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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-06     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE JUIN 2015


9 juin 2015 : danger : la gauche veut toujours donner le droit de vote à tous les étrangers

11 juin 2015 : clandestins-migrants : trop c’est trop

15 juin 2015 : la gauche gouvernementale a abandonné les universités françaises

23 juin 2015 : le mil présent au rassemblement de soutien aux chrétiens d’orient à paris

26 juin 2015 : la crise grecque contribue à la critique de l’union européenne

27 juin 2015 : attentats : les groupes islamistes ont lancé une guerre mondialisée

29 juin 2015 : Charles Pasqua, une vie au service de la France et du gaullisme



Communication du MIL du 9 juin 2015

DANGER : LA GAUCHE VEUT TOUJOURS DONNER LE DROIT DE VOTE A TOUS LES ÉTRANGERS


Repères : le 7 juin 2015, les électeurs luxembourgeois ont voté massivement contre le droit de vote aux étrangers présents dans le Grand-Duché depuis plus de dix ans. 78% des électeurs ont rejeté la proposition. Un vote inverse aurait créé un dangereux précédent pour les autres pays de l'Union européenne, dont la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) enregistre avec une grande satisfaction le vote massif des électeurs luxembourgeois contre le droit de vote aux étrangers. Ce résultat est d’autant plus significatif que le Grand-Duché du Luxembourg reste un symbole de l’Union européenne. Le parti du luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, avait appelé à voter contre le droit de vote des étrangers.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que le droit de vote et d'éligibilité est conditionné par la possession de la nationalité française. Ces droits ne sont pas accordés aux étrangers. Seuls les ressortissants de l’Union européenne, résidant en France, ont le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et européennes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a mené plusieurs campagnes avec un argumentaire solide et fait signer, par les Français, plusieurs pétitions par centaines de milliers en 1988, en 1989, en 2010 et en 2011 contre le vote des étrangers aux élections locales. Ces initiatives du MIL ont été couronnées de succès.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que François Hollande a été élu, en 2012, sur un programme dont l’engagement « 50 » précise explicitement : « J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. ». François Hollande semble avoir abandonné cette promesse faute d’une majorité des 2/3 au parlement pour faire adopter une modification de la constitution en ce sens.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) pense que cette idée va revenir sans aucun doute en tête des propositions des candidats de la gauche et de la gauche extrême à l’occasion de la campagne présidentielle de 2017. La menace de la légalisation du vote de tous les étrangers aux élections locales demeure. La question du droit de vote des étrangers fait débat en interne au Parti socialiste, même si cela apparait rarement publiquement.

Certains élus socialistes craignent en effet, de manière très pragmatique, de perdre leurs mandats au bénéfice d’élus issus de la communauté musulmane dans les quartiers à forte proportion de population de culture musulmane. Ils ne souhaitent donc pas le vote des étrangers à ces élections.

D’autres socialistes vont relancer cette proposition en prenant comme nouvel argument que le vote des étrangers constituerait un élément de la lutte contre la radicalisation islamiste ainsi qu’un élément pour trouver de nouveaux électeurs. Ils sont prêts à prendre le risque de l’émergence dans la vie politique de partis musulmans en France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime, par ailleurs, que l’exemple du Luxembourg remet au premier plan de l’actualité le recours au référendum. Le recours au référendum est un élément central des institutions de la Vème république. Le dernier référendum en France date maintenant d’il y a juste 10 ans (29 mai 2005). Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le référendum est le moyen clé pour faire connaitre l’avis du peuple français sur les questions de fond qui se posent aujourd’hui en dépassant à la fois les calculs personnels de certains responsables politiques ou de certains technocrates, pour prendre les bonnes décisions pour la France.


Communication du MIL du 11 juin 2015

CLANDESTINS-MIGRANTS : TROP C’EST TROP


Repères : Le Défenseur des droits, Jacques TOUBON, déclare que « à la lumière des situations analogues que l’on peut constater dans Paris ou à Calais, relève que le défi auquel notre pays et d’autres pays européens sont confrontés ne saurait être durablement traité par la voie de simples mesures d’urgence ponctuelles et locales ».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge bien fondée l’évacuation du camp accueillant de l’ordre de 400 immigrés clandestins, installés à La Chapelle (Paris 18ème), à l’abri du métro aérien, et la mise en œuvre d’une intervention sociale d’urgence. La question à se poser est de savoir pourquoi cette décision politique a tant tardé. Une intervention plus rapide aurait évité l’installation d’un regroupement aussi important au centre de la capitale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’élève contre les accusations de violences policières exercées lors du démantèlement du camp et de ses tentatives de reconstitution. Si des affrontements ont effectivement eu lieu, ils sont globalement le fait de clandestins et de militants politiques d’extrême gauche présents cherchant la bagarre. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que ces immigrés clandestins viennent pour la plupart de l’Afrique de l’Est : Érythréens, Éthiopiens ou Soudanais. Ils ne sont pas francophones. Ce flux est principalement dû à la guerre civile en cours en Libye où ces personnes ont perdu l’emploi dont elles disposaient et sont les victimes de trafiquants d’êtres humains. Cette situation particulière explique pourquoi la majorité de ces personnes se disent dans une situation de transit vers la Grande-Bretagne, via Calais où se trouve également une forte concentration.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note l’intervention des habituelles associations de soutien aux immigrés en situation illégale : Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), de France Terre d’accueil, d’Entraides Citoyennes, etc. (subventionnées en partie par l’Etat).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) enregistre la récupération politique sur le terrain comme dans les médias par les responsables, les militants et des membres du service d’ordre du Nouveau Parti Capitaliste (NPA) d’Alain Besancenot, du Parti Communiste Français (PCF) et d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Cécile Duflot, député écologiste et ancien ministre de François Hollande, interpelle et accuse même le président de la République à ce propos dans un quotidien. Cet engagement de la gauche extrême porte en grande partie la responsabilité des affrontements avec les forces de l’ordre. L’intérêt de ces partis politiques est de faire de l’évènement sans préoccupation du sort des clandestins, pour marquer sa différence avec le gouvernement de Manuel Valls. Ces partis trouvent dans cette initiative une occasion de ressouder les rangs et de faire bloc pour se présenter ensemble aux prochaines élections.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Frontex, l'organisme pour la sécurité et les frontières extérieures de l’Union européenne, estime que 274.000 personnes sont entrées clandestinement dans l’Union en 2014, soit un triplement (chiffre officiel). Plus de 170.000 sont arrivés par la mer en Italie, et plus de 50.000 en Grèce. Ces chiffres s’ajoutent à ceux de l’immigration légale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que cela n’est que le début et que face à l’énorme quantité de « clandestins-migrants » potentiel une nouvelle politique relative à l’immigration s’impose ainsi qu’un blocage des frontières pour pouvoir l’appliquer. Elle doit être menée au niveau français et à celui de l’Union européenne dans les plus brefs délais sans attendre la montée des périls directs et indirects.

Pour ces raisons, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé plusieurs campagnes militantes sur ce thème : « CLANDESTINS MIGRANTS : TROP C’EST TROP » ET « CLANDESTINS MIGRANTS : STP »


Communication du MIL du 15 juin 2015

LA GAUCHE GOUVERNEMENTALE A ABANDONNÉ LES UNIVERSITÉS FRANçAISES


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’indigne de voir que le gouvernement socialiste ait laissé trop longtemps vacant le poste de secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche. Cette carence traduit de manière significative l’abandon de la priorité accordée à l’enseignement supérieur, c’est-à-dire à la jeunesse. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que ce ministère joue un rôle indispensable dans la gestion de l’enseignement supérieur, qui, en France, dépend de l’État pour 90%, mais aussi de l’animation de la recherche publique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les universités ont été engagées dans une logique de regroupement pour constituer des ensembles plus importants par le biais de fusions, d’associations ou de regroupements. Environ vingt-cinq ensembles d’établissements devraient demeurer pour pouvoir figurer dans les classements internationaux. Ce choix d’un nombre réduit d’universités pluridisciplinaires de grande taille n’est pas forcément le plus pertinent. Dans tous les cas, il ne présente aucun intérêt pour 98% des étudiants.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) prend acte que les étudiants sont considérés par les responsables universitaires, dont la plupart des présidents d’université, comme de simples consommateurs de formation. Leur représentation dans les instances des universités a été réduite progressivement, voire supprimée. Cette diminution du nombre des élus profite actuellement aux organisations étudiantes proches du gouvernement socialiste, l’UNEF et la FAGE, au détriment des organisations étudiantes indépendantes ou à droite, comme l’UNI.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’un nombre significatif d’universités connaissent, actuellement, de graves difficultés financières. Après une période de croissance des budgets puis une époque de stabilisation des crédits, la réduction des dépenses publiques (prévue par le Pacte de responsabilité et de solidarité) va se traduire par la baisse de la dotation d’État aux universités d’ici à 2017. Les promesses de création d’emplois (1.000 postes par an) ne pourront probablement pas être tenues. Pour faire face à cette réduction des financements publics, les universités sont contraintes de se restreindre : recours plus fréquent à des enseignants venant de l’enseignement secondaire dans le premier cycle (enseignants non chercheurs), réduction des charges fixes des établissements, diversification des financements en ayant recours à des fonds privés ou projet de hausse des droits d’inscription des étudiants. Cette dernière question relève d’une décision au niveau national. Les universités françaises sont ainsi étranglées financièrement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle son attachement à ce que les étudiants profitent d’un enseignement supérieur de haut niveau où les enseignants poursuivent des travaux de recherche et, où les chercheurs ne sont pas exemptés de charges d’enseignement, afin de disposer dès la première année en université d’un enseignement de qualité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, compte tenu du taux de réussite au bac, qui relève d’une décision politique, la sélection par l’échec de jeunes en premier cycle demeure massive.

En dépit des réels efforts d’adaptation des cursus et de réorientation en première année, près de 100.000 jeunes quittent chaque année l’université sans diplôme. Pour éviter le gâchis, il faut le prévenir par une présélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Mieux vaut une sélection honnête, mais bien réelle, plutôt qu’une sélection par l’échec.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, enfin, que les actions en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sortant de l’université, diplômés ou non, ne constituent plus un objectif pour le gouvernement socialiste.


Communication du MIL du 23 juin 2015

LE MIL PRÉSENT AU RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX CHRÉTIENS D’ORIENT À PARIS


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a décidé, dans la droite ligne de la défense des valeurs gaullistes, de mobiliser ses militants afin de participer à la gestion et au calme du grand rassemblement de soutien aux chrétiens d’Orient organisé au Cirque d’Hiver de Paris, le mardi 23 juin 2015.

Ce rassemblement a regroupé plus de 1.800 personnes alors que plus de 400 personnes n’ont pu pénétrer dans la salle à cause des impératifs de sécurité imposé par les gestionnaires de la salle. Plus de 50 militants du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) ont contribué au bon déroulement et à la sérénité de cette réunion.

De très nombreuses et remarquables interventions ont eu lieu, notamment celle de Jérôme Chartier, député et membre du comité d’honneur du Mouvement Initiative et Liberté (MIL) et celle de François Fillon, ancien premier ministre.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), qui a déjà mené campagne depuis plusieurs années sur ce thème, appelle tous les gaullistes et les non gaullistes à défendre les chrétiens d’Orient.

Pour ces raisons, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne militante sur le thème : « CHRÉTIENS D’ORIENT, LA FRANCE DOIT LES DÉFENDRE »


Communication du MIL du 26 juin 2015

LA CRISE GRECQUE CONTRIBUE À LA CRITIQUE DE L’UNION EUROPÉENNE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que la politique d’union monétaire européenne intégrant progressivement des pays de l'Union européenne n’a pas pris en considération les écarts de situation économique et fiscale des pays concernés. Plusieurs pays de l’Union européenne ont été profondément déstabilisés, car portés à une énorme augmentation de leur dette, ce qui a conduit à une crise financière, économique, sociale et politique. C’est l’explication de la crise que connaît la Grèce.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les données économiques et fiscales concernant chaque pays étaient évidemment parfaitement connues (ou analysées au-delà des seules données officielles). Les décideurs de l’élargissement à marche forcée de la zone Euro sont les responsables de la crise actuelle. Ils devraient être sanctionnés pour leurs fautes graves.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la politique de rigueur excessive imposée à plusieurs pays a conduit à des situations sociales intenables et a déstabilisé l'équilibre politique existant dans ces pays. 

En Grèce, la coalition « Syriza » de groupes appartenant à la gauche extrême (composée de responsables issus d’organisations communistes) a pris le pouvoir, en obtenant une majorité relative avec 36% des voix aux élections législatives de janvier 2015. Elle tente d’effacer la dette du pays pour rétablir la situation. Elle mène des négociations avec ses créanciers (FMI et Eurogroupe). Négociations qui auront des conséquences difficilement prévisibles à court ou moyen termes. En effet, la Grèce ne pourra pas sortir de sa crise actuelle, tant elle est écartelée entre une situation sociale intérieure intenable (dont on a vu les conséquences politiques) et une pression étrangère excessive sur sa vie économique et sociale intérieure. Seule la forme et le délai de la situation du défaut de paiement sont inconnus. 

En Espagne, un mouvement du même type se profile (Podemos). Les gauches extrêmes viennent de conquérir les grandes municipalités de Madrid et Barcelone, lors des récentes municipales. Ils devraient faire une percée aux prochaines législatives. Mais, la situation de l’Espagne n'est pas la même que celle de la Grèce, car le parti de centre droit au pouvoir a engagé le rétablissement de la situation du pays et obtenu des premiers résultats, même si tout est loin d’être réglé. 

Les politiques du Fonds Monétaire International (FMI) et de l’Eurogroupe (regroupant les pays ayant adopté l’Euro comme monnaie) ont imposé des politiques économiques nationales à des pays en contrepartie d’une aide financière (en dizaine de milliards). Les situations sociales créées ont fait resurgir la gauche extrême (appartenant à la mouvance communiste) que l’on croyait définitivement disparue du paysage politique. Elles ont dopé par ailleurs des mouvements de droite extrême déjà existants. Ce résultat s’explique par le fait que le raisonnement des décideurs européens et internationaux a été exclusivement financier. Il n’a pas pris en compte la situation sociale et politique à son juste niveau. L’Espagne et la Grèce sont deux Etats nations, dont les peuples sont naturellement peu enclins à accepter les interventions étrangères fussent-elles économiques, par exemple pour imposer la hausse de la TVA !

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France a un rôle éminent à jouer dans la résolution de la crise grecque actuelle et celles qui devront suivre. Elle doit défendre des positions visant des évolutions majeures des règles en vigueur concernant l’Euro et les pays de la zone euro et, plus généralement, la politique menée par la Commission Européenne, trop influencée par l’idéologie fédéraliste européenne.


Communication du MIL du 27 juin 2015

ATTENTATS : LES GROUPES ISLAMISTES ONT LANCé UNE GUERRE MONDIALISéE


Repères : Un attentat terroriste a été conduit le 26 juin contre une usine de gaz industriels, de la société Air Products en Isère, par un (ou des) islamiste(s). Un homme est mort, décapité, et deux personnes ont été blessées lors de l’explosion.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’un nouvel attentat islamiste vient d’avoir lieu en Isère (38), avec la mise en scène devenue symbolique de l’islamisme : tête tranchée, drapeau noir, attentat suicide, cible choisie avec soin, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note la permanence de la menace terroriste islamiste dans le cadre d'une guerre de long terme menée par les islamistes du groupe État islamique, d’Al-Qaïda et autres groupes islamistes locaux. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’en France, il convient de prendre en compte les «ennemis de l'intérieur» agissant pour le compte de forces islamistes étrangères. Plusieurs milliers de personnes résidant en France sont concernées et peuvent se révéler capables de passer à l'acte dans le cadre de réseaux islamistes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la multiplication des cibles : médias, forces de l’ordre, écoles, commerces, églises, industries, etc. confirme le caractère indispensable des mesures de sécurité renforcées mais marque les limites des seules mesures de protection. Elle impose des actions offensives contre les islamistes et leurs organisations.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note qu’une nouvelle forme de guerre s'est engagée : sans frontière ni État, avec une fuite en avant dans l’horreur (au-delà de la notion même de crime de guerre), avec des combattants volontaires fanatisés de toutes nationalités, avec une base idéologique forte et un endoctrinement lourd, etc. L’ennemi multiforme use d’une stratégie de détournement des moyens des grandes puissances (dont la France) au niveau militaire et de l'information. La propagande passe par la rue, certaines mosquées ou en ligne sur le Net. L'appel au combat qu’elle porte est purement idéologique tout en se drapant dans des pratiques et des références musulmanes. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la guerre, engagée par les islamistes, est mondiale. Elle a été marquée ce même 26 juin 2015 par des actions simultanées :

en Tunisie, avec l’assassinat d’une quarantaine de personnes dans deux hôtels à Sousse, et

au Koweït, avec un attentat suicide dans une mosquée chiite en plein ramadan, qui a occasionné des dizaines de morts et blessés. Les chiites ciblés sont considérés comme des «déviants» par le groupe État islamique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l’idéologie politique islamiste, porteuse d'un totalitarisme contemporain, s’inscrit dans la lignée du communisme et du nazisme. La menace doit donc être prise au sérieux par chaque citoyen sans paranoïa, sans amalgame et sans peur. La permanence de la menace dans le temps doit être admise par chacun.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande au gouvernement :

d’intensifier les efforts pour assurer la protection des Français,

de favoriser le développement de multiples discours de dénonciation de l’islamisme et,

de poursuivre activement le combat contre l'ennemi islamiste (au Sahel et au Moyen-Orient) en utilisant tous les moyens appropriés, et de l’engager partout où cela semble nécessaire (Lybie, etc.).


Communication du MIL du 29 juin 2015

CHARLES PASQUA, UNE VIE AU SERVICE DE LA FRANCE ET DU GAULLISME



Christian Labrousse, président du M.I.L et le bureau national font part de leur très vive émotion et de leur tristesse à l’annonce du décès de Charles Pasqua, militant gaulliste depuis son plus jeune âge.

«On ne comprend rien de moi si l’on ne comprend pas que je suis un militant», avait coutume de lancer Charles Pasqua. Pour comprendre ce qu’il voulait alors dire, il faut d’abord revenir aux 15 ans de ce petit-fils de berger corse, de ce fils de policier, et sentir le soleil et les parfums de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Le jeune Charles y est né le 18 avril 1927, dans une famille de patriotes farouches, comme le sont parfois les Corses.

Après l’invasion de la zone libre par les armées nazies en novembre 1942, il s’engage dans la Résistance, sous le pseudonyme de Prairie. En fait, son père, André, est déjà membre d’un réseau et établit de fausses cartes d’identité de son commissariat. De son côté, Charles fait partie d’un groupe de jeunes gens qui rejoindront bientôt la France libre du général de Gaulle. De là datera son attachement à l’homme du 18 Juin, qu’il rejoindra après la guerre, dès sa fondation en 1947, le RPF. Il a repris ses études, passé son bac et une licence de droit.

Ensuite, Charles Pasqua intègre l’entreprise Ricard. Il va être bombardé inspecteur des ventes en Corse, puis grimper tous les échelons jusqu’à la direction générale des ventes en France et à l’exportation, en 1962, naviguant de la Corse à Marseille pour atterrir à Paris. En 1967, il est devenu le numéro deux du groupe Ricard jusqu’en 1969.

En 1947, sous le parrainage de Jacques Foccart, est créé le service d’ordre du RPF par Dominique Ponchardier et son adjoint Pierre Debizet, ainsi que Paul Comiti. Puis il se transformera en association de fait en 1958, le Service d’action civique (SAC). Cette association sera créée officiellement le 15 décembre 1959 puis déclarée à la préfecture de Paris le 4 janvier 1960. Pierre Debizet a été le premier président en 1959-1960 et démissionnera à cause de la politique algérienne. Ensuite, Paul Comiti en fut le président du 1er avril 1960 à 1969. Charles Pasqua a rejoint l’association fin 1962 et la quittera à l’automne 1969. Il sera nommé Vice-président début 1965 et il intégrera le Bureau national à partir de 1967 jusqu’au retour de Pierre Debizet le 3 octobre 1969. Charles Pasqua sera un des organisateurs, grâce aux militants civiques, de la manifestation raz-de-marée gaulliste du 30 mai 1968 sur les Champs-Elysées.

Ces derniers titres furent : ancien ministre d’Etat, ancien président d’honneur du conseil général des Hauts de Seine, parlementaire honoraire.

Il a assumé de très nombreuses responsabilités, notamment :  Ministre d'État ; Ministre de l'Intérieur de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995 ; Député des Hauts-de-Seine de 1968 à 1973 ; Député européen de 1999 à 2004 ; Conseiller régional d'Île-de-France ; Président du conseil général des Hauts-de-Seine (de 1973 à 1976 puis de 1988 à 2004) ; ancien conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ; ancien Sénateur des Hauts de Seine (du 11 mai 1988 au 29 avril 1993 puis de 1995 a 2011).

Malgré toutes ces fonctions, Charles Pasqua est resté le premier des militants. Il a été de tous les combats pour les valeurs gaullistes et la France. Il était un grand patriote. Il avait ardemment combattu le Traité de Maastricht.

Sur France Info jeudi 5 juin 2015, Charles Pasqua a parlé de son engagement dans la Résistance en déclarant «L'essentiel, c'est la capacité de refuser ce qui apparaît au plus grand nombre inévitable». Certaines de ses formules ont marqué l’opinion : «Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent», «La politique, ça se fait à coups de pied dans les couilles», «On est plus fidèle à sa nature qu’à ses intérêts», «il faut terroriser les terroristes».

Gaulliste sincère, militant engagé, Charles Pasqua était membre du comité d’honneur du Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L), nous avons mené de nombreux combats ensemble. Il a de nombreuses fois pris la parole dans les conventions nationales de notre mouvement. Le Mouvement Initiative et Liberté (M.I.L) perd l’un des siens et la France perd un grand serviteur.