Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LES ÉCOLOGISTES RADICAUX ET L’UTILISATION DE LA VIOLENCE


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Les «écologistes radicaux et violents» se camouflent derrière les écologistes non-violents au sein de plusieurs associations écologistes.


Il importe de distinguer les personnes qui font usage de leur liberté d’expression au niveau national et local (tribunes, pétitions, manifestations) de ceux qui appellent, utilisent et pratiquent une violence radicale. La frontière entre les deux factions est difficile délimitable car certains qu’on qualifie de non-violents, défendent très souvent, a posteriori, l’utilisation de la violence comme moyen d’expression militante.


Il faut, aussi, distinguer les personnes qui contestent un projet identifié (par exemple la construction du tunnel Lyon Turin) de ceux qui regroupent, volontairement, tous les sujets en mélangeant des éléments avérés et d’autres faux. Tout cela sous le couvert d’un «complotisme vert». La notion d’«inaction climatique» est trouble et non-définissable. Les partisans de la décroissance s’attaquent frontalement à notre société. Ils veulent, notamment, imposer une diminution des activités de production dans l’agriculture, le BTP, les industries et le transport logistique.


Les écologistes radicaux ont recours à la violence sous toutes ses formes, que cela soit contre les biens, les personnes, les représentants de l’État et des institutions, dont les forces de l’ordre. Les exemples sont multiplient : détérioration d’exploitation maraîchère, action menée contre une cimenterie, violents affrontements à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), saccage de serres à Nantes, violences survenues lors de la manifestation contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin, contre un projet de carrière à Saint-Colomban, contre le projet d'autoroute A69 entre Toulouse et Castres, agression contre le maire de Toulouse et des élus. La menace d’une écologie terroriste, prônée par certains acteurs et certains auteurs, est présente et réelle en France comme en Europe.


Ce mouvement s’inscrit dans une démarche politique d’inspiration clairement marxiste. En effet, les écologistes radicaux se prononcent contre la propriété privée, contre le progrès scientifique, contre la liberté d’entreprendre (l’initiative), contre la démocratie représentative (les élus) ou la démocratie directe (refus des résultats du référendum sur l’aéroport de Notre Dame des Landes). «Les Soulèvements de La Terre (SLT)» était un «collectif d’associations, de syndicats, de groupements», créé en janvier 2021 dans l’ex-ZAD (zone à défendre) de Notre-Dame-des-Landes, pour organiser des manifestations. SLT auraient compté des militants issus d’organisations écologistes radicales comme Extinction Rebellion, Youth for Climate ou «Bassines non merci» mais aussi la Confédération paysanne, ATTAC, Alternatiba, l'Union syndicale Solidaires. Il disposait de plus de 100 comités locaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne la politique menée par Macron vis-à-vis des gauchistes écolos (engagée depuis 2017 avec l’abandon de Notre-Dame des Landes) et les récentes mesures prises par Darmanin. Le principe de prévention des violences n’a jamais été appliqué. La mise en œuvre des poursuites et la prise en charge a posteriori des conséquences interviennent beaucoup trop tard, pour une efficacité inexistante.


Le choix de la dissolution du collectif écologiste «Les Soulèvements de la Terre (SLT)» a été pris beaucoup trop tard par rapport aux faits. Il concerne un «groupement de fait» et va entrainer un long débat juridique sur la validité de cette démarche. Darmanin a décidé d’attaquer le paravent de la violence écologiste gauchiste sans identifier les acteurs dangereux. Le groupement de fait SLT aurait dû être identifié (comptes sur Internet, ses publications, ses messages, les déclarations de ses responsables qui se sont exprimées dans les médias) et contrer de manière claire.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le soutien apporté par les partis de la gauche extrême (LFI et EELV) aux écologistes radicaux violents. Les déclarations de soutien aux «Soulèvements de la Terre (SLT)» par des responsables de ces partis politiques sont inacceptables et intolérables. Ils illustrent leur réelle nature politique qui est et restera toujours révolutionnaire et insurrectionnelle. Une grande majorité des parlementaires de tous les autres partis ont condamné les violences qui ont eu lieu. Nous nous trouvons face à un courant politique écologiste radical, très minoritaire dans le pays, qui cherche à imposer sa vision des choses qu’il ne peut pas obtenir par la voie démocratique. Certains médias et certains journalistes participent à cette désinformation.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère la violence politique comme étant inacceptable en France. Pour la contrer, il convient simplement d’appliquer les lois existantes vis-à-vis des personnes qui appellent publiquement à la violence et/ou la pratiquent sur le terrain. Des poursuites doivent être engagées et des condamnations prononcées.