Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MACRON PRESTIDIGITATEUR OU COMMENT IL TENTE DE FAIRE OUBLIER LA CRISE


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Repère : L’exécutif Macron-Castex-Le Maire, à la mi-janvier 2021, n’envisage même plus une «date de sortie» de la crise sanitaire. Cet abandon du volant politique conduit à s’interroger sur la suite des évènements. Car, de fait, le gouvernement ne maitrise plus la situation économique et sociale de la France. Le Maire laisse filer les dépenses pour amortir les effets de la crise, mais sans préparer la suite. 


Concrètement, la crise économique (interdiction ou limitation des activités par le gouvernement, chute des commandes…) conduit à une destruction massive des emplois du secteur privé. Elle s’est engagée en 2020 et va se poursuivre en 2021 et en 2022. Elle se traduit par des suppressions de postes, des licenciements économiques, des retraites anticipées et la chute du nombre des embauches des jeunes jusqu’aux seniors. Aujourd’hui, la situation est duale.

1-D’un côté, il se trouve une majorité de salariés (CDI ou fonctionnaires) qui conservent leur emploi (hors plan sociaux et licenciement collectifs) même si parfois c’est avec le secours du chômage partiel. Ils se trouvent stabilisé et ces travailleurs sont globalement rassurés.

2-De l’autre, des catégories entières d’actifs sont entrées, ou sont guettés, par la précarité, le chômage et la pauvreté en 2021 et 2022. Les victimes de la crise économique sont à la fois des indépendants et des salariés : restaurateurs, hôteliers, commerçants, intérimaires, saisonniers, professionnels du tourisme et de l’événementiel, jeunes décrocheurs sans aucune perspective, étudiants sans cours ni ressources, jeunes diplômés, intermittents du spectacle, professionnels du sport et de la culture, etc. Ces catégories d’actifs sont dans la plupart des cas peu représentées socialement. Le nombre des victimes de la crise va s’accroitre progressivement.


Macron tente de tromper l’opinion en voulant faire oublier la crise sanitaire, économique et sociale, dans la mesure où il apparait qu’il ne contrôle plus rien. Il tente donc de mettre sur le devant de la scène tous les sujets politiques possibles comme le bouclage de la réforme de l’assurance-chômage, la phase un de la réforme des retraites, la loi de «sécurité globale», le projet de loi contre le «séparatisme», le projet de référendum pour inscrire une phrase sur l’écologie dans la Constitution, le projet de loi permettant d’instituer la proportionnelle aux législatives, etc.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) alerte sur la gravité exceptionnelle de la crise économique et sociale, qui a démarrée depuis près d’un an. Son caractère de  longue durée est désormais admis par tous. Elle va avoir des conséquences en 2021 et 2022 (voire probablement en 2023). Les échéances électorales nationales de 2022, présidentielle et législatives, s’inscriront dans ce contexte de crise sociale.


Par conséquent, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) met en garde tous les responsables politiques contre les risques de forte tension sociale et de possibles violences à l’encontre des biens et des personnes. Cela peut présenter des risques pour les Institutions et la République. Les protestations des victimes de la crise sont susceptibles d’être récupérées par la gauche de la gauche et l’ultra-gauche violente. Cette dernière ne dispose pas, pour le moment, des relais nécessaires dans les milieux concernés comme cela a été le cas pour les «gilets jaunes».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la droite républicaine à incarner le social et à parler au peuple de France. C’est-à-dire se mobiliser pour proposer des solutions en ciblant particulièrement les victimes sociales des mesures de prévention de la crise, mesures mises en œuvre par Macron. La droite républicaine doit incarner la réponse aux vraies préoccupations des Français contre un gouvernement incapable d’apporter les bonnes réponses. Elle doit défendre, notamment, les jeunes, les étudiants, les sans-emplois, les chômeurs en fin de droits, les actifs qui sortent du champ de la vie sociale, dont les seniors, les bénéficiaires du RSA, les retraités, les petits agriculteurs. Car Macron va se replier sur les actifs en emploi (salariés en CDI stables ou fonctionnaires).


La droite doit incarner le social. Pour cela, elle doit défendre, notamment, les entreprises menacées, soutenir les relocalisations industrielles, encourager la création d’emplois dans de nouvelles activités ou entreprise.