Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA FRANCE SOUTIENT SES FORCES DE L’ORDRE


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Repère : Depuis 2017, dans un contexte de montée de la violence urbaine, on assiste à une campagne orchestrée contre les forces de l’ordre par des groupuscules. Elle se trouve relayée et amplifiée par des politiques, des journalistes, des personnalités en tout genre, qui veulent relancer leur image déclinante.


Des violences se produisent en France. Leurs auteurs sont notamment des délinquants (poursuivis et/ou déjà condamnés), des casseurs amateurs de bagarre (gilets jaunes), des militants ou syndicalistes d’extrême ou d'ultra-gauche (black bloc), des islamistes (rêvant de djihad), des écologistes radicaux (à la recherche de ZAD). Les faits de violence se sont accumulés : piquets de grève, blocage de bâtiments ou de chaussées, guet-apens de voitures de police et agressions de policiers, bris de mobiliers publics, pillages de magasins, voitures incendiées, vandalisme sur des monuments. La police est appelée à intervenir face à ces violences en amont ou en aval. Rétablir l’ordre se fait dans des conditions souvent très difficiles. C’est pourquoi, le terme de «violences policières» n’est pas acceptable qu’il soit employé par des émeutiers et leur fan-club, par des journalistes, pour des raisons idéologiques ou par pure bêtise.

Le parallèle entre la situation de la police dans un État des États-Unis (shérif élu) et celle en France est sans fondement. La focalisation du traitement médiatique sur la vie américaine apparait excessive et politique. Alors que les médias traitent de manière secondaire la répression chinoise sur les manifestations démocratiques à Hong-Kong ou celle de la Russie, de l’Iran, de la Turquie contre les manifestations et les libertés publiques.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte un soutien de principe à tous les membres des forces de l'ordre ainsi qu’à l’institution (police nationale, gendarmerie, police municipale…). Nous rappelons que la mise en œuvre des forces de l’ordre relève d’une responsabilité politique : préfets, ministre de l’Intérieur, premier ministre ou président de la République.


Sur le terrain, des problèmes ponctuels peuvent se poser dans l’exercice des forces de l’ordre, ils ont vocation à être traités et réglés sans chasse aux sorcières. Mais des faits ponctuels (sans même savoir s’ils sont avérés) ne doivent servir de prétexte à des attaques violentes à l’égard des forces de l’ordre.


Nous comprenons et partageons les réactions et les actions symboliques conduites par les policiers et les organisations syndicales de policiers car ils ont perdu confiance dans l’exécutif alors que certains s’étaient rapproché de celui-ci depuis 2017.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que l’on assiste aujourd’hui à la relance d’une opération de subversion vis-à-vis de l’autorité de l’Etat portant sur la question du maintien de l’ordre et de la sécurité en France.


Cette contestation reste tout à fait marginale sur le terrain. Elle concerne quelques milliers de personnes. Mais elle bénéficie d’une promotion médiatique sans rapport avec son importance réelle. Cela peut contribuer à influencer une part de l’opinion publique. SOS racisme (résurgence d’une association disparue) et diverses organisations communautaristes sont promues.


Une prétendue «lutte raciale» vient prendre la suite de la traditionnelle «lutte des classes» et de la «lutte des sexes» (égalité femmes hommes, orientation sexuelle…). Il ne s’agit pas de chercher à résoudre des problèmes éventuels de manière constructive, mais d’alimenter un projet subversif révolutionnaire visant l’éclatement de notre société.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce et condamne le comportement de l'exécutif marqués par une trop longue période de silence, puis par des consignes inadaptées et permissives. Ce comportement s’explique sans doute par la proximité idéologique de Macron avec les communautaristes (voir ses propos sur la décolonisation tenus en Algérie). Les déclarations de Castaner sur le concept de «soupçons avérés» pesant sur des policiers sont indignes d’un ministre de l’Intérieur et posent un problème sur sa capacité à l’être.


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) acte les positions politiques. La droite soutient clairement les forces de l’ordre. Les partisans de Macron hésitent et tergiversent en démontrant leur incapacité à assurer l’ordre. Les gauches (à quelques exceptions près, il est vrai) se positionnent globalement contre la police avec un discours «anti-flic», sous prétexte d’antiracisme. Dans la perspective des probables tensions sociales à venir, liées à la profonde crise économique et sociale qui arrive, le maintien de l'ordre républicain va devenir un enjeu de premier plan.


C’est pourquoi le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a décidé de relancer ses anciennes campagnes militantes sur les thèmes :

« La France soutient POLICE-ARMÉE-GENDARMERIE »

« POLICE-ARMÉE-GENDARMERIE je soutiens »

« Le MIL soutient POLICE-ARMÉE »

« Je soutiens ma POLICE et mon ARMÉE »