Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

ILS SONT INCAPABLES DE LUTTER CONTRE L’ISLAMISME POLITIQUE


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Repère : Élisabeth Badinter a déclaré à propos de l’islamisme «Nous sommes dans une guerre idéologique». «On a quand même cédé sur tout successivement au nom de la tolérance, et pire encore, de la culpabilisation de certains à l'égard du peuple français. Si vous ne tolérez pas, vous êtes des racistes, des islamophobes et je pense que beaucoup de gens, pour rien au monde, ne voulaient être traités de ça». (…) «En ne se laissant pas impressionner par les discours notamment d'une partie de la gauche très culpabilisante (...) Il faut résister, accepter d'être, d'une certaine façon, chacun d'entre nous un combattant idéologique».


Dès le lendemain de la décapitation d'un enseignant, il aurait fallu que la France organise une riposte symbolique et puissante. Cet homme a clairement été abandonné par l'Etat. Son assassinat apparait comme le révélateur extrême de l’affrontement ordinaire dans les écoles, les collèges et les lycées entre le corps enseignant et les islamistes politiques, comme il a déjà lieu dans les entreprises, les associations, les quartiers ou les communes. Une riposte pouvait être conduite sans même aucune nouvelle loi : par exemple par la fermeture de cent mosquées salafistes pour la durée d’examen de leur dossier. Le retard constaté dans la dissolution, pourtant annoncée, d’associations islamistes en France illustre la difficulté pour Macron et ses collaborateurs à faire appliquer des décisions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que Macron ne peut résoudre les problèmes dans la mesure où il professe un refus de l'affrontement depuis 2017 et il s'y tient. Même s’il évoque le problème à peu près correctement, il ne peut appliquer la solution qui devrait découler du discours. Il a fallu plus de trois ans pour qu’il s’aventure à défendre la laïcité. Trop de temps a été perdu. Il a fini par reconnaître la réalité du danger l'islamiste politique. En cela, il confirme le bien fondé de notre analyse depuis longtemps (et celles de beaucoup d'autres).


Il faut savoir qu’il ne sera jamais capable de prendre les décisions qui conduiraient à un affrontement avec la nébuleuse islamiste et leurs alliés intellectuels. L'exemple de l'abandon de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes par peur des écolos radicaux, en début de quinquennat est le révélateur d’une position propre à Macron. Les propositions de loi et les amendements déposés par Les Républicains concernant des mesures de lutte contre l’islamisme en France ont toutes été rejetés par la majorité LREM-MoDem à l’Assemblée depuis 2017.


Les décisions à prendre concernent l'expulsion des étrangers fichés S, la fermeture de certaines mosquées où se sont tenus des propos séditieux, le refus du droit d’asile à des activistes islamistes (par exemple des tchétchènes), le renvoi des enseignants de la langue arabe qui sont de divers pays étrangers (pour former des enseignants français), l’audit sur les financements publics d'associations islamistes, la sanction des collectivités locales ou des services de l’Etat qui ont décidés ces financements, le renvoi des fonctionnaires islamistes radicalisés, etc.


De telles mesures devraient conduire à des contentieux avec les intéressés, les groupes islamistes, leurs complices et leurs soutiens islamo-gauchistes (qui se trouvent de la gauche à  la gauche de la gauche). Un affrontement médiatique, un affrontement judiciaire, voire des affrontements physiques, sont à prévoir. Il faut le courage d’assumer. Or Macron est profondément de gauche social-démocrate, avec une tendance libertaire. Quel que soient ses discours, il ne fera pas ce qu'il convient de faire. Son gouvernement et une large part de son administration sont incapables de le faire ! Enfin, il n’a pas de cadres politiques, ses parlementaires sont souvent des amateurs et LREM reste un parti fantôme.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le combat contre l’islamisme politique a le soutien d’une très large majorité de l’opinion. Des citoyens de toutes tendances politiques se retrouvent pour mener la guerre à l’islamisme politique et à son idéologie. La gauche elle-même est éclatée entre, d’une part, une gauche républicaine qui partage notre analyse et, d’autre part, une gauche multiculturaliste et anti nationale. Elisabeth Badinter appelle à l’action civique : c’est-à-dire que chacun d'entre nous devienne «un combattant idéologique» contre l’islamisme politique. Son appel interpelle tous les gaullistes. Il nous appelle au rassemblement des gaullistes pour mener un combat et affronter l’ennemi. On peut changer tout cela faisant battre Macron en 2022. Seuls les actes comptent. Nous devons soutenir nos élus qui s’engagent sur cette voie et faire entendre plus fortement la voix de la droite civique, gaulliste et patriote.