Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

LA FRANCE SOUTIENT

SES FORCES DE L’ORDRE


Télécharger la communication du MIL du 3 juillet 2023

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Des émeutes se sont multipliées en France. La sécurité des Français et le maintien de l'ordre n'est plus assuré sur une partie du territoire. La violence des émeutiers répond à une volonté de chaos social. Il y a de très nombreuses destructions de biens, notamment du mobilier urbain, des poubelles, des bus, des tramways, des écoles, des mairies, des bâtiments des services publics. S’y ajoutent des pillages de magasin ou d’hypermarché organisés à partir de mobilisation sur les réseaux sociaux. Des élus locaux ainsi que leurs familles ont été menacés et agressés physiquement. Cela va jusqu’à des tentatives d’assassinats. Enfin, les attaques systématiques et organisées contre les membres des forces de l’ordre viennent s’y ajouter et conduisent à des affrontements à grands risques. Ces émeutiers veulent des morts afin d’amplifier leur mobilisation et faire reculer l’État.


Les habitants de ces quartiers sont les premières victimes de ces émeutes. Ils sont les premiers utilisateurs de ce qui a été détruit (voitures, moyens de transport en commun, écoles, mairies, bibliothèques). À croire que les émeutiers veulent cantonner ces habitants dans leur quartier afin de ne pas être gêné dans leurs différents trafics.


L’ordre républicain doit être rétabli sans attendre. L’État doit mobiliser tous les moyens légaux dont il dispose pour y parvenir. La proclamation de l’état d’urgence sur tous les territoires concernés est une nécessité. Un combat efficace doit être mené contre les émeutiers. Les acteurs de l’État sont naturellement la police nationale, la gendarmerie nationale, les pompiers, les services de santé mais aussi la police municipale qui doit être associée dans cette lutte. Il faut interpeller, sur le terrain même des exactions, le plus possible d’émeutiers. Il faut que la justice les condamne quand les faits sont avérés. Si les effectifs des forces de l’ordre sont insuffisants au vu du grand nombre de points de destruction, alors il faut faire appel à l’armée, comme cela a été le cas pour Vigipirate. La sécurité de tous, pour tous doit être assurée par l’État républicain. Pour cela, il faut qu’il se donne les moyens d’agir.


Les discours en faveur des émeutiers, tenus par des responsables d’extrême-gauche (partis de la Nupes), doivent être dénoncés. Des activistes d’ultra-gauche se mêlent d’ailleurs aux émeutes. Les propos de certains responsables politiques ou médiatiques, incitant ou justifiant la violence, doivent donner lieu à des poursuites lorsqu’il y a incitation à la guérilla urbaine. Heureusement, un très grand nombre d’élus condamne ces violences.


Certains journalistes militants développent l’analyse selon laquelle l’unité nationale est en cause et qu’il s’agit d’une explosion de notre société. L’unité nationale n’est pas en cause. L’état a les moyens d’intervenir, mais pour cela il faut qu’il ait le courage de le faire, quel que soit les risques. L’État a encore trop peur d’une situation à la «Malik Oussekine», les émeutiers en profitent complétement.


Les événements actuels montre bien la présence, en France, de personnes qui rejettent les normes et les règles de notre société et qui refusent l’autorité de l’État républicain. Certains pseudo-experts veulent débattre des motifs des casseurs ou de la nature du profil des émeutiers (adolescents, jeunes ou moins jeunes, islamistes ou non, voleurs ou dealers, sans emploi ou avec, fanatiques de l’émeute ou de la fête urbaine, adeptes de la réappropriation sociale d’extrême gauche).


Seule une réponse claire et nette de l’État, en utilisant pleinement ses forces de l’ordre, doit répondre aux casseurs, pilleurs et émeutiers pour un retour à l’ordre républicain, quel que soit les conséquences.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réitère son entier soutien aux forces de l’ordre. Des groupes militants alimentent une propagande contre les policiers nationaux et municipaux, les gendarmes, les pompiers, les secouristes. Cette campagne de fond anti-police et antiforce de l’ordre qui traverse la société est animée par les partis d’extrême-gauche et par différents groupes qui leur sont liés (black-blocs, écolo-radicaux, activistes des associations anti-police dans les quartiers). Dépassé, Macron, Borne et Darmanin n’ont pas su décrypter les indices de pré-embrasement après la période des gilets jaunes, du Covid et des retraites.