MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

www.lemil.org


Transférer ce texte à une personne

Imprimer cette page

*****


ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2015-11     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org

 

LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE NOVEMBRE 2015


2 novembre 2015 : Élections régionales de 2015 : battre la gauche pour préparer l’alternance républicaine

3 novembre 2015 : La gauche extrême milite toujours contre toutes les forces de l’ordre

8 novembre 2015 : La médecine libérale menacée par le gouvernement socialiste

9 novembre 2015 : Le général Charles de Gaulle nous a quittés il y a 45 ans

10 novembre 2015 : La gauche veut toujours tuer la famille

12 novembre 2015 : Calais : clandestins migrants hors de France

13 novembre 2015 : Contre la récupération par hollande de la conférence de Paris sur le climat

17 novembre 2015 : Combattre le terrorisme islamiste par plus de fonctionnaires d’ordre

19 novembre 2015 : Les terroristes islamiques ont commis des crimes de guerre

24 novembre 2015 : Élections régionales de 2015 : le MIL lance un appel à se mobiliser pour battre la gauche

25 novembre 2015 : Depuis Charlie hebdo, la gauche n’a rien fait

30 novembre 2015 : Non à l’entrée de la Turquie dans l’union européenne



Communication du MIL du 2 novembre 2015

éLECTIONS RéGIONALES DE 2015 : BATTRE LA GAUCHE POUR PRéPARER L’ALTERNANCE RéPUBLICAINE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son engagement dans la bataille des régionales de 2015 pour aider et soutenir les listes de la droite républicaine, conformément à sa ligne constante. Ceci afin de préparer la campagne que nous mènerons contre la gauche en 2017 et pour la victoire du candidat choisi par les primaires.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé dès juillet dernier plusieurs thèmes de campagnes militantes : «RÉGIONALES 2015 : IMPÔTS POUR TOUS AVEC LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : STOP AUX DÉPENSES DE LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a, aussi, lancé ou relancé plusieurs tracts : «FIER D’ÊTRE GAULLISTE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE» ; «LA GAUCHE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR» 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande à ses militants et à ses sympathisants de diffuser ces affichettes ainsi que de distribuer dans les réunions publiques ou dans certains quartiers afin de sensibiliser les Français aux enjeux de demain.

Après la publication des listes définitives, investies et soutenues par les Républicains (LR), et malgré des choix atypiques et une réduction du nombre de candidats gaullistes investis, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que seules celles-ci peuvent mener un travail de reconquête des régions. Dans cette logique, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son soutien aux chefs de file régionaux désignés par la commission nationale d’investiture des républicains (LR).

Afin d’amplifier la campagne militante que mènent nos militants et nos sympathisants, souvent sans contact avec les têtes de listes, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage chaque liste à imprimer et à utiliser notre matériel de propagande.

Il faut insister sur l'importance des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. Les Français doivent adresser un message très clair et net à la gauche au pouvoir car, par sa politique idéologiquement dépassée, elle a ruiné la France et dépouillé les Français. L'alternance de 2017 commence à se gagner en décembre 2015.


Communication du MIL du 3 novembre 2015

LA GAUCHE EXTRÊME MILITE TOUJOURS CONTRE TOUTES LES FORCES DE L’ORDRE


Repères : le 31 octobre 2015, dix ans après les émeutes en banlieue, quelques milliers de personnes ont participé à Paris à une «Marche de la dignité» contre «les violences policières et le racisme» mobilisant des cars venus de province et de l'étranger. L’«appel» à cette manifestation a été lancé, le 8 mai 2015, par Mme BENTOUNSI qui préside «Urgence notre police assassine» (voir : www.urgence-notre-police-assassine.fr).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne avec vigueur les slogans de la «Marche de la dignité» (par exemple : «nos quartiers ne sont pas des stands de tir») et les propos idéologiques qui sont tenus contre les forces de l’ordre. Quelques phrases de l’appel à manifester permettent de comprendre l’idéologie anti-policière, anti-républicaine et anti-force de l’ordre de ce mouvement :

«Aujourd'hui en France, si vous n'avez pas la bonne couleur de peau (...) vous pouvez mourir aux mains de la police (…) Nous ne sommes pas du gibier à flics, nous sommes des êtres humains ! (…)

Le crime policier est l'expression achevée du racisme d'État. C'est celui-ci qui conditionne des fonctionnaires puissamment armés à passer à l'acte, c'est lui qui les dispense de réfléchir au moment tragique, qui leur donne le temps de se saisir de leur arme, d'ajuster et de tirer à mort ou d'écraser la poitrine et la gorge de leur proie sous la clef d'étranglement. (…)

Le crime policier n'est jamais un homicide involontaire, il n'est jamais gratuit, il est là pour répandre la consternation (…). Il n'épargnera personne, il est là pour nous terroriser».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que ce discours provient d’une importation idéologique du mouvement engagé dans certaines villes des États-Unis contre la police suite à des événements ponctuels (comme à Ferguson). Le soutien apporté par Angela DAVIS, ancienne tête de file du parti communiste américain, à cette marche est un révélateur de cette importation. Or, les situations historiques et contemporaines de la France et des États-Unis diffèrent totalement.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce un discours porté par des associations et des personnalités, mais, surtout, soutenu par des partis politiques d’extrême gauche : Nouveau Parti Capitaliste (NPA), Jeunesses communistes, Europe Ecologie les verts (EELV)…

Ce discours trouve aussi ses racines dans certains quartiers par l’existence d’une nébuleuse d’associations communautaristes, d’associations pro-immigrées [Centre d'Études et d'Initiatives de Solidarité Internationale (CEDETIM), Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) et Groupe d’intervention et de soutien des immigrées (GISTI)], de radicaux islamistes, de délinquants condamnés mais en liberté, et de leurs proches, de militants pro-palestiniens, de chanteurs (rappeurs) aux paroles violentes, etc. qui tentent de mobiliser contre la France, la République et l’État.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que cette nébuleuse anti-policière s’attaque à tout ce qui représente l’autorité de l’Etat, mais aussi, aux associations «antiracistes» comme  SOS racisme, LICRA, MRAP, etc., historiquement liées au Parti socialiste. L’une des explications de ce mouvement réside dans le divorce effectif entre le gouvernement socialiste et la gauche extrême.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce cette mouvance de gauche extrême, anti-policière et antirépublicaine, et appelle l’État français à prendre toutes les mesures nécessaires afin que cela cesse et avant que cela n’engendre des violences à l’égard de tous les représentants de l’État.


Communication du MIL du 8 novembre 2015

LA MÉDECINE LIBÉRALE MENACÉE PAR LE GOUVERNEMENT SOCIALISTE


Repères : Le 4 novembre 2015, les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux, la Confédération des Syndicats de Médecins de France (SCMF), la Fédération des Médecins de France (FMF), le Syndicat de la Médecine Libérale (SML), MG France et «le BLOC», viennent de constituer un front syndical contre la loi relative à la Santé que l’Assemblée examinera en seconde lecture à partir du 16 novembre. Ils appellent les médecins à un arrêt d’activité le 13 novembre contre la Loi Santé. Les cinq syndicats, dont la représentativité vient d’être confirmée à l’occasion des élections professionnelles d’octobre 2015, devraient constituer une plateforme commune en vue des négociations conventionnelles sur l’assurance-maladie au printemps 2016.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la constitution d’un front syndical des organisations représentatives des médecins contre le projet de loi santé présenté par le gouvernement socialiste. Ce fait mérite d’être noté, car les points de vue de ces syndicats de médecins (généralistes, spécialistes…) divergent traditionnellement. L’ensemble des organisations de médecins a renouvelé son «opposition ferme et déterminée au tiers-payant généralisé obligatoire qu'ils ne mettront pas en œuvre».

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que la manifestation nationale du 15 mars 2015 a mobilisé plus de 50.000 professionnels de santé (majoritairement médecins et internes) contre le projet de loi santé. Le gouvernement socialiste n’a pas voulu tenir compte de cette importante mobilisation. Les mouvements de protestations vont se poursuivre contre le projet de loi santé et contre son application si la loi devait être adoptée en l’état.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme, sur cette question, son attachement à plusieurs principes de base qui concernent tous les citoyens, au-delà des seuls professionnels de santé :

- le maintien d’un système de médecine libérale dynamique (parallèlement aux hôpitaux publics et privés), en particulier, le libre choix d’installation des médecins, le droit à une rémunération correcte des consultations, etc,

- le libre choix du médecin par le malade,

- la préservation du secret médical, et l’opposition à toute centralisation des données, concernant la santé de chacun, sur une base de données unique,

- la place centrale du patient dans le système de soins, système organisé autour du médecin traitant (généraliste), en lien étroit avec les médecins spécialistes libéraux, et les autres professionnels de santé libéraux de proximité, permettant un accès pour tous sur chaque territoire.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse ce projet de loi comme la résultante de deux projets idéologiques d’inspiration socialiste :

- d’une part, celui d’une nationalisation de la médecine par l’État, conduisant à faire des médecins de simples salariés du régime d’assurance maladie et des régimes complémentaires santé, et,

- d’autre part, celui de la Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF), visant à prendre le contrôle économique du secteur dans sa quasi-totalité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime donc fondé le mouvement de protestation professionnel contre le projet de loi socialiste, engagé par les médecins, et les autres professions de santé.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) déclare sa ferme opposition au projet socialiste et considère que la droite et le centre devront revenir, en s’engageant dès maintenant, sur toute mesure contre la médecine libérale, qui pourrait être adoptée.


Communication du MIL du 9 novembre 2015

LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE NOUS A QUITTÉS IL Y A 45 ANS


Le 9 novembre 2015, pour les patriotes et les défenseurs de la France, est une journée du souvenir. En effet, il y a 45 ans, le général de Gaulle nous quittait.

Qui était le général de Gaulle ? Il faut rappeler aux plus jeunes d’entre nous que le général de Gaulle, outre ses faits d’armes contre l’ennemi durant la campagne de France de mai 1940, fut nommé sous-secrétaire d’Etat à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Alors que le maréchal Pétain négociait avec l’ennemi un armistice, le général de Gaulle rejoint Londres d’où il lancera son célèbre appel à la mobilisation, à la résistance et à la libération de la France : l’appel du 18 juin 1940. Il parvient progressivement à rallier sous son autorité les mouvements de résistance intérieure et à imposer la légitimité de la France libre aux Alliés.

A la libération, il devient président du gouvernement provisoire, restaura la République et posa les fondements d’une France nouvelle. En désaccord avec les partis politiques, hostile au régime des partis de la IVème république, le général de Gaulle démissionnera du gouvernement français en janvier 1946.

Reconnu comme étant le seul recours, capable de résoudre le conflit algérien, le général de Gaulle est appelé à la tête du gouvernement en mai 1958. Il dota la France d’une nouvelle constitution, la Vème république était née. Il en devient le premier président en décembre 1958 et fut réélu en 1965.

Après avoir redressé la situation économique de la France en 1958, il mena de profondes réformes en ce domaine sur fond de prospérité des années 60. Décolonisation, construction de l’Europe et indépendance nationale, il imposa aussi la France sur la scène internationale.

La crise de mai 1968, flambée sociale et culturelle, lui fournit l’occasion de concrétiser sa grande idée de Participation. En avril 1969, il proposa aux Français, par référendum, une grande réforme sur la régionalisation et le Sénat. Les Français ayant rejeté cette grande réforme par un vote majoritairement non, le général de Gaulle, considérant que la France ne pouvait prospérer durablement sans cette grande réforme, remit immédiatement sa démission et se retira à Colombey-les-deux-Eglises, où il décédera le 9 novembre 1970.

Le général de Gaulle aimait la France mais pas n’importe quelle France, la France puissance, la France indépendante, celle que l’on respecte. C’est pourquoi il dota la France d’une puissante défense nationale et de l’arme nucléaire.

Charles Pasqua a bien résumé l’esprit du gaullisme et de la résistance : « L’essentiel, c’est la capacité de refuser ce qui apparaît au plus grand nombre inévitable » (France Info – 5 juin 2015).


Communication du MIL du 10 novembre 2015

LA GAUCHE VEUT TOUJOURS TUER LA FAMILLE


Repères : L’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) a chiffré les mesures ayant mis à contribution les familles ainsi que celles ayant bénéficié sur 2014 et 2015. Pour 2014, la baisse du budget de la politique en faveur des familles s’élève à 1 milliard d’euros, à 1,6 milliard d’euros pour 2015 et la prévision est du 2,2 milliards d’euros pour 2016. L’UNAF regrette «que les mêmes familles aient été touchées par plusieurs mesures cumulatives et ceci dans un temps réduit». 


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’aux mesures concernant la prime de naissance, l’allocation de base de la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE), la baisse successive du quotient familial est venue s’ajouter la modulation des allocations familiales. La revalorisation de l’Allocation de Soutien Familial (ASF) et le complément familial majoré n’apporte pas de contrepartie significative. Ces chiffres ne prennent pas en compte le non-engagement des dépenses prévues pour le développement de crèches, soit 1,4 milliard d’euros du Fonds national d'action sociale (FNAS).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), qui regroupe l’ensemble des associations familiales dans leur diversité (laïques, confessionnelles et de toutes opinions politiques) s’est prononcé à l’unanimité de ses fédérations membres contre la politique familiale menée depuis 2012 par les gouvernements socialistes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que les gouvernements ont peu à peu introduit la prise en compte des revenus dans la politique familiale. Celle-ci s’éloigne toujours davantage de l’objectif de la compensation de charge d’enfant pour se rapprocher d’une politique sociale en faveur des plus vulnérables. Le gouvernement socialiste a fait le choix d’une politique familiale «à plusieurs vitesses» en fonction des revenus. Conséquence : la natalité a commencé à diminuer.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce avec vigueur :

- la baisse du budget de la politique familiale,

- La mise progressive sous condition de ressources des outils de la politique familiale. Cette manœuvre frappe massivement les classes moyennes, et vient se cumuler à l’ensemble des politiques du gouvernement socialiste visant ceux qu’elle considère comme «les riches». En particulier les familles nombreuses sont les premières victimes, car les plafonds de ressources les concernant sont très bas.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la politique menée par le gouvernement socialiste, mesure après mesure, contre les familles des classes moyennes s’ajoute aux autres politiques sous condition de ressource. Elle constitue, l’une des raisons de la stagnation économique en France :

-d’une part, les personnes appartenant à cette catégorie, célibataire comme famille, ont vu leur niveau de vie baisser donc : ils consomment moins, ils font travailler moins de services à la personne, ils retardent le moment de faire construire, de changer de voiture ou de faire des travaux, etc, 

-d’autre part, beaucoup adoptent aujourd’hui la logique du «travailler moins», pour «gagner moins» afin de «payer moins». Quand l’initiative, le travail et la réussite sont trop pénalisés, il ne reste à chacun, à titre individuel, que le choix de s’autolimiter et de vivre plus simplement. La conséquence est une croissance trop faible pour équilibrer les comptes de l’État ou faire reculer le chômage de manière significative.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la famille est un élément fondamental qui appelle une politique familiale dynamique de la part de l’État destinée à maintenir une natalité assurant l’avenir de notre pays, comme cela a été le cas depuis le début de la Vème République. 


Communication du MIL du 12 novembre 2015 

CALAIS : CLANDESTINS MIGRANTS HORS DE FRANCE


Repères : lundi 2 novembre 2015, le tribunal administratif de Lille s’est prononcé sur le référé-liberté déposé le 26 octobre 2015 par le Secours catholique, Médecins du monde…, afin de contraindre l’État à prendre des mesures urgentes sur le campement sauvage de Calais, où vivraient de l’ordre de 6.000 clandestins cherchant à gagner la Grande-Bretagne. Le tribunal a donné à l’État un délai de 48 heures pour procéder au recensement des «mineurs isolés en situation de détresse», «en vue de leur placement» et un délai de huit jours pour créer 10 points d’eau supplémentaires, mettre en place cinquante latrines, collecter les ordures, procéder au nettoyage du site et permettre l’accès au camp des services d’urgence. A chaque jour de retard, la préfecture est tenue à une astreinte de 100 euros ...


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reconnait la détresse des personnes vivant sur le site de Calais, et considère que cette situation aurait dû être anticipée, depuis des mois, par des actions appropriées. Le développement du campement sauvage de Calais n’aurait jamais dû être possible. 6.000 étrangers campent à Calais parce que le gouvernement socialiste n’a pas assumé ses responsabilités de reconduite aux frontières.

L’évacuation de migrants décidés et «prêts à tout» présente des risques de bavures et peut occasionner des drames mais il s’agit du rôle de l’État français d’empêcher que de telles situations se créent et perdurent, et lorsque cela existe, de faire cesser ce désordre.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande au gouvernement de démanteler le campement sauvage de Calais sans attendre d’avoir à compter le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants morts de froid à Calais cet hiver, sans enregistrer d’épidémies, sans estimer les troubles psychiques de personnes désespérées et sans repères et de tout mettre en œuvre pour organiser une reconduite aux frontières pour ceux n’étant pas réellement demandeurs d’asiles.

Les tensions viennent de se transformer, ces derniers jours, en actes d’extrêmes violences à l’encontre des forces de l’ordre (de type guérilla), occasionnant de multiples blessés parmi policiers et gendarmes. La situation n’est plus contrôlable en l’état, par l’État, dans ce campement compte tenu de son mode d’«auto installation», de sa taille et de sa situation de non-droit.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le drame de Calais est révélateur de problèmes plus généraux : le contrôle aux frontières de la France n’est plus assuré ; la protection de la frontière britannique par les autorités françaises apparait légitime, et conforme à nos engagements, mais, alors on peut se demander quelle protection assurent les pays frontaliers qui ont laissé entrer en France ces étrangers migrants ; l’occupation physique de territoires publics et privés par des étrangers se développe sans réponse du gouvernement socialiste, seul à même de mobiliser les moyens nécessaires pour éviter de telles concentrations.

La prise en charge inéluctable de ces étrangers risque de conduire à leur installation en France, comme cela a déjà commencé pour de petits groupes sans aucun examen de leur situation.

Pour dénoncer cette situation, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance une campagne militante sur le thème : « CLANDESTINS MIGRANTS : HORS DE FRANCE ».


Communication du MIL du 13 novembre 2015

CONTRE LA RÉCUPÉRATION PAR HOLLANDE DE LA CONFÉRENCE DE PARIS SUR LE CLIMAT


Repères : La France accueille et préside du 30 novembre au 11 décembre 2015 la Conférence Paris Climat. L’objectif est d’aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement climatique mondial en deçà de 2°C.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reconnait le phénomène de dérèglement climatique, dont un réchauffement climatique, phénomène produit pour une part par certaines activités humaines (dont celles conduisant à la production de CO2). Ce phénomène serait engagé par le développement des activités de production depuis le début de l’ère industrielle vers 1850. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la complexité des problèmes scientifiques étudiés par de nombreux laboratoires de recherche à travers le monde. Il souhaite que l’on distingue bien : d’une part, des résultats enregistrés qui apportent des preuves des évolutions climatiques en cours, même si l’interprétation des résultats donne parfois lieu à débat, et, d’autre part, les prévisions climatiques pour 2020, 2050 ou 2100 qui doivent faire l’objet d’une approche critique. Les tendances sont explicites, mais les fourchettes de prévisions restent assez larges. Certaines affirmations trop précises produisent un contre effet, et peuvent inciter au doute.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le traitement médiatique qui tend à mélanger des évolutions climatiques réelles et très préoccupantes à de nombreux autres phénomènes terrestres comme des tremblements de terre (Népal…), des raz de marée (Japon…), des éruptions volcaniques (Islande…), etc., qui ne sont pas du même ordre. La surinformation des citoyens (immédiateté, répétitivité, abondance des images, etc.), permise par les moyens modernes de communication, peut avoir pour effet de produire un effet d’inquiétude globale, de peur et de sidération.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde contre l’apparition d’un discours volontairement alarmiste introduisant la vision d’«apocalypse», à connotation religieuse ou sectaire, avec en perspective la prochaine disparition de l'homme de la surface de la Terre. Cette «grande peur» est attisée par certains responsables médiatiques, scientifiques ou politiques qui jouent de cette dramatisation pour faire carrière et fortune. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les idéologies visant la décroissance économique et la baisse de la natalité (théorisées par des écologistes radicaux). 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que, tout en œuvrant pour la diminution drastique des activités productrice de CO2, l’État se doit d’encourager de manière volontariste le progrès scientifique et technologique pour disposer de nouveaux outils permettant un développement économique des énergies renouvelables et des capacités nouvelles de stockage de l’énergie produite. La solution au problème climatique réside dans de nouvelles activités humaines.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le gouvernement français a évidemment un rôle à jouer, dans la mesure où la France accueille en novembre la conférence internationale COP21. De plus, Il dispose d’un poids supplémentaire comme puissance invitante. La demande du renforcement des engagements des pays participants est un objectif consensuel (objectif, rythme d’exécution, etc.). Mais les engagements de pays comme la Chine, l’Inde, la Russie ou l’Arabie saoudite restent encore à concrétiser, et la mesure de la tenue des engagements à assurer.

Par ailleurs, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’instrumentalisation de la conférence de Paris sur le Climat par François Hollande à des fins de politique intérieure : les élections régionales de décembre 2015. Tout se passe comme si son discours visait principalement à amener des électeurs de sensibilité écologiste à voter pour le Parti socialiste ainsi qu’à préparer 2017.


Communication du MIL du 17 novembre 2015

COMBATTRE LE TERRORISME ISLAMISTE PAR PLUS DE FONCTIONNAIRES D’ORDRE


Repères : le 16 novembre 2015, devant les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, François HOLLANDE a présenté des mesures de lutte contre le terrorisme en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) enregistre la bonne intention du président socialiste de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme. La prolongation de la durée de l’état d’urgence semble nécessaire car cela permet d’effectuer des perquisitions en se passant de la lourdeur judiciaire. Ceci va permettre aux fonctionnaires de récupérer des «armes dans les caves». Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) regrette que la référence à l’idéologie islamiste totalitaire ait été absente du discours du président socialiste, comme de celui du premier ministre socialiste. Ce choix fait de ne pas désigner l’ennemi est une faute grave. Le terme même d’«islamiste» n’a jamais été employé !

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, selon les sources compétentes, que les auteurs des actes terroristes appartiennent aux troupes des combattants islamistes engagés sur le théâtre de guerre syrien. Les effectifs des djihadistes «français» se comptent par milliers entre ceux identifiés à un moment de leur parcours, les fiches S, et ceux qui ne l’ont pas été. C’est parmi cette population que se recrutent les candidats à l’action terroriste.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la première condition nécessaire à une amélioration de la lutte contre le terrorisme porte sur une réelle augmentation des effectifs de police, de gendarmerie, de la justice et des douanes, comme le MIL a eu l’occasion de la réclamer à plusieurs reprises dans ses communications. Il faut se féliciter de l’annonce d’une part de la création de 8.500 postes dans la police et la gendarmerie (5.000), la justice (2.500) et les douanes (1.000) et d’autre part du gel des effectifs des armées pour les années à venir alors que la diminution (de l’ordre de 15.000 postes) devait reprendre en 2016, après le sursaut de 2015.

Mais, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le rythme d’augmentation des effectifs ne répond pas à l’urgence de la situation et de la menace terroriste. Les recrutements annoncés en février 2015, suite aux assassinats à la rédaction de Charlie Hebdo et au magasin casher, ne sont toujours pas effectifs à ce jour. Les 8.500 recrutements sont annoncés sur «deux ans», c’est-à-dire qu’ils seront effectifs, au minimum, à la fin 2017. C’est un délai beaucoup trop long par rapport à l’urgence de la menace.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à un renforcement des effectifs et des moyens de nos forces de l’ordre dans le cadre des lois existantes dans un délai maximum de trois mois. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que des mesures soient prises pour mettre fin aux activités des prêcheurs islamistes destinées à propager la haine et permettre le recrutement de combattants islamistes, que les contrôles aux frontières soit rétablis sérieusement et durablement et que soit organisée la déchéance de la nationalité française de tous les binationaux impliqués dans des actes islamistes contre la France.

Afin de dénoncer cette situation, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance plusieurs campagnes militantes sur les thèmes : « ISLAMISME TERREAU DU TERRORISME », LA FRANCE DOIT TERRORISER LES TERRORISTES ISLAMISTES » et «  MENACE DJIHADISTE ; POLICE-ARMÉE DÉFENDENT LA FRANCE ».



Communication du MIL du 19 novembre 2015

LES TERRORISTES ISLAMIQUES ONT COMMIS DES CRIMES DE GUERRE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate une avalanche d’informations en provenance de tous les médias sur le sujet. Il présente une brève analyse sur les faits et leur contexte pour tenter de clarifier le sujet.


UN COMMANDO ÉTRANGER

Un commando du Groupe Etat Islamique (GEI) d’une quinzaine de personnes est intervenu en novembre 2015 en France pour se livrer à des assassinats de civils, avec un équipement militaire (matériels, armes de guerre et explosifs).

Les membres de ce commando, envoyé en France, ont suivi en Syrie un entraînement dans des camps dédiés à la préparation d’actions terroristes avec comme objectif une intervention sur le sol français : pratique du combat urbain, formation d’artificiers, techniques kamikazes, etc.

Ils avaient la nationalité française ou belge, mais leurs actes prouvent qu’ils avaient renié leur pays d’origine pour leur seule appartenance à l’idéologie islamiste.


DES CRIMES DE GUERRE A PARIS

Les assassinats de masse du vendredi 13 novembre 2015 aux terrasses des cafés, comme dans une salle de spectacle, à Paris, constituent un crime de guerre (à l’image du massacre d’Oradour-sur-Glane). Il a été revendiqué par ce groupe armé.

Le Groupe Etat Islamique (GEI) a pris le contrôle d'un territoire au Moyen-Orient à cheval entre les États de Syrie et d'Irak. Il contrôle un territoire important peuplé par plusieurs millions de personnes. Il dispose de moyens financiers, acquis sur le terrain (banque et taxes imposées), provenant de trafics divers (dont la vente d’objets d’art et de pétrole) ou de soutiens de riches islamistes. Il a pu mettre en place une administration locale et constituer une armée organisée disposant d’armements terrestres modernes.


LES AUTEURS DES CRIMES DE GUERRE

Le Groupe Etat Islamique a attiré, par des actions de recrutements basés sur son idéologie islamiste totalitaire et par la publicité obtenu à l’issue des différents attentats revendiqués par lui, de nombreuses recrues étrangères (entre 35.000 et 50.000), dont une part significative d’islamistes francophones : des Français (effectif estimé à 1.500), des Belges, des Tunisiens, des Algériens, des Marocains ou des ressortissants de pays africains francophones, etc. Ceux-ci semblent avoir été rassemblés par le Groupe Etat Islamique (GEI) pour des raisons opérationnelles sur la base de leur langue de communication.

Les arrivées et ces départs sur le théâtre des combats ont été permis pour l’essentiel par une absence de contrôle effectif de la part de la Turquie, à la frontière entre ce pays et la Syrie.


LES MOTIVATIONS DU GROUPE ÉTAT ISLAMIQUE À COMBATTRE LA FRANCE

Les motivations du «calife» autoproclamé du Groupe Etat Islamique à attaquer la France reposent :

- d’une part, sur notre détermination à lui résister, comme l’ont prouvé l’intervention de la France au Mali, puis notre action actuelle dans l’ensemble du Sahel, aux côtés de nos alliés africains,

- d’autre part, sur la présence en France d’une population de tradition, ou confession, musulmane qu’ils souhaitent convaincre par l’attraction ou par la peur et,

- enfin, sur la laïcité dont notre pays porte le flambeau au niveau occidental (par exemple au travers de la loi de l’interdiction du port du voile islamique). 


LA RÉPONSE DE LA FRANCE

Compte tenu des attaques terroristes dont elle a été l’objet, la France a engagé une guerre contre ce groupe ‎terroriste à l'idéologie islamiste totalitaire.

Elle a déployé des forces militaires sur cette zone (en Jordanie, depuis notre base militaire de Dubaï et bientôt depuis le porte-avion Charles de Gaulle) et mène des actions aériennes de renseignements et des bombardements ciblés contre les positions du Groupe Etat Islamique (GEI). Ce fut d’abord le cas en Irak à la demande du gouvernement irakien dans le cadre d’une coalition internationale, puis, plus récemment, en Syrie, de manière autonome, pour assurer la légitime défense de notre pays.

Pour la France, il ne s'agit en aucun cas de participer à une guerre locale ou régionale, mais d'intervenir précisément dans un conflit ouvert entre le Groupe Etat Islamique et la France.

Il existe, au Moyen-Orient, une multiplicité de différends locaux :

- entre puissances régionales (Arabie Saoudite, Iran et Turquie),

- entre populations (arabes, kurdes, turcs…) ou

- entre communautés religieuses musulmanes (sunnites, alaouites, chiites, druzes, etc.).

La France n’est pas directement concernée par ces contentieux locaux.

Seule la défense de minorités chrétiennes, ou kurdes yézidis, menacées très concrètement de génocide par le Groupe Etat Islamique, pourrait entrer en compte dans l’approche locale du conflit en cours.


LA CHUTE PROGRAMMÉE DU GROUPE ÉTAT ISLAMIQUE

L'objectif actuel de la France est de participer à la chute du Groupe Etat Islamique au Moyen-Orient, à l’anéantissement de ses moyens matériels, financiers et militaires, puis à l’arrestation de ses responsables pour les traduire devant une juridiction internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Le GEI vient de revendiquer, dans un bref laps de temps, l’explosion en vol d’un avion russe, des attaques suicides dans un quartier chiite de Beyrouth et les massacres de Paris. Ces événements ont accéléré la construction d’une coordination internationale des efforts pour détruire le Groupe État Islamique.

Le Groupe Etat Islamique va perdre cette guerre, seul le calendrier de sa chute reste incertain.

La situation au Moyen-Orient restera explosive entre les forces engagées militairement au sol compte tenu des rivalités et des enjeux locaux. Mais, ces conflits locaux n’auront pas vocation à s’exporter sur notre sol.


MAIS LA LUTTE CONTRE L’IDÉOLOGIE ISLAMISTE S’INSCRIT DANS LA DURÉE

La victoire sur le GEI ne résoudra pas dans l’immédiat les conflits engagés par des groupes islamistes dans divers autres pays : Égypte (dans le Sinaï), Liban, Libye, Mali, Nigéria, Somalie, Tunisie, Yémen, etc.

Les groupes islamistes existants se sont revendiqués d’Al-Qaida, puis du Groupe Etat Islamique, et, demain, ils poursuivront leurs combats.

Les menaces issues de groupes à l’idéologie islamiste s’inscriront dans le temps. Elles nécessiteront des actions préventives et des ripostes, dans un cadre sans rapport avec les modèles antérieurs, compte tenu du caractère asymétrique des forces en présence. Bref, nous venons de prendre conscience que nous sommes entrés dans une période de guerre.


Communication du MIL du 24 novembre 2015

éLECTIONS RéGIONALES DE 2015 : LE MIL LANCE UN APPEL à SE MOBILISER POUR BATTRE LA GAUCHE


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son engagement dans la bataille des régionales de 2015 pour aider et soutenir les listes de la droite républicaine, conformément à sa ligne constante. Ceci afin de préparer la campagne que nous mènerons contre la gauche en 2017 et pour la victoire du candidat choisi par les primaires.

Pour cela, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) lance un appel à tous ses adhérents, militants, sympathisants ainsi qu’à tous les gaullistes afin que tous se mobilisent et participent aux prochains votes : l’objectif est partout de battre la gauche et de montrer que la gauche est minoritaire dans le pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a lancé dès juillet dernier plusieurs thèmes de campagnes militantes : «RÉGIONALES 2015 : IMPÔTS POUR TOUS AVEC LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : STOP AUX DÉPENSES DE LA GAUCHE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE»

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a, aussi, lancé ou relancé plusieurs tracts : «FIER D’ÊTRE GAULLISTE» ; «RÉGIONALES 2015 : BATTRE LA GAUCHE» ; «LA GAUCHE : 1000 CHÔMEURS PAR JOUR» 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande à ses militants et à ses sympathisants de diffuser ces affichettes ainsi que de distribuer des tracts dans les réunions publiques ou dans certains quartiers afin de sensibiliser les Français aux enjeux de demain.

Après la publication des listes définitives, investies et soutenues par les Républicains (LR), et malgré des choix atypiques et une réduction du nombre de candidats gaullistes investis, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que seules celles-ci peuvent mener un travail de reconquête des régions. Dans cette logique, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte son soutien aux chefs de file régionaux désignés par la commission nationale d’investiture des républicains (LR).

Afin d’amplifier la campagne militante que mènent nos militants et nos sympathisants, souvent sans contact avec les têtes de listes, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage chaque liste à imprimer et à utiliser notre matériel de propagande.

Il faut insister sur l'importance des élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. Les Français doivent adresser un message très clair et net à la gauche au pouvoir car, par sa politique idéologiquement dépassée, elle a ruiné la France et dépouillé les Français. L'alternance de 2017 commence à se gagner en décembre 2015.


Communication du MIL du 25 novembre 2015

DEPUIS CHARLIE HEBDO, LA GAUCHE N’A RIEN FAIT


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le gouvernement socialiste affiche une nouvelle détermination à lutter contre le terrorisme par divers moyens, et se propose d’adopter des mesures proposées par la droite. La liste des mesures et initiatives, annoncées pour un futur prochain, établit clairement que les décisions n'ont pas été prises à temps pour assurer la sécurité des Français.

Le gouvernement socialiste souhaite faire l'économie d’un bilan de l'échec de la politique qu’il a menée depuis l’attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015. Une autocritique s'imposait : il apparaît que la plupart des acteurs des actions terroristes étaient connus, que la salle de spectacle du Bataclan était menacée depuis plusieurs années, et encore récemment, des attentats contre des lieux de spectacles étaient annoncés par des islamistes arrêtés.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que bien évidemment le travail des services de renseignements et des forces de l'ordre n’est pas en cause. Les interventions récentes (lors de l’enquête comme à l’occasion de l’intervention à Saint-Denis) prouvent, une fois de plus, la confiance qui peut leur être faite. La question se pose au niveau des moyens accordés et de la volonté de concrétiser les promesses faites. Il apparait, sans grande enquête, que les responsabilités se situent évidemment au niveau politique : président de la République, Premier ministre, ministre de la justice et ministre de l'intérieur.

Les engagements politiques pris par le gouvernement socialiste en février 2015, suite aux assassinats de Charlie Hebdo et du magasin casher de janvier, n’ont pas été tenus à ce jour. L’embauche de près de 3.000 fonctionnaires dans les services de l’état compétents, annoncés en février 2015, n'ont toujours pas été réalisés et la prévention de la montée de l'islamisme radical dans les milieux salafistes n'a pas été organisé sérieusement (expulsions de prédicateurs extrémistes, fermeture de mosquées, simple application des lois, etc.).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l'unité nationale contre l'idéologie islamiste totalitaire est à promouvoir. Seuls six députés (trois socialistes et trois écologistes), des organisations d'ultragauche, dont le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), ou le syndicat de la magistrature se sont élevés contre ‎le vote de la prolongation de l'état d'urgence.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le quasi-consensus actuel sur les mesures découlant de l’état d’urgence risque tout naturellement de se déliter assez vite dans les mois qui viennent. Les erreurs de diagnostic se multiplient déjà. Les discours en faveur de « la paix » imprègnent de nombreuses réactions qui prennent une tournure symbolique (logos détournés, chansons pacifistes, etc.) et tournent le dos à la réalité d'un contexte de guerre avéré contre les partisans de l’idéologie islamiste totalitaire.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande l’ouverture d’une enquête sur l’application des mesures contre le terrorisme islamiste promise par le gouvernement en février 2015. Beaucoup d’aspects sont confidentiels. Seule une commission d'enquête parlementaire serait à même d’établir quelles fautes ont été commises ‎et, si oui, à quels niveaux se situent les responsabilités.


Communication du MIL du 30 novembre 2015

NON À L’ENTRÉE DE LA TURQUIE DANS L’UNION EUROPÉENNE


Repères : À l’issue d’un sommet à Bruxelles le dimanche 29 novembre 2015, le président du Conseil européen, Donald TUSK, a annoncé le versement de 3 milliards d’euros à la Turquie pour aider à accueillir des réfugiés syriens. Le premier ministre turc, Ahmet DAVUTOGLU, a obtenu la relance du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE) et une délivrance accélérée de visas aux nationaux turcs pour de courts séjours ou des visites touristiques dans l’UE. On ignore encore qui va payer les 3 milliards promis à la Turquie.


Pour obtenir la prise en charge par la Turquie des réfugiés syriens présents sur son territoire (dont le nombre serait, au moins, de 2 millions) et une action des Turcs pour lutter contre l’immigration illégale et les passeurs (équipements des douaniers, achats de bateaux garde-côtes), les dirigeants européens ont accepté de relancer le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE, gelée depuis quelques années, sur le volet des affaires économiques.

Depuis le début 2015, plus d’un million de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans et de Pakistanais sont déjà arrivés dans l’Union européenne. Ce flux migratoire n’a jamais eu d’équivalent. Les Afghans et Pakistanais traversent, par la route, d’abord l’Iran avant d’entrer en Turquie, les Irakiens et Syriens accèdent directement à la Turquie. De là, ils pénètrent en Grèce et au-delà. Même si le flux des étrangers peut effectivement être freiné par la Turquie, les pays européens divergent toujours sur la question de l’accueil d’une partie de ces réfugiés : critères à prendre en compte, nombre de personnes à accueillir, rythme d’accueil, méthode adoptée (quotas imposés par pays de l’Union européenne ou non). Les positions de l’Allemagne, qui entraîne avec elle l’Autriche, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, etc., de la France, de la Grande-Bretagne, ou celle des pays de l’Est européen diffèrent.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s’étonne qu’une démarche de financement par l’Union européenne, du même type, n’ait pas été engagée avec les deux autres pays accueillant des réfugiés syriens, le Liban et la Jordanie, pour lesquels le poids des réfugiés est proportionnellement plus fort que pour la Turquie et qui ne parviennent pas à mobiliser les moyens permettant d’offrir un accueil décent aux réfugiés syriens.

Il faut rappeler que la Turquie est un pays asiatique, disposant juste d’une enclave en Europe. C’est un pays très peuplé (82 millions d’habitants), musulman sunnite. Son évolution progressive vers un régime autoritaire l’éloigne du modèle européen. Enfin, la Turquie est naturellement tournée vers les populations turcophones du Moyen-Orient et d’Asie centrale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la signature de cet accord constitue un retournement politique incompréhensible de la part de l’Union européenne, compte tenu de l’évolution de la situation de ce pays.

D’une part, sa politique intérieure, menée ces dernières années par le président turc Recep Tayyip Erdogan, a été marquée : par des atteintes aux libertés publiques, comme l’emprisonnement de journalistes d’un quotidien d’opposition pour avoir révélé que le pays avait livré en 2014 des armes aux rebelles syriens et par la reprise de la répression féroce à l’encontre de la minorité kurde (20% de la population de la Turquie) débouchant sur un état de guerre civile.

D’autre part, sa politique extérieure a été marquée par une absence de tout contrôle de la frontière entre la Turquie et la Syrie, par laquelle ont pu transiter les islamistes européens rejoignant le Groupe État Islamique ou regagnant les pays européens (en particulier ceux ayant la nationalité française). Les trafics divers (pétrole, œuvres d’art, etc.) qui permettent le financement du Groupe Etat Islamique transitent sans contrôle, pour une bonne part par la Turquie. Enfin, ce n’est que très récemment que la Turquie a autorisé l’utilisation d’une base aérienne à l’aviation américaine pour mener ses frappes contre le Groupe Etat Islamique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme son opposition de principe à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. La réouverture de ce dossier dans les circonstances géopolitiques actuelles (reprise de la guerre civile intérieure, État musulman autoritaire, ambiguïté vis-à-vis du Groupe État Islamique, contentieux russo-turc, etc.) constitue une faute politique grave de la part des dirigeants européens en général et du socialiste François HOLLANDE en particulier.