe. Jean-Christophe Cambadélis a annoncé ses trois objectifs : «la réussite du gouvernement», «le renouveau des têtes et dans les têtes» et le «rassemblement des gauches et des écologistes». Ces objectifs peuvent sembler contradictoires et mal engagés à ce jour. Celui qui compte réellement est le troisième : le «rassemblement des gauches et des écologistes» ; c'est-à-dire le rétablissement d'une «Union de la gauche» pour gagner des régions en décembre 2015 et parvenir à la réélection de François Hollande en 2017. Jean-Christophe Cambadélis est l'homme de la situation pour parvenir à sceller cette Union, même si elle apparaît, encore aujourd'hui, comme une mission impossible. C'est la principale carte que peut jouer la gauche pour conserver le pouvoir.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le Parti socialiste reste un adversaire dangereux à prendre au sérieux à l'occasion des prochaines échéances électorales, en dépit de toutes ses faiblesses, et que l'opposition doit se mobiliser sans défaillance pour imposer l'alternance.


Communication du MIL du 26 mai 2015

GROUPE ÉTAT ISLAMIQUE : UN DANGER GÉNÉRAL


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la guerre engagée au Moyen-Orient se poursuit et s'étend avec, en particulier, l'intervention d'une coalition menée par l'Arabie Saoudite au Yémen. La situation est complexe puisqu'on additionne :

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les interventions aériennes de la coalition (en particulier des États-Unis et de la France) ont sans doute freiné les offensives du «groupe État islamique», mais elles n'ont pas permis de mettre un terme à sa progression.

Le groupe État islamique a avancé sur des zones désertiques, conquis des villes et des provinces, pris  contrôle de postes frontières avec les États voisins, etc. Il continue de pratiquer des massacres de civils et de militaires à chaque étape de son avancée.

Parallèlement à la coalition internationale, des forces étrangères viennent de confirmer l'engagement de leurs troupes sur le terrain contre le «groupe État islamique». Elles viennent d'Iran et du Liban (Hezbollah, chiite) pour soutenir les gouvernements irakien (à majorité chiite) et syrien de Damas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte que, de fait, la frontière entre la Syrie et l'Irak, établie en 1916 par le traité Sykes-Picot entre la France et la Grande-Bretagne, a cessé d'exister.

Ces événements démontrent les limites de l'efficacité de l'intervention occidentale et des pays de la coalition dans un conflit de cette ampleur avec les seules frappes aériennes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note, enfin, qu'au niveau mondial les ralliements de groupes islamistes au «groupe État islamique» se sont multipliés de l'Algérie jusqu'au Pakistan en passant par la Libye, le Nigéria ou la Somalie. Ses succès actuels en Irak et en Syrie lui confèrent une attractivité certaine à la fois symbolique et concrète, dans la mesure où le «groupe État islamique» propose un modèle de conquête territoriale qui dépasse les actes ponctuels de terrorisme.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les positions diplomatique et militaire de la France dans les guerres civiles du Moyen-Orient doivent être inspirées par le pragmatisme et la prudence, devant la multiplicité des enjeux et des dangers, allant du risque réel d'un armement nucléaire iranien à la stabilisation d'un sanctuaire islamiste mondial entre Irak et Syrie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) regrette le défaut actuel d'engagement du gouvernement socialiste face au début de génocide par les islamistes des chrétiens d'Orient.


Communication du MIL du 27 mai 2015

LE COMBAT CONTRE LES ISLAMISTES DOIT ÊTRE ENGAGE EN FRANCE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la présence de centaines de combattants islamistes, partis de France en Syrie et en Irak, fait peser une menace sérieuse à court terme sur notre pays. Plus de 800 personnes seraient allées en Syrie depuis le début des combats. De l'ordre de 450 y serait encore et environ 250 seraient sur le retour. Ces derniers constituent un risque pour la sécurité en France. Ces combattants ont reçu une formation militaire et idéologique, avec des volontaires de toute nationalité, avant d'être engagés sur les terrains de combats par le «Calife». On enregistrerait déjà plus de 100 morts parmi les islamistes partis de France pour participer à la guerre en Syrie et en Irak au sein du «groupe État islamique». Plusieurs sont morts en menant des attentats suicides. Au total, 1.600 islamistes auraient cherché à partir ou seraient en route. Ces personnes impliquées en France dans les filières djihadistes constituent un risque pour la sécurité, en particulier celle de retour des zones de combat.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate l'existence d'une communication de recrutement menée par les membres du «groupe État islamique», mais aussi par ses admirateurs et ses sympathisants, pour organiser la fascination ou la sidération des occidentaux en montrant des actes d'une violence extrême, mis en scène et diffusés grâce aux techniques de communication actuelles.

Sans remonter à une histoire plus ancienne, ce scénario, même s'il n'est pas identique, rappelle la mise en scène ayant eu lieu en France autour de la «grande révolution culturelle» en Chine (1966-1976) qui coûta la vie à des centaines de milliers de Chinois, voire des millions (Lire «Le livre noir du communisme»).

L'admiration pour la révolution maoïste ou l'adhésion d'une frange de la jeunesse française et d'une part de nos intellectuels a été réelle. Elle a été encouragée par de nombreuses actions de communication orchestrées par des agents chinois disposant de moyens financiers et a duré plusieurs années dans notre pays avec la diffusion gratuite des publications de «Chine nouvelle» sur papier glacé et du «Petit livre rouge» aux lycéens et aux étudiants (comme c'est le cas du Coran aujourd'hui).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) pense que le parallèle factuel entre ces deux mouvements venus de l'étranger (maoïsme et islamisme) nous permet de mieux comprendre ce qui arrive aujourd'hui.

L'islamisme, comme le maoïsme, est basé sur une idéologie totalitaire pratiquant des actes violents et ayant une ambition de prise de pouvoir au niveau international. Ces idéologies conduisent certains jeunes au fanatisme, puis à un romantisme mortifère.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que des efforts considérables sont menés par la Police et la Justice pour gérer la question des islamistes combattants. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son entier soutien aux forces de l'ordre dans leur mobilisation face à un danger présent aujourd'hui et qui le restera pour une période longue.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que des actions doivent également être menées dans le domaine des idées, comme sur le terrain, pour réfuter l'idéologie islamiste totalitaire tant auprès de Français de culture musulmane que de tous les Français (voir le cas de convertis partis au combat en Syrie) en rappelant, toujours et encore, que l'islamisme n'est pas une religion, mais une idéologie politique totalitaire qu'il convient de dénoncer comme telle.