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ANALYSES & COMMUNICATIONS

N° 2016-02     Les analyses de la droite civique, gaulliste et patriote http://www.lemil.org


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L 

DU MOIS DE FÉVRIER 2016


2 février 2016 : Le terrorisme islamiste : une menace étrangère

3 février 2016 : Déficit de l'assurance chômage : les régimes spéciaux toujours montrés du doigt

6 février 2016 : Insultes à la mémoire du préfet Claude Érignac assassiné en 1998

8 février 2016 : Emploi : les régions à droite ne doivent pas rejouer «le pont de la rivière Kwaï»

10 février 2016 : Clandestins à Calais : les socialistes ne gèrent plus rien

12 février 2016 : Remaniement : Hollande à la manœuvre pour 2017

18 février 2016 : L'union européenne est en crise : la gauche gouvernementale est absente

26 février 2016 : Loi travail et droite républicaine : évitons la confusion des genres

28 février 2016 : Hollande, une certaine France résignée dans l'impasse

29 février 2016 : Droite républicaine et gauche : non aux confusions



Communication du MIL du 2 février 2016

LE TERRORISME ISLAMISTE : UNE MENACE ÉTRANGÈRE


Repères : 70 manifestations ont été organisées le samedi 30 janvier 2016 pour demander la levée immédiate de l'état d'urgence et l'abandon du projet de loi de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes. Ces rassemblements étaient organisés par les collectifs «Stop état d'urgence» et «Nous ne céderons pas !», soutenus par le Parti communiste (PCF), le Parti de gauche et le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), par des syndicats (CGT et SUD) et des associations (Ligue des droits de l'homme (LDH), Droit au logement (DAL), etc).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la mobilisation au niveau national de la gauche de la gauche contre le projet de loi constitutionnel du gouvernement socialiste. On y a entendu des slogans du type : «État d'urgence, État policier». On retrouve la classique attaque contre les forces de l'ordre qui resurgit «comme en 68» ! La réaffirmation de la ligne politique de cette gauche illustre un décrochage profond entre ses analyses dépassées et l'opinion actuelle très majoritaire des Français.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu'une part importante du Parti socialiste, bien au-delà de l'aile gauche du parti (30% lors du dernier Congrès), exprime son désaccord avec la politique du gouvernement en matière de sécurité publique, au même titre que l'extrême gauche. Le gouvernement ne dispose plus réellement de majorité sur ces questions.

Le Premier ministre cherche des arguties juridiques complexes pour faire adopter l'actuel projet de loi constitutionnelle (état d'urgence / déchéance de nationalité) sans être certain de mener à bien la manœuvre. Il n'apparaît d'ailleurs pas bien nécessaire qu'il arrive à faire adopter ce texte au travers d'une majorité sans consensus devant le Congrès. Ce type de modification constitutionnelle, portée par un texte simple et clair, gagnerait à être soumis à un référendum, ce à quoi François Hollande se refuse.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu'un clivage de fond resurgit dans le débat actuel. La gauche estime, en effet, qu'il faut d'abord « comprendre le criminel », car son acte serait un produit de la société (c'est-à-dire d'une société par construction injuste). La gauche défend l'idée que la responsabilité est avant tout collective et sociale, tandis que la droite estime que la responsabilité est principalement individuelle. Pour illustrer cette position, citons Mme TAUBIRA qui affirme que pour « comprendre les terroristes » « les outils sociologiques sont nécessaires ». De même, M. MACRON a bien cité la responsabilité de la situation des habitants des quartiers « prioritaires » dans le départ de « combattants » vers la Syrie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que ce raisonnement est totalement faux. L'idéologie islamiste n'est pas une production française, ou même européenne. Elle provient d'une culture étrangère et de données géopolitiques contemporaines. Elle s'est construite au sein d'États islamistes, dans le cadre de mouvements politiques salafistes et de groupes terroristes internationaux, dont Al Qaïda, le Groupe état islamique, Boko Haram, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que les terroristes islamistes ayant agi en France, en Belgique, etc. ont perpétré leurs crimes au nom de forces étrangères en guerre contre nos pays. Il s'agit d'une menace extérieure et non d'un problème intérieur à la France. Ce constat est le point de départ de la construction d'une riposte globale à l'idéologie islamiste.


Communication du MIL du 3 février 2016

DÉFICIT DE L'ASSURANCE CHÔMAGE : LES RÉGIMES SPÉCIAUX TOUJOURS MONTRÉS DU DOIGT


Repères : Cette renégociation entre les syndicats et les organisations patronales de la convention précisant les règles de l'assurance-chômage par les partenaires sociaux, syndicaux et patronaux va s'engager. Le régime a une dette importante d'environ 26 milliards d'euros. Son déficit annuel atteint les 4 milliards d'euros. Ils viennent augmenter progressivement la dette de l'Unédic.

Une partie du déficit est créée par des dépenses qui ne relèvent pas de l'indemnisation, comme le financement du service public de l'emploi. En 2009, l'Unedic a versé 2,9 milliards d'euros à Pôle-Emploi.

De plus, le régime général (salariés en contrat à durée indéterminée ou CDI, soit 85 % des allocataires) est largement excédentaire. Si ce dernier était isolé, il aurait accumulé 24 milliards d'euros depuis 1990 (pour l'année 2013, les recettes dépassent de plus de 10 milliards d'euros les dépenses), alors que les régimes spéciaux (intermittents du spectacle, non concernés par la négociation actuelle, et intérimaires) sont structurellement déficitaires et ont généré plus de 40 milliards d'euros de dettes dans la même période.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève qu'un rapport du gouvernement a été transmis fin janvier 2016 à l'Assemblée nationale afin de traiter du déficit de l'Unédic. Ce texte évoque des pistes comme la réduction de la durée maximale d'indemnisation, le passage à un ratio de 0,9 jour indemnisé pour un jour cotisé ou l'abaissement du plancher d'indemnisation. La ministre, Myriam EL KHOMRI, a déclaré que «toutes les pistes doivent être étudiées» : de la dégressivité des allocations chômage à une baisse de leur montant et/ou de leur durée d'allocation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que le gouvernement socialiste, tenant compte du faible taux de croissance en 2015 (+1,1%) et de perspectives économiques incertaines pour 2016, acte que l'équilibre des comptes et le remboursement de la dette de l'Unédic ne viendront ni de la création d'emploi (augmentant les cotisations), ni d'une diminution significative du nombre des allocataires.

Le gouvernement socialiste reconnait clairement à cette occasion, en ce début d'année 2016, son échec économique et social et son incapacité à réformer les régimes spéciaux, sources importantes des déficits constatés. Il est incapable de mener une réforme sérieuse sur ce sujet à moins d'un an de la présidentielle. Il procédera à des «réparations d'entretien». Il va sûrement décider de diminuer les allocations chômage à partir du mois de juillet 2016.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne les propos tenus par certains responsables politiques à l'encontre des demandeurs d'emploi, indemnisés ou pas. Ces déclarations mettent en cause des personnes qui ont perdu leur emploi et n'en trouvent pas, dans un contexte de stagnation économique et de croissance de la population active. Il existe certes des abus, voire des fraudes aux allocations, qui doivent être combattus. Mais il faut être conscient que ces mesures nécessaires ne suffisent pas à apporter une réponse au chômage de masse. Le problème vient bien de l'absence d'emplois, pas des chômeurs. La solution réside dans une relance économique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge indispensable une redéfinition structurelle de l'assurance chômage qui aille sans doute vers un régime universel. Celui-ci pourrait tenir compte des différences entre régimes (dont celui des «intermittents du spectacle»), aborder la question de la solidarité des employeurs et personnels de la fonction publique, instituer une protection chômage pour les indépendants, etc. La relance économique, combinée avec une redéfinition du régime d'assurance chômage, sera parmi les priorités du gouvernement issu de l'alternance en 2017.


Communication du MIL du 6 février 2016

INSULTES À LA MÉMOIRE DU PRÉFET CLAUDE ÉRIGNAC ASSASSINÉ EN 1998


Repères : En région Corse, la liste indépendantiste corse « Pe a Corsica » (pour la Corse), dirigée par Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI, a remporté les élections territoriales de décembre 2015. Le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy TALAMONI, a fait le choix de ne pas participer, et de le faire savoir, à l'hommage officiel rendu, le 6 février, à Ajaccio pour le 18ème anniversaire de l'assassinat du préfet Claude ERIGNAC.


Le 6 février 1998, à Ajaccio, le préfet de Corse, Claude ÉRIGNAC, a été abattu de trois balles de calibre 9 mm, une dans la nuque à bout portant, deux pour l'achever alors qu'il est à terre, par un commando indépendantiste alors qu'il se rendait en soirée, à pied, seul et sans protection à un concert de musique classique. L'arme du crime, retrouvée sur les lieux, était un Beretta volé cinq mois plus tôt lors de la prise d'otage de deux gendarmes de la caserne de Pietrosella (Corse-du-Sud). Le militant indépendantiste, Yvan Colonna, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2011 au terme d'un troisième procès.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) tient à rendre hommage, en ce jour anniversaire, à la mémoire du Préfet Claude ÉRIGNAC.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne vigoureusement le boycott de la cérémonie par le président de l'Assemblée de Corse, l'indépendantiste Jean-Guy TALAMONI. En refusant d'honorer la mémoire d'un Préfet de la République, lâchement assassiné par des terroristes, il porte atteinte à l'honneur de la République. Cette absence éclaire les perspectives d'affrontement en suspens dans l'île et la persistance d'un esprit de guerre civile de la part de mouvements indépendantistes, officiellement passés de l'action terroriste à la joute électorale.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que, parmi les revendications avancées par les responsables indépendantistes, portées à la tête de l'assemblée de Corse, figure la demande de libération des terroristes corses condamnés pour des crimes et délits, et actuellement détenus, dont Yvan COLONNA, condamné pour l'assassinat du Préfet Claude ÉRIGNAC. Gilles SIMEONI, nouveau président du Conseil exécutif de Corse, a été l'avocat d'Yvan COLONNA…

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la victoire des indépendantistes a été obtenue à la majorité relative (35% des voix), avec 24 sièges sur 51 à l'assemblée. Elle provient de la fusion, au 2nd tour, de deux listes indépendantistes : «Faisons la Corse», (Gilles SIMEONI) et «Corsica libera» (Jean-Guy TALAMONI).

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la responsabilité du gouvernement socialiste est pleine et entière dans l'installation de cette situation dans l'île de Corse. L'ouverture récente par le Premier ministre de «négociations» avec les dirigeants indépendantistes vient confirmer son refus d''assurer la défense des intérêts de la République. Les exigences formulées par ces indépendantistes n'ont rien à voir avec des compétences de la collectivité locale. Elles vont conduire au minimum à des tensions et, potentiellement, à des crises graves à répétition.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la définition à venir des statuts de la future collectivité locale unique, issue de la fusion des conseils départementaux de Haute-Corse et de Corse du Sud et de l'Assemblée de Corse, en 2018 devra permettre la légitime représentation de la grande majorité, opposée à la petite minorité indépendantiste, dans l'intérêt général.


Communication du MIL du 8 février 2016

EMPLOI : LES RÉGIONS A DROITE NE DOIVENT PAS REJOUER «LE PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ»

Repères : le Premier ministre et des nouveaux présidents de région se sont réunis à Matignon le 2 février 2016 pour un séminaire dont le thème était l'emploi et les conditions de mise en œuvre du plan 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d'emploi. Une prochaine réunion est programmée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que pour inverser la courbe du chômage, François Hollande veut augmenter le nombre de demandeurs d'emploi en formation, afin qu'ils sortent des chiffres du chômage durant la période de leur formation. Ce projet vient compléter les moyens mis en œuvre pour diminuer les chiffres comme les radiations, les changements de catégorie de demandeurs d'emploi ou l'évolution des modes de mesure du chômage. François Hollande pourrait ainsi valider la condition, qu'il s'est lui-même fixée, pour poser sa candidature à la présidentielle de 2017.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que François Hollande a promis que «500.000 formations supplémentaires» seraient proposées à des demandeurs d'emploi durant l'année 2016. Le gouvernement veut agir vite pour faire chuter les chiffres du chômage d'ici la fin 2016 afin d'afficher des résultats tangibles avant l'échéance de 2017. 

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) relève que la justification de l'opportunité des formations par rapport à des emplois existants est absente. Le système actuel fonctionne déjà pour former des chômeurs afin qu'ils obtiennent des postes à pourvoir, des dispositifs sont déjà opérationnels, comme le contrat de professionnalisation. Il est certain que les formations pour permettre à un demandeur d'emploi d'accéder à un poste sont une excellente chose, faut-il encore qu'il ait des postes. Les formations supplémentaires de demandeurs d'emploi concerneraient des «métiers d'avenir», c'est-à-dire pour le dire très crûment des métiers qui n'existent pas à ce jour. Donc pas des emplois concrets !

Pour atteindre son objectif, le gouvernement met en œuvre trois approches : la mobilisation d'un budget d'un milliard d'euros sur 2016 (économies budgétaires non précisées), la mobilisation des régions et celle des partenaires sociaux. François Hollande veut impliquer les régions, majoritairement à droite, pour atteindre cet objectif quantitatif de mise en formation de personnes inscrites à Pôle Emploi. En effet, les conseils régionaux disposent d'une compétence en matière de formation professionnelle. Le but du gouvernement est de diluer sa responsabilité face au chômage et déplacer les moyens en formation dont auraient dû bénéficier d'autres personnes : salariés en mobilité interne ou souhaitant changer de métier vers les inscrits à Pôle emploi.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde les présidents de région de droite, contre le piège qui leur est tendu par le gouvernement socialiste au travers d'un éventuel transfert de la compétence emploi. Certes, tous ceux qui ont mené campagne sur le thème de l'emploi sont naturellement tentés de profiter des négociations ouvertes par le gouvernement pour bénéficier d'un élargissement des compétences de leur conseil régional. Mais les régions qui accepteront de prendre en charge la responsabilité emploi, sans détenir les leviers nationaux indispensables à une reprise économique, vont courir un risque d'échec politique majeur.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que des présidents de région de droite risquent de rejouer «Le pont de la rivière Kwaï » en travaillant avec énergie pour le bien de leur ennemi politique. Il semble préférable que les régions exercent librement, et au mieux, leurs nouvelles compétences, d'ici à l'alternance politique de 2017, sans s'engager dans les expérimentations piégées, proposées par Manuel VALLS.


Communication du MIL du 10 février 2016

CLANDESTINS À CALAIS : LES SOCIALISTES NE GÈRENT PLUS RIEN


Repères : Le général Christian Piquemal, 74 ans, a été interpellé, brutalement, samedi 6 février 2016, à Calais, lors d'une manifestation interdite par la Préfecture. Il est l'objet de poursuites pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissous après sommation». Compte tenu de sa qualité d'ancien patron de la Légion étrangère et d'ancien président de l'Union nationale des parachutistes (UNP), au-delà de ses propos et des circonstances, son arrestation nous a choqués comme beaucoup de Français.


Le mouvement allemand d'ultra-droite PEGIDA a appelé à l'organisation de manifestations dans les pays européens le 6 février 2016 pour protester «contre l'islamisation de l'Europe». Des partisans de cette mouvance ont choisi d'organiser une manifestation à Calais, profitant de la situation particulièrement tendue sur ce site, en raison de l'installation, depuis de nombreux mois, de milliers de migrants souhaitant gagner la Grande-Bretagne.

PEGIDA est un mouvement allemand, qui s'est développé dans le contexte allemand en organisant, depuis longtemps, des rassemblements antimusulmans à Dresde, en ex-Allemagne de l'Est. L'arrivée en Allemagne de plus d'un million de réfugiés en 2015, provenant des Balkans et du Moyen-Orient, répondant à l'appel du gouvernement allemand d'Angela MERKEL vient alimenter ce mouvement. S'ajoute en arrière-plan le choc des cas de violences, délictueuses et/ou sexuelles, à l'encontre de femmes, perpétrés par des clandestins dans la nuit du Nouvel An à Cologne, comme dans de nombreuses autres villes allemandes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que des citoyens, dont le Général Christian PIQUEMAL, se sont laissé prendre au piège en s'associant, de fait, par leur présence, ou leurs propos, à une manifestation à laquelle ils n'auraient pas dû participer, compte tenu de la nature de ses organisateurs, de ses mots d'ordre et de son interdiction.

Mais l'interdiction de cette manifestation d'ultra-droite n'excuse pas la manière dont l'intervention de certaines forces de l'ordre a été menée. Nous aurions aimé autant de zèle afin qu'il y ait des interpellations lors de la manifestation où des militants de l'organisation altermondialiste d'ultra-gauche du mouvement «No Border» et des «antifas» ont souillé la statue représentant le Général de Gaulle et son épouse par des tags d'insulte : «Nik la France».

Le général Christian Piquemal est une personne respectable, âgé de 75 ans, qui a consacré sa vie à la défense de la République française. Il est diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Ancien commandant de la Légion étrangère de 1994 à 1999, il est aussi l'ancien président de l'Union nationale des parachutistes. Il a été pendant trois ans, adjoint au chef du cabinet militaire de trois Premiers ministres socialistes : Michel Rocard (1989-1991), Édith Cresson (1991-1992) puis Pierre Bérégovoy (1992). Christian Piquemal a été un proche du général Marcel Bigeard. Il tient un blog «Cercle des Citoyens-Patriotes».

Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants, a conclu son communiqué de soutien par ses mots «Malgré notre indignation légitime, sachons garder le moral et la sagesse des vieilles troupes et ne cédons pas à ces provocations qui visent à nous faire sortir de nos gonds et à manifester bruyamment notre réprobation, ce qui serait le prétexte attendu pour nous faire dissoudre. Rappelons-nous du 6 février 1934 qui servira de prétexte à la dissolution par le gouvernement de tout un ensemble de ligues et associations patriotes… »

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde, une fois de plus, les militants et sympathisants de droite, d'une part, contre la mouvance d'ultra-droite qui tente d'importer en France le mouvement PEGIDA et, d'autre part, contre toute participation à une manifestation interdite.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l'absence de politique du gouvernement socialiste face à l'installation, par plusieurs milliers de migrants, d'un campement sauvage, proche de Calais, est une faute politique grave, qui marque l'impuissance des pouvoirs publics et fait courir des risques graves pour tous : habitants, membres des forces de l'ordre et migrants.


Communication du MIL du 12 février 2016

REMANIEMENT : HOLLANDE À LA MANŒUVRE POUR 2017


Repères : Un remaniement du Gouvernement a été annoncé le 10 février 2016. François Hollande a tenu une conférence de presse le 11 février 2016 pour commenter la situation et confirmer ses projets.


François Hollande ne respecte pas les engagements qu'il avait pris auprès des électeurs de gauche. Engagements qu'il viole avec l'augmentation du nombre de ministres et de secrétaires d'État, avec la création de postes ministériels flous et non utiles (comme «égalité réelle»), avec la poursuite du cumul des mandats (Jean-Yves LE DRIAN, président du Conseil régional de Bretagne, confirmé comme ministre de la Défense), etc.

On peut constater la réduction de l'assise électorale de François Hollande. Sa majorité présidentielle ne regroupe plus qu'une part de la majorité du PS, le Parti Radical de Gauche (PRG) et des personnalités politiques écologistes positionnées sur des postes subalternes. Ce gouvernement «homogène» est destiné à conduire la politique jusqu'à la fin de la mandature, sauf événements majeurs. Cette équipe ne comprend de représentants ni de l'aile gauche du PS, ni d'Europe Écologie Les Verts (EELV), ni du Front de gauche (c'est-à-dire de toute la mouvance communiste).

Les sujets de tension au sein de la gauche dans l'année à venir ‎seront multiples : déchéance de la nationalité, prolongation de l'état d'urgence, réforme du Code du travail, politique environnementale, etc. Le gouvernement ne disposera plus d'une majorité pour gouverner.

François Hollande est, dès à présent, entré en campagne pour sa réélection en 2017. ‎Il a constitué un bloc politique. Il a pour seul objectif d'arriver en seconde position lors du scrutin de 2017, avec l'ambition de gagner le second tour en bénéficiant de votes, par défaut, du reste des électeurs de gauche et d'ailleurs.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le fait que «l'inversion de la courbe du chômage» sera obtenue par un subterfuge au travers de l'augmentation des entrées en formation de demandeurs d'emploi. Cette condition, qu'il a affichée pour se représenter, sera réalisée. Il sollicitera le renouvellement de son mandat, sans tenir compte de son impopularité.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que l'hypothèse d'une élection primaire interne à la gauche, prônée par diverses personnalités, semble hautement improbable. A la gauche de la gauche, Jean-Luc Melenchon a déclaré sa candidature ; il dispose de la légitimité des plus de 11% des suffrages obtenus en 2012. Cécile Duflot prépare une candidature éventuelle.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que l'adversaire politique central est, et reste, François Hollande. La critique de son action, ou plus souvent de son inaction, selon les dossiers, doit être au centre de la stratégie de l'opposition pour ‎préparer l'alternance politique au profit de la droite et du centre.


Communication du MIL du 18 février 2016

L'UNION EUROPÉENNE EST EN CRISE : LA GAUCHE GOUVERNEMENTALE EST ABSENTE


Repères : Les dirigeants du «groupe de Visegrad», réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, viennent de mettre en garde la commission européenne contre de «nouvelles lignes de division» en Europe.


L'Union européenne traverse une crise majeure qui concerne l'ensemble des 28 pays membres et qui débouche actuellement sur diverses critiques des choix de la commission et du projet fédéral d'intégration européenne. L'équilibre politique de l'Union qui reposait sur un bipartisme entre le Parti Populaire Européen (PPE) de centre droit et le Parti Socialiste Européen (PSE), social-démocrate, est remis en cause par la montée en puissance dans la plupart des pays de forces politiques n'appartenant à aucun de ces deux regroupements politiques. L'équilibre au sein des instances de l'Union en est affecté. Hors du PPE et du PSE, on compte des partis très différents : d'extrême droite, de droite (comme le parti conservateur britannique), des partis écologistes, plus ou moins marqués à gauche et des formations d'extrême gauche. C'est pourquoi les commentaires médiatiques sur la montée de partis «populistes» apparaissent réducteurs. Ils ne correspondent pas à la réalité. Plusieurs partis eurosceptiques sont d'ailleurs aujourd'hui des partis de gouvernement comme en Belgique, en Hongrie, en Grande-Bretagne ou en Pologne. Des partis appartenant au PPE ou au PSE participent notamment à la critique de la Commission européenne comme en Autriche, en République tchèque, en Slovaquie, en Slovénie et l'Italie.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) qui s'est activement battu contre Maastricht et pour l'Europe des Nations, prend acte du fait qu'une part croissante des forces politiques se déclarent hostiles à une intégration plus poussée de leur pays au sein de l'Union européenne. La Grande-Bretagne vient d'obtenir satisfaction, pour l'essentiel, sur ses demandes particulières «de bon sens» et organise un référendum afin de déterminer son appartenance ou non à l'Union européenne.

Une part des gouvernements et des forces politiques critiquent vigoureusement l'inexistence du contrôle de l'arrivée de populations étrangères dans les pays de l'Union et/ou des pays signataires de l'accord de Schengen. Il apparait que la Commission européenne ne parvient pas à prendre en charge le respect des frontières extérieures. C'est ainsi que l'OTAN va intervenir en Méditerranée pour freiner le flux migratoire des clandestins de la Turquie vers la Grèce. Cela acte l'incapacité de la Commission européenne.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que le moment est venu de renégocier les traités internationaux qui organisent l'Union européenne, comme l'Espace de Schengen, afin que la crise actuelle générée par la pression migratoire des clandestins puisse être surmontée et que l'indépendance des nations soit respectée.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la France, l'un des principaux pays de l'Union, a un rôle clé à jouer dans ce projet de refondation.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l'absence d'une politique européenne de la part du gouvernement socialiste. Celui-ci n'a pas compris la profonde évolution intervenue depuis 2010 au sein des peuples des pays européens. Le gouvernement Valls n'a pas saisi l'occasion offerte à la France de jouer un rôle central dans l'Union européenne en contribuant à la conciliation entre les pays du sud et du nord et ceux de l'est et de l'ouest de l'Europe dans le cadre d'une Europe des nations et en contrôlant l'invasion migratoire des clandestins.


Communication du MIL du 26 février 2016

LOI TRAVAIL ET DROITE RÉPUBLICAINE : ÉVITONS LA CONFUSION DES GENRES


Repères : le texte d'un projet de loi «visant à instaurer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs » a été mis en chantier par le gouvernement. Le projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres fin mars pour être examiné à l'Assemblée nationale, puis au Sénat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le pré-projet de loi «travail» qui circule est un texte long et technique qui comporte de nombreuses mesures visant à faire évoluer certains points du droit du travail. Chaque question abordée nécessite un débat sur la forme et sur le fond. Il n'est donc pas possible d'avoir un avis global sur ce premier texte «en l'état». Certaines mesures semblent acceptables, d'autres pas du tout et, surtout, beaucoup sont absentes du projet…

Cette première version du texte rencontre l'opposition politique à la fois d'une large part du Parti socialiste (Martine AUBRY comme l'aile gauche du PS), des écologistes et de la mouvance communiste (Front de gauche). Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadelis, déclare lui-même qu'il n'est pas prêt à voter le texte en l'état et demande des modifications importantes. Martine Aubry appelle à «sortir de l'impasse» dans laquelle se sont engagés François Hollande et Manuel Valls et réclame un changement complet de cap.

Les réactions des principales centrales syndicales sont hostiles au texte : opposition globale de la part de la CGT, de Force ouvrière (FO), de la FSU et de l'Union syndicale Solidaires, très fortes réserves de la CFE-CGC, CFDT, CFTC et de l'UNSA sur de nombreuses mesures proposées. La CFDT, principal partenaire syndical du gouvernement, affiche son hostilité à de nombreuses dispositions de la première version du texte.

Les organisations de jeunesse et d'étudiants de gauche, Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), UNEF, UNL, etc., demandent également le rejet du texte.

Les divisions de la gauche s'affichent et s'amplifient encore à l'occasion de la publication de ce pré-projet de loi «travail».

Manuel VALLS a déjà fait passer le message, via la ministre du Travail, qu'il envisageait, dès à présent, le recours à l'article 49.3 pour faire adopter ce texte. Cette menace intervient avant même l'examen du texte à l'Assemblée nationale en commission, puis en première lecture. C'est dire qu'il sait déjà ne pas avoir de majorité pour l'adoption de son projet. Le report de la date de présentation en Conseil des ministres ne change pas grand-chose, car une large part de la gauche politique et syndicale demande l'abandon pur et simple du projet.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que François HOLLANDE se trouve en grave difficulté politique avec seulement 17% d'opinions favorables selon le dernier sondage.

Il cherche à brouiller les cartes et la lisibilité par l'opinion de la réalité de l'opposition de la droite et du centre, en obtenant les votes de parlementaires de droite pour l'adoption du projet de loi constitutionnelle (état d'urgence et déchéance de nationalité), puis, pour le projet de loi «travail».

Par ailleurs, il doit réussir à saboter le projet d'organisation de «primaires à gauche», via le PS, sous divers prétextes.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle les responsables de la droite républicaine à ne pas tomber dans les pièges tendus par François Hollande et à affirmer, en toutes circonstances, leur opposition aux projets de loi du gouvernement socialiste, afin d'éviter toute confusion dangereuse la veille d'une échéance électorale capitale pour l'avenir de la France.


Communication du MIL du 28 février 2016

HOLLANDE, UNE CERTAINE FRANCE RéSIGNéE DANS L'IMPASSE


Repères : Le 27 février 2016, François Hollande a été hué et a dû écourter sa visite du salon de l'Agriculture, sous la protection d'une véritable armada de plus d'une centaine de fonctionnaires de police.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime qu'à l'examen des décisions de ces derniers mois, François Hollande a fait la preuve de son incapacité à gérer le pays. Cette incapacité se traduit par de nombreuses impasses dans lesquelles le président de la République a conduit le pays. Même ses amis le reconnaissent, telle Martine Aubry qui vient de publier une tribune, avec de nombreuses personnalités de gauche, intitulée «sortir de l'impasse».

Pour illustrer cette incapacité politique récurrente de François Hollande, il suffit d'énumérer quelques exemples récents pour mieux saisir l'étendue de la situation.

Incapacité à éviter l'installation de milliers de clandestins en périphérie de Calais dans des conditions lamentables, puis, incapacité à donner l'ordre de l'expulsion de ces étrangers en situation irrégulière.

Incapacité à expulser les déboutés du droit d'asile, c'est-à-dire la grande majorité des demandeurs.

Incapacité à faire aboutir l'adoption du projet de loi constitutionnelle portant sur la déchéance de nationalité pour les terroristes ayant commis des crimes ou des délits.

Incapacité à prendre les mesures pour répondre à la crise des secteurs de l'élevage et de la production laitière, alors que ce drame national était prévisible avec la fin de la politique agricole commune et que les mesures à adopter auraient dû l'être avant d'arriver à la situation actuelle. François Hollande ne répond que par des mesures conjoncturelles qui ne résoudront rien à terme, et renvoie la responsabilité à des prises de décision improbables de la Commission européenne.

Incapacité à traiter de la concurrence entre les taxis et les VTC, depuis l'apparition de ces nouvelles activités gérées par des plates-formes Internet de géolocalisation des clients et des outils de transport. Les mesures prises n'ont pas suffi pas à répondre à la pression de nouveaux acteurs (Uber, etc.).

Incapacité à doper la création d'entreprise en revenant sur les mesures contre-productives, prises en début de mandat, concernant le statut d'auto entrepreneur.

Incapacité à revenir sur la baisse, imposée par le gouvernement socialiste, du plafond de déduction fiscale afin d'espérer relancer l'emploi dans le secteur des services à la personne.

Incapacité à faire adopter des mesures de réforme du droit du travail, etc.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que François Hollande s'est avéré incapable de traiter des problèmes politiques simples, sans parler des situations complexes, faute d'une compréhension pratique de la réalité du terrain et, en l'absence d'une réelle volonté politique de gouverner la France.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la Droite républicaine à consolider son projet en faisant la preuve de sa capacité à apporter des solutions pratiques et concrètes aux problèmes actuels, mais aussi, à convaincre de sa détermination à gouverner le pays en prenant les mesures nécessaires dans les délais imposés par les circonstances. La Droite républicaine, ses dirigeants politiques et leurs équipes doivent conquérir la confiance des citoyens par l'affirmation de leur volonté politique et de leurs projets qui imposeront de surmonter tous les freins et cela sans aucune ouverture aux opportunistes de gauche.


Communication du MIL du 29 février 2016

DROITE RÉPUBLICAINE ET GAUCHE : NON AUX CONFUSIONS


Repère : Projet de loi relatif à des modifications du Code du travail : une majorité des parlementaires de gauche s'opposent au texte de manière globale ou partielle, tandis que quelques parlementaires de droite affirment être prêts à voter le texte «en l'état» !


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que les propos et les comportements de plusieurs responsables de la Droite républicaine conduisent malheureusement à donner l'impression de collusion entre les forces politiques de gauche et celle de droite. Il paraît inacceptable de participer à entretenir une ambiguïté entre les idées politiques de gauche et de droite.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) admet qu'il existe des circonstances de consensus politiques liées à des événements majeurs, par exemple le vote de l'état d'urgence suite à des massacres en novembre 2015 perpétrés par des terroristes islamistes à Paris. À un autre niveau, il peut exister des convergences sur des questions plus techniques que politiques. Cela a pu être le cas sur l'adoption de nouvelles règles en réponse au développement des outils et des pratiques du numérique.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reconnait que sur quelques sujets politiques il existe des clivages transversaux à droite et à gauche, sur certaines questions sociétales, européennes, etc.. Mais cette réalité ne gomme en aucun cas le fossé qui sépare historiquement les deux pôles politiques de notre pays.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne donc vigoureusement l'affirmation de l'existence d'une ligne politique «ni droite ni gauche» comme celle récurrente d'un «ailleurs politique». Ces slogans relèvent de la volonté de surfer sur les inquiétudes et nourrir l'absence de confiance de citoyens sans grande référence politique pour proposer un «nouveau produit» partisan.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que le clivage entre la droite républicaine, d'une part, et, d'autre part, la gauche socialiste-démocrate (Hollande, Valls, Macron, Sapin…) comme socialiste-marxiste (Taubira, Duflot, Aubry, Hamon, Mélenchon, Laurent, Besancenot...) est une réalité incontournable et constitue la seule grille de lecture politique valable.

En particulier dans le domaine économique et social, la France vit toujours aujourd'hui dans un système «socialiste» caractérisé par l'importance des prélèvements obligatoires de l'ordre de 57%.

La gauche maintient cette orientation, comme l'a fait François Hollande en augmentant les impôts et les taxes, dès son début de quinquennat. Elle protège le gel du système en place.

La droite souhaite une sortie progressive de ce système «socialiste» par des réformes répondant à la situation actuelle, tout en maintenant un système de solidarité indispensable, mais en réduisant les dépenses de l'État dans l'ensemble des domaines non régaliens.

Cette différence explique le fossé droite/gauche existant et l'absence de possibilité d'échapper à ces choix.

Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que pour défendre l'intérêt général, ou même l'intérêt national, la droite républicaine à vocation à rassembler la plus grande majorité des citoyens autour de ses propositions à l'occasion des prochaines échéances électorales. Il n'existe pas d'unanimité sur les solutions à adopter. Ses dirigeants doivent être animés par la volonté de porter au plus loin cet esprit de rassemblement de la nation tout en évitant toute ambiguïté politique, notamment avec la gauche.