Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LE FRANÇAIS EST LA SEULE LANGUE DE NOTRE RÉPUBLIQUE


Télécharger la communication du MIL du 4 février 2023

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Repère : «La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est «La Marseillaise». La devise de la République est «Liberté, Égalité, Fraternité». Son principe est : «un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple» (Article 2 de la Constitution).


Il est clair que la langue française est importante à tous les niveaux de notre société. Mais, il existe des carences des politiques publiques actuelles et des mauvais choix effectués par certains acteurs privés.


Dans l’éducation nationale, la langue française est insuffisamment enseignée. La baisse du niveau scolaire de  la connaissance de la langue française est reconnue par le ministère lui-même. Cela est flagrant lorsque l’on compare la situation actuelle avec les périodes antérieures.

Les chiffres récents concernant l’illettrisme en France sont beaucoup trop élevés (7% des actifs). Cela concerne des jeunes ayant abandonné leurs études, des personnes plus âgées qui ont perdu la pratique de la langue et des étrangers qui ne l’ont jamais eu. L’absence de maitrise de l’écrit alimente bien entendu l’illectronisme alors que le transfert de toutes les démarches administratives sur internet progresse à grand pas.


La langue française a besoin d’être défendue quotidiennement pour accompagner les nouvelles technologies, les nouveaux comportements sociaux et l’actualité. Par exemple, cela a été le cas récent de l’utilisation du terme «confinement». Trop de mots français existants sont abandonnés tandis que des termes étrangers sont adoptés. La langue française doit résister et montrer son dynamisme.


La langue française doit faire face aux activistes qui souhaitent la déconstruire. C’est la démarche des promoteurs de l’écriture inclusive. Cette pseudo-écriture «non sexiste» pour établir une parité femme/homme dans la langue française introduit des mots bisexués et illisibles. Par exemple, «cher.e.s lecteur.rice.s» ou «citoyen.ne.s» sont constamment «exposé.e.s». L’Académie française qualifie l’écriture inclusive de «péril mortel». Des textes officiels contre l’usage de l’écriture inclusive ont été publiés, mais à ce jour, ils ne sont pas appliqués totalement, même dans la fonction publique.


Des ministères, des institutions, des entreprises privilégient un recours trop fréquent à l’anglo-américain, alors que rien ne l’impose. Quand le titre de cadres d’entreprises françaises est donné en anglais pour une pratique en France, on touche au ridicule. C’est le cas, quand dans une entreprise, un directeur général se fait appeler un CEO (chief executive officer). Ces appellations étrangères figurent fréquemment dans des offres d’emploi pour des postes sans aucun caractère international.


Pour les étrangers résidant en situation régulière en France, l’apprentissage du français apparait évidemment comme une condition clé de leur intégration sociale. La procédure de naturalisation doit imposer un contrôle plus sérieux et strict de la maitrise de la langue française. Pour l’immigration, la maitrise de notre langue devrait être un préalable à l’obtention de titres de séjour, de droit d’asile ou d’accueil des étudiants étrangers. Son apprentissage doit être réalisé dans les pays d’origine.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère la langue française comme une langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics. La loi Toubon de 1994 doit être complétée pour tenir compte d’Internet, des réseaux sociaux, de la réglementation concernant la publicité et les noms de marques. Le rôle central du français ne gomme pas la place des langues régionales en France, comme l’apprentissage des autres langues sur le plan culturel ou économique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que la francophonie doit être recentrée sur les véritables enjeux de la langue française. C’est-à-dire son vocabulaire (à faire vivre), la diffusion de la langue (médias, internet, réseaux sociaux), la promotion de son usage (outils techniques et numériques) et de ses œuvres (livres, chansons, films), en partage entre tous les pays dont elle est la langue. Nous avons, dans le passé, déjà précisé notre analyse de la situation de la francophonie et de sa dégradation (Communication du MIL du 15 octobre 2018).