Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MACRON IMPUISSANT FACE À L’ISLAMO-GAUCHISME


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Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) a dénoncé, depuis des années, la montée d’une collusion entre les islamistes radicaux et les activistes de gauche. Il est clair que des responsables de gauche ont espéré et espèrent toujours récupérer des français musulmans comme substitut au «prolétariat perdu» avec la fonte progressive de la population ouvrière en France. Ils gomment les contradictions fondamentales qui existent, quant à cette alliance contre nature (égalité femmes/hommes). Il s’agit d’un projet purement politique de la part de responsables de la gauche de la gauche, sans dimension religieuse, dont les bénéficiaires, au final, sont des islamistes, animés d’une logique contre la république.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la réalité de la pression islamo gauchiste dans des universités, par, d’une part, des pratiques locales inacceptables (piscine réservée aux étudiantes sur des créneaux horaires, séances de travail non mixtes, revendications alimentaires), d’autre part, l’orientation d’enseignement et de travaux de recherche à vocation clairement militante (théorie du genre ou de la race, études «post coloniales»). On se rappelle que des universitaires ont produit des thèses de doctorat autour des «questions marxistes» pendant des décennies sans pour autant empêcher la chute de l’URSS. Leurs successeurs continuent en ayant rhabillés leurs sujets à la mode des années 2020. Le problème n’est pas tant la nature des travaux des universitaires et chercheurs que leur comportement politique militant mettant en avant leur fonction. Par exemple lorsqu’ils lient leur qualité universitaire et leurs opinions quand ils déclarent «je suis universitaire et post colonial».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) soutient la demande de parlementaires de la droite républicaine d’ouverture d’une mission d’information sur les dérives intellectuelles idéologiques dans les milieux universitaires et souhaite que cette démarche soit élargie à l’ensemble de l’Education nationale et à tous les secteurs de la Recherche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu’il ne faut pas limiter le problème de l’islamo-gauchisme au seul monde de l’université et de la recherche. Il concerne l’ensemble du monde scolaire, il est présent dans les communes, au travers de beaucoup d’activités péri municipales et/ou associatives, au sein d’entreprises, où émergent, souvent avec succès, des revendications communautaristes islamiques satisfaites ou non (comme la mise en place de salles de prières, de menus spécifiques) avec des soutiens syndicaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la nouveauté provient de la fracture qui apparait clairement au sein des gauches sur la question de l’islamo-gauchisme qui débouche sur de vives polémiques, des pétitions contre pétitions. Macron, après avoir volontairement gardé le silence, pendant des années, sur les questions de laïcité et les actions politiques des islamistes radicaux, a choisi d’aborder très mollement la question (discours d’octobre 2020, loi séparatisme). Or, tout le monde constate aujourd’hui que la barre lui échappe.

D’un côté, une part de la majorité de gauche social-démocrate (dont les ministres Blanquer, Darmanin ou Vidal), de certains membres du parti socialiste et de diverses personnalités de gauche (Badinter, Chevènement, voire du PCF), dénoncent franchement et sans ambigüité l’islamo-gauchisme ; ils se retrouvent tous autour d’un positionnement républicain. D’autres nient la réalité de l’islamo-gauchisme (comme une moitié des macronistes, une part du PS) pour éviter la fracture de la gauche, ainsi le porte-parole du gouvernement a pu déclarer que «Si phénomène il y a, il est extrêmement marginal». Enfin, la gauche de la gauche affiche directement son islamo-gauchisme (Génération.s, d’EELV, de LFI ou du NPA). L’organisation étudiante de gauche, UNEF, participe à ce mouvement depuis des années avec des liaisons avec les Etudiants Musulmans de France (EMF) proche des frères musulmans. Cela a été illustré lors des débats sur la loi contre les séparatismes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse ces affrontements entre forces de gauches, comme le prélude aux campagnes électorales de 2022, présidentielle et législatives. L’opinion, selon les sondages, reconnait l’existence de l’islamo-gauchisme et rejette très majoritairement cette option politique au niveau local ou national. Mais le débat ne fait que débuter.