Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MACRON EST POUR L’IMMIGRATION


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L’immigration a officiellement augmenté en 2021. Les chiffres du ministère de l’Intérieur (DGEF) témoignent de la croissance de l’immigration officielle en France en 2021. En 2021, le nombre de demandes d’asile a augmenté de plus de 30% pour dépasser les 121.500 demandes (avec en tête l’Afghanistan, la Côte d'Ivoire, le Bangladesh, la Guinée et la Turquie). Les décisions de l'Ofpra-CNDA accordant un statut de protection ont augmenté de +63% par rapport à 2020, soit 54.000. Le taux des demandes d’asiles acceptés étant de 39%, cela signifie que 84.000 demandeurs demeurent en situation irrégulière suite à un refus d’asile. Seuls 16.800 étrangers en situation irrégulière auraient quitté le territoire français en 2021.


Le nombre des acquisitions de la nationalité française par décret et par déclarations (mariage, ascendants de français) a augmenté de plus de +53% en 2021 par rapport à 2020. 94.000 personnes ont acquis la nationalité française en 2021. En 2021, la France a délivré 733.000 visas. Les quatre premiers pays d'origine des titulaires des visas ont été le Maroc, l'Algérie, l'Arabie Saoudite et la Tunisie. Les primo-délivrances de titres ont augmenté de +22% par rapport à 2020.


Sur le sujet de l’immigration, Macron a adopté des positions contradictoires, qui constituent un aveu d’impuissance. C’est assez normal dans la mesure où il considère l’immigration comme un fait incontournable. La présentation du projet de loi relatif à l’asile, qui avait été annoncé pour octobre, a été renvoyée à 2023. Pour minimiser les tensions sociales, sa seule réponse consiste à promouvoir des tentatives d’amélioration des diverses interventions de l’État. La coalition parlementaire qui soutient Macron n’est pas en mesure de défendre un texte constructif à l’Assemblée nationale (voir leur proposition de loi en faveur du vote des étrangers aux élections locales).


Macron se positionne en faveur du bon accueil des migrants en France. Il a déclaré qu’il faudrait «différencier les procédures», accélérer l'instruction des dossiers de demande d’asile et «intégrer beaucoup plus vite et beaucoup mieux celles et ceux qui ont même un titre provisoire par la langue et par le travail». Il prône une meilleure répartition des étrangers sur le territoire français, c’est-à-dire les installer dans les «espaces ruraux, qui, eux, sont en train de perdre de la population».


Dans ce qui a été annoncé, aucune mesure concrète n’est envisagée pour «améliorer l’efficacité des politiques de reconduite» à la frontière des étrangers en situation irrégulière «à commencer par celles et ceux qui troublent l’ordre public». Macron a effectivement reconnu ce problème. Il reste en échec sur ce sujet malgré la tentative de limitation du nombre de visas pour les pays qui freinent le retour de leurs ressortissants expulsés de France.


La maitrise de l'immigration doit rester une priorité. Des sondeurs et d’autres pseudos experts disent que la question de l'immigration serait sortie des esprits, comme celle de la sécurité ou de l'identité français. Les questions de l'inflation (pouvoir d’achat), de la guerre en Europe ou de la pandémie, sont d’actualité et occupent naturellement les esprits, mais elles n'ont pas gommé les préoccupations de fond qui demeurent d'autant plus présentes que l'actualité des faits divers les rappelle chaque jour aux Français.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne l’inaction de Macron en matière de politique d’immigration. Il ne répond pas aux attentes des Français. Il mène une simple opération de communication alors que les flux migratoires extra-européens en France continuent et augmentent. Il faut mettre fin à l’attractivité de la France pour les migrants extra-européens.