Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

UN MINISTRE DE L’INTÉRIEUR INEFFICACE, DES ÉMEUTES EN FRANCE


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Les récentes émeutes sont la traduction logique de la politique de laisser-faire menée par Macron, Borne et Darmanin. Ils n’assurent pas la sécurité et l’ordre public des Français et de la France. Les forces d’intervention semblent ne pas recevoir l’ordre d’intercepter les casseurs et ils n’utilisent pas tous les moyens techniques en leur possession pour le maintien de l’ordre. Depuis des années, le choix politique de Macron a été de ne pas «faire de vague». Implicitement, les forces de l’ordre ont été appelés à ne pas mener une action efficace, dans les villes et les quartiers, vis-à-vis de la délinquance courante (rodéos urbains, vols, agressions, trafic de drogue, etc.) alors que s’il y a une volonté politique, des ordres clairs et un soutien à tous les fonctionnaires, les forces de l’ordre sont en capacité de traiter ces délinquants-voyous. Mais pour cela, il faut que le pouvoir en place se donne les moyens d’agir et cesse d’avoir le syndrome «Malik Oussekine».


Dans ce contexte, un événement ponctuel a suffi à déclencher des émeutes. Les propos de Macron et Borne condamnant, dans leurs discours et sans procès, un policier, avant même l’instruction judiciaire, ont encouragé, par ricochet, plusieurs journées d’émeutes extrêmes. Les émeutes ont été organisées principalement par des délinquants-voyous. Un grand nombre de personne, parmi les milliers d’interpellés lors de ces émeutes, a déjà un casier judiciaire. Ces émeutes ne s’accompagnent d’ailleurs pas de slogans politiques ou idéologiques. Le seul mot d’ordre est l’anti-police. Les émeutiers sont des délinquants déjà identifiés ou en voie de l’être. Ils se sont regroupés au sein de bandes issus de quartier, de connaissances dont certains sont des collégiens très jeunes. Des éléments violents ont choisi de «faire la fête et les courses» avec eux. Enfin, ils ont été rejoints rapidement par des activistes d’ultra gauche, black-blocs habillés de noir, qui ont profité de l’occasion pour s’attaquer à notre société. La composition de ces groupes explique les attaques organisées contre des forces de l’ordre, des commissariats, des préfectures, des services sociaux, des mairies. La nature des émeutiers expliquent les pillages de magasins et de grandes surfaces. La motivation est principalement le vol.


Il ne s’agit pas «d’émeutes ethniques» comme cela a pu exister dans certains pays, même si certaines religions étaient très majoritairement représentées. La gauche de la gauche, en utilisant ces arguments, veut récupérer des soutiens et des voix auprès des populations d’origine étrangère. Cette remarque ne gomme en rien les problèmes majeurs que pose de l’immigration en France et qui nécessitent la bonne assimilation de Français d’origine étrangère, l’expulsion effective des clandestins sans-papiers et le blocage des flux migratoires aux frontières.


Il ne s’agit pas, non plus de «jeunes». Les casseurs ayant participé aux émeutes ne sont pas tous des jeunes. La très grande majorité des jeunes, des quartiers et des villes, n’ont jamais participé à ces violences. Les récents sondages d’opinion mettent en évidence la condamnation des agressions, des incendies, des pillages par les jeunes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les violences qui se sont produites ces dernières semaines sont le fait de délinquants-voyous. L’explosion de la délinquance en France, les ghettos dans certains quartiers, le refus d’assimilation et le refus de l’autorité de l’État explique la contestation de l’action des forces de l’ordre, représentant de l’État. Or leur mission est d’assurer l’ordre et la sécurité sur tous les territoires en France. La réponse de l’État doit être des sanctions à l’égard de tous les délinquants. Les textes existent, il faut les appliquer. Mais il faut aussi autoriser les forces de l’ordre à utiliser des moyens d’action en rapport avec les attaques subies car il s’est agi d’insurrections pour voler et casser, en plus de la recherche de faire des morts parmi les forces de l’ordre.


L’extrême-gauche a saisi l’occasion pour demander l’abrogation la loi relative à la sécurité publique visant à assouplir la réglementation sur l'usage des armes à feu pour les policiers (adoptée en février 2017), l'alignant sur celle des gendarmes. Les partis politiques signataires de cet appel sont Europe Ecologie-Les Verts (EELV), La France insoumise (LFI), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et le Parti Ouvrier Indépendant (POI), trotskyste lambertiste. Les syndicats signataires sont la CGT et la FSU. Les principales associations sont Amnesty International France, Attac France, le Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés), Greenpeace France, ou les Comités locaux des «Soulèvements de la Terre».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate la division de la gauche de la gauche à l’égard des émeutes. D’un côté, La France Insoumise (LFI) s’est refuse à condamner la violence des émeutiers. De l’autre, le PS et le PCF ont pris une position républicaine, imposée par leurs élus locaux, dont les quartiers et les villes ont été touchés par les émeutes. La Nupes va avoir du mal à en survivre. Pour les prochaines élections sénatoriales le PS, le PCF et EELV ont bouclé une alliance, mais sans LFI. De plus, les listes à la proportionnelle pour les européennes de 2024 devraient être séparées.