Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

BILAN DE MACRON : DES PAROLES MAIS PAS DE RÉSULTATS


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Macron s’efforce de faire l'éloge de son bilan depuis novembre 2021. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse le discours du Président, futur candidat, sur la forme comme sur le fond.

Sur la forme, Macron fait la publicité de son bilan pour contrer les attaques qui se multiplient à l’heure de la fin de son quinquennat, en mobilisant les fonds publics et les ministres pour de la communication institutionnelle qui n’est, en réalité, qu’électorale.


Macron n’a pas annoncé sa candidature à un deuxième mandat mais cela apparait implicite et les citoyens le savent bien. Son quinquennat s’achève dans une crise mondiale, sanitaire et économique, qui a démarré en mars 2020. Mais ces événements ne doivent pas être retenus par les électeurs pour excuser les défaillances sur l’ensemble de son mandat.  


Sur le fond, Macron a certes mené quelques actions (baisse de la fiscalité sur l’investissement, réforme du droit du travail, réforme de la SNCF ou réforme de l’assurance-chômage), mais elles sont très discutables. Son bilan reste mince. Il a abandonné plusieurs projets, dont la réforme des retraites (mesure indispensable pour l’avenir du régime). Macron n’a pas compris les Français et leurs préoccupations.


Macron a réduit les ressources des retraités. Deux retraités sur trois ont été appauvris à cause de la hausse de la CSG, de la désindexation des pensions de retraites et de l’augmentation générale de tous les services et des biens (eau, électricité, gaz, fuel, nourriture…).


Macron a poursuivi une politique qui pénalise les familles avec la baisse du montant de la Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), la baisse du plafond de la PAJE et de la prime de naissance, la désindexation des prestations familiales et le refus de rétablir l’universalité des allocations familiales et le plafonnement du quotient familial.


Macron a acté l’abandon de l’aménagement du territoire et d’une politique pour la ruralité, avec des mesures acharnées contre les automobilistes, des fermetures de classes dans les petites communes, la baisse des ressources des mairies par les décisions fiscales, etc. Les territoires d’Outre-mer ont été délaissés.


Les forces de l’ordre n’ont pas reçu le soutien nécessaire, en réponse aux attaques dont elles font l’objet. Macron a repris les mots de l’extrême gauche en employant le terme de «violences policières» pour désigner d’éventuelles bavures individuelles.


La délinquance a explosé. La Justice est trop lente à se prononcer. Les peines restent dérisoires et sont mal exécutées. Les nouvelles places de prison sont trop peu nombreuses (4.000 au lieu de 15.000 promises) et la surpopulation carcérale intenable. Des milliers de détenus ont été libérés durant la crise sanitaire, sans réel motif.


La progression de l’islamisme politique radical se poursuit avec une absence de réaction significative vis-à-vis de pôles connus ; des terroristes sont libérés et les djihadistes étrangers ne sont pas expulsés...


En l’absence d’une politique sérieuse, la France a atteint un record d’immigration, dont des «mineurs non accompagnés» présents sur son sol. Les demandes d’asile se multiplient. Le nombre d’expulsions suite à un refus du droit d’asile est ridicule : 88% des obligations de quitter le territoire français (OQTF) ne sont pas exécutées…


Sur le plan économique, Macron a conduit une croissance exceptionnelle du déficit et une explosion de la dette de la France. Cette évolution est liée, d’une part, à l’augmentation des dépenses publiques ordinaires (Macron a abandonné l’objectif de suppression de 120.000 postes de fonctionnaires) et, d’autre part, à des dépenses exceptionnelles en réponse à la crise sanitaire. Certaines mesures s’imposaient, mais l’absence du contrôle nécessaire des aides a généré des fraudes beaucoup trop nombreuses. Le «quoi qu’il en coûte» face à la crise sanitaire aurait pu être géré avec sérieux et ne pas constituer une fuite en avant, sans limite.


Le taux d’imposition en France est supérieur à la moyenne de la zone euro. De fortes hausses ont concerné des taxes sur les carburants et le chauffage (gaz, fioul, gasoil, essence).


Les classes moyennes sont les grandes perdantes de la politique fiscale du gouvernement.

Enfin, le déficit commercial a augmenté ; cette évolution traduit la désindustrialisation et la sous-compétitivité de notre économie. Les propos de Macron sur le développement industriel sont purement mensongers. Ce secteur continue à se réduire de manière dramatique.


La gestion de la crise sanitaire par Macron donnera lieu à une Communication ultérieure.