Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

UN DEVOIR, DÉNONCER ET COMBATTRE LA GAUCHE EXTRÊME


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L’extrême-gauche est présente en France à trois niveaux : dans les élections politiques, la culture et au travers de la violence révolutionnaire. Ces trois volets se distinguent et se recoupent, selon les moments. Il importe de bien comprendre la répartition des rôles de chacun. Chacun des niveaux a le même objectif, la destruction de notre démocratie républicaine.


Au sein de l’extrême-gauche politique, des partis politiques disposent d’une représentation parlementaire (LFI, PCF et EELV). Tandis que d’autres partis, de tradition trotskyste (NPA et Lutte ouvrière), présentent sans succès des candidats, et, de fait, ils restent en marge, compte tenu de leurs faibles résultats. Le Parti Ouvrier Indépendant (POI), héritier du trotskysme Lambertiste, soutient directement Jean-Paul Mélenchon (ancien trotskyste lambertiste comme Lionel Jospin). Leurs programmes politiques prévoient la destruction de la Vème République. Ils s’appuient sur des discours à caractère «révolutionnaire» avec des formules chocs, des mots d’ordre, des références historiques aux classiques marxistes. Certains parmi ce mouvement cherchent à récupérer une partie de l’électorat musulman intégriste par des positions islamo-gauchistes. Cette extrême-gauche dispose actuellement, selon les sondages, d’un potentiel électoral de l’ordre de 20%. Ces résultats dépendent évidemment des coalitions (NUPES), des candidatures communes, de la notoriété de ses personnalités et des circonstances notamment lorsqu’il y a absence de la gauche sociale-démocrate dans un scrutin local.


Une seconde mouvance d’extrême-gauche vise la «déconstruction» de la société par des revendications de fond. Elle porte des revendications extrémistes : lutte contre les discriminations, pour le féminisme, pour la dénonciation des périodes de l’esclavage ou du colonialisme, pour les transgenres. Le résultat de ces démarches est un appel à la «déconstruction», nouvelle dénomination de la subversion développée durant les années 1970. Ce courant vise à rassembler des groupes communautaires et des personnalités, souvent universitaires, autour d’une logique, souvent dénommée «Woke» en référence à un modèle américain. Ce modèle n’est pas applicable à la France. La caractéristique majeure de cette nébuleuse est de dépasser la simple défense de ses idées pour agresser les personnes qui ne pensent pas de la même manière. Cela passe par des destructions de statues ou par des censures d’œuvres littéraires ou cinématographiques. Ce terrorisme culturel se traduit, notamment, par des agressions par des mots, des actions de destructions d’œuvres. Il s’agit d’une violence culturelle.


Enfin, le troisième mouvement de la gauche radicale pratique l’action directe et la violence. Elle pratique des blocages d’accès, des occupations de locaux, des attaques des forces de l’ordre, des destructions de biens publiques et privés, des «conquêtes de territoire» (on parle alors de Zone à défendre ou ZAD) ou bien organise des restrictions de la liberté d’expression (interdiction de certaines conférences dans plusieurs universités). Dans ces actions violentes interviennent des «black-blocs» masqués et vêtus de noir. Il s’agit essentiellement d’anarchistes et des autonomes auxquels se joignent, selon les périodes, des casseurs, des pilleurs de magasins mais aussi des bobos de gauche en recherche d’adrénaline.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce ces trois pôles d’extrême-gauche (politique électoraliste, culturel et violent) qui servent un seul objectif qui est l’autodestruction de l’État français pour aboutir à celle de la France. Certains médias et certains journalistes encouragent cette mouvance, d’autres en sont des représentants et des acteurs. L’extrême-gauche doit être combattue avec détermination car elle est dangereuse pour la République et pour la France. Le respect de la liberté d’expression doit rester une «ligne rouge». L’État a le devoir d’assurer le respect des personnes et des biens, mais aussi la sécurité des français.