Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA DROITE N’A JAMAIS EU SA PLACE CHEZ MACRON


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Quelques élus (LR ou divers droite) ont choisi de rejoindre Macron et sa majorité présidentielle depuis 2017, et encore très récemment. Leur nombre est limité, on compte tout au plus une vingtaine de personnalités. Leurs motivations sont toujours basées sur l’ambition et la recherche de postes ministériels (Jean Castex, Roselyne Bachelot, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Bruno Le Maire), des décorations, une carrière ou des avantages présents ou futurs.


Ces anciens LR apparaissent juste comme de simples figurants dans le film produit par Macron et son équipe de gauche. Le rôle qui leur a été attribué est d’organiser les attaques contre Les Républicains et la droite mais aussi de faire croire aux électeurs que la droite est représentée au sein du gouvernement. Et ainsi tenter de récupérer une part de l’électorat de droite en 2022 comme cela avait été fait en 2017.


Ainsi, Lecornu et Solère sont parvenus à faire signer à une vingtaine de maires de villes importantes un appel intitulé «Nous voulons un second quinquennat de Macron» avec comme premier objectif de faire élire le candidat centriste à la présidence de l’Association des maires de France (AMF). Mais heureusement le candidat LR de Cannes, David Lisnard, a été élu.


Ce qui est choquant est que des femmes et des hommes élus sous une étiquette politique «Les Républicains» décident de trahir les électeurs qui les avaient choisis pour leur personnalité mais aussi pour leur appartenance à ce parti. Citons par exemple Thierry Solère, élu député LR ; Jean Castex, élu maire LR de Prades ; Arnaud Robinet, élu maire LR de Reims, Christian Estrosi, élu maire LR de Nice ou Renaud Muselier, élu président de région LR.


L’ancien Premier ministre de Macron, Édouard Philippe, vient de constituer un parti politique classique pour rassembler ceux qui n’ont pas rejoint LREM et combattre la droite sans le dire. Son nom, «Horizons», ne vise pas un horizon mais plusieurs à la fois afin d’anticiper les échéances électorales. C’est le plan de carrière de tous ces gens.


Parallèlement, Édouard Philippe participe à la direction de l’association «Ensemble citoyens !» créée fin octobre entre les groupes macronistes (LREM, MoDem, Horizons, Agir, Territoires de progrès et En commun !) pour préparer la prochaine élection présidentielle. Ce n’est ni un parti ni un mouvement ni une fédération politique. Il n’y aura aucun adhérent direct, juste un fichier de sympathisants. Cela devrait être l’étiquette politique de leurs candidats aux élections législatives de 2022. Ce montage ne fonctionnera sans doute pas sur le terrain. La discorde entre ces groupes existe déjà et elle sera exacerbée par les doutes sur l’obtention d’une majorité macroniste en 2022 à l’Assemblée Nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les élus qui ont rejoint Macron et trahit la droite devront être sanctionnés dans les urnes lors des prochaines échéances quel que soit le résultat de l’élection présidentielle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme que la politique menée par Macron n’a jamais été une politique de droite. Aucune réforme importante n’a été menée à terme. Son gouvernement n’a pas défendu les intérêts de la France. Plus grave encore, les sujets majeurs n’ont pas été abordés comme il aurait fallu le faire, à commencer par la sécurité, l’immigration, le développement économique national, l’emploi, la famille, l’éducation, la Nation et l’identité nationale.