Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA DROITE RÉPUBLICAINE EST CLAIREMENT DANS L’OPPOSITION


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Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que certains responsables veulent faire croire à une entente de fait entre les Républicains et le gouvernement Borne. C’est le cas de responsables politiques de divers partis et de nombreux journalistes qui souhaitent égarer l’opinion sur la situation politique actuelle.


Des dirigeants des partis de la coalition Nupes dénoncent la politique «ultra libérale» ou de droite menée par Macron. Ils accusent le gouvernement de s’aligner sur les propositions de droite des républicains.


Des responsables macronistes, dont Macron très dernièrement, appelle les Républicains à constituer une coalition avec eux pour retrouver une majorité absolue à l’Assemblée nationale. D’une part, cette hypothèse technique a été clairement et publiquement rejetée par ces derniers. D’autre part, si elle venait à se réaliser, elle conduirait tôt ou tard à leur éclatement mais aussi à celui de Renaissance avec le départ probable d’une part des députés de gauche macronistes. Les tensions entre députés macronistes se multiplient progressivement, soit sur des amendements, soit à l’occasion de propositions de loi. C’est pourquoi la proposition de Macron apparait comme une simple manipulation de communication politicienne. Il en profite pour nourrir ses discours de mots clés de la droite (comme mérite, nation, travail, etc.) pour tromper les citoyens une fois de plus.


Les dirigeants du Rassemblement national veulent incarner seul une opposition de droite, même si, à dessein, ils n’utilisent jamais le mot «droite» dans leur discours. Ils présentent les parlementaires républicains comme des alliés de la coalition macronistes. De fait, le groupe RN a une présence à l’Assemblée nationale mais il conserve toujours un faible poids en termes d’implantation. Ses amendements sont rejetés. Leurs parlementaires votent certaines motions de censure déposées par la gauche (Nupes).


Afin d’amplifier et de relayer l’opération de Macron, des journalistes, critiques ou sur commande, multiplient également les analyses sur les républicains en dénonçant une droitisation, un éclatement futur et une disparition. Il s’agit de la même opération qu’il y a eu avant les présidentielle de 2022. La campagne interne aux républicains pour la désignation de leur président offre une occasion d’actualité à ces journalistes. À cette occasion, de nombreux élus des républicains ont pris la parole pour réaffirmer des positions claires qui n’ont rien à voir avec la politique menée par Macron et Borne.


La position d’opposition des Républicains a donc été clairement affirmée y compris par tous les candidats à la fonction de président de ces derniers. Ces positions correspondent à la ligne politique sur laquelle ses parlementaires ont été élus. Elle est conduite par les chefs de ses groupes parlementaires comme par le président du Sénat, Gérard Larcher. Il s’agit d’une ligne d'opposition générale à la politique conduite par Macron.


Les sondages les plus récents prouvent que si la cote de Macron, ou de Borne, se réduit progressivement, la répartition des intentions de vote à des législatives évolue peu par rapport aux résultats du printemps dernier. Le délai apparait trop court pour un quelconque basculement du rapport de force actuel. Une censure du gouvernement suivi d’une dissolution semble avoir peu de chance de changer la répartition politique actuelle, moins d’un an après les dernières élections. Elle n’est donc pas une urgence, sauf en cas de texte inacceptable.