Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

IL FAUT UNE DROITE QUI S’OPPOSE CLAIREMENT À MACRON


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Les groupes parlementaires des Républicains à l’Assemblée nationale, au Sénat et à l’Assemblée européenne ont vocation à s’inscrire dans l’opposition à la politique voulu et définie par Macron dans son programme présidentiel.


Bien évidemment, l’opposition est intelligente. Si un projet de loi s’écarte du programme initial de Macron sur une initiative pertinente, rien n’empêche à des parlementaires de droite d’y apporter un soutien de bon sens. Mais ces cas de figure seront très rares voire anecdotiques, pour deux raisons : d’une part, le poids de la gauche sociale-démocrate au sein de l’environnement de Macron est déterminant (Borne, Ferrand, etc.) et, d’autre part, la pression de «la gauche de la gauche» mélenchoniste sera pesante. Ce sujet ne mérite donc pas un débat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle pourquoi la droite républicaine et gaulliste s’inscrit dans l’opposition à ce président de la République.


Macron refuse le nécessaire contrôle des dépenses publiques. Il poursuit l’engagement de dépenses «quoi qu’il en coûte» au nom du pouvoir d’achat sans en contrôler les limites. La lutte contre l’inflation lui échappe. Le résultat pour la France est un déficit et une dette exceptionnelle qu’il faudra tôt ou tard rembourser grâce à des taxes et des impôts. La réduction des impôts de production parait déjà remise à plus tard. La France reste le pays le plus imposé de l’OCDE.


Macron ne prévoit pas les mesures indispensables contre l’insécurité pour le quinquennat qui débute. Ses projets apparaissent bien insuffisants pour améliorer la sécurité des biens et des personnes, l’exemple de la tentative de reprise de contrôle des îlots de non droit dans certains quartiers montre bien son échec. Il suffit de constater l’augmentation du nombre d’attaque de patrouille de police dans ces mêmes lieux.


Macron considère l’immigration clandestine comme un fait irréversible. Il ne prendra jamais de mesures sérieuses pour la combattre et privilégiera toujours le laxisme, pour éviter tous les risques de tension.


Macron ne réduira pas les revendications communautaristes des radicaux islamistes. Il a été jusqu’à nommer un ministre de l’Éducation nationale dont les écrits constituent une apologie du communautarisme racial en France.


Pour maquiller sa démarche politique, Macron a annoncé la création d’un Conseil National de Refondation (CNR). Il s’agit d’une simple opération de communication qui vise à contourner les Institutions, dont le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et les assemblées. L’organisation de ce CNR serait confiée à un Cabinet de conseil, ami et bien rémunéré, comme cela a déjà été le cas. Les sujets des réformes de la Santé, de l’Éducation nationale ou de l’Environnement devraient relever de cette procédure.


Le plan d’investissements pour 2030 de Macron ne débouchera pas sur la création de nouveaux emplois (plus de 6 millions de personnes restent inscrites à Pôle emploi). La réindustrialisation et les relocalisations ne sont aucunement assurées. Son évocation du «plein emploi» reste un leurre. Les prévisions de croissance restent faibles pour les années qui viennent.


Macron n’est pas fiable Il n’a pas su mener de grandes réformes. Il a gelé des dossiers cruciaux. Ses promesses ne sont pas crédibles. Son ballet sur l’âge de départ en retraite (65 ans ou non) illustre une fois de plus son incapacité à réformer. Il en est de même notamment sur des sujets comme le système d’aide aux personnes très âgées ou la nécessaire réorganisation de l’aide sociale.


Macron ne sait pas défendre les intérêts du pays et les valeurs de paix et de Liberté que la France doit porter dans le monde (échec au Sahel, confusion sur l’Ukraine).


Enfin, Macron fait l’impasse sur des sujets essentiels, comme l’identité française, dont la langue française, le patrimoine et la culture, la qualité de l’enseignement, la politique familiale, les sujets d’éthique pour protéger la vie.