Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

MIGRATION RÉDUITE, CONTRÔLÉE ET NON INVASION SUBIE


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La France se trouve confrontée à une migration d'installation motivée par sa réputation d'accueil et les avantages sociaux existants, tout cela promue par les trafiquants humains. Les «passeurs» sont des organisations criminelles qui vendent très cher des voyages à des personnes dont les motivations sont diverses. Certains réfugiés sont issus de pays africains réputés francophones, d'autres non. Les populations de l'Afrique de l'est, par exemple, sont peu assimilables, de même que pour les ressortissants du Bengladesh et du Sri Lanka. Enfin, l'accueil en asile de réfugiés venant de pays dont l'adhésion à l'UE est en cours parait inadmissible : c'est le cas de ressortissants de l'Albanie ou du Monténégro.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime prioritaire la lutte contre les trafiquants d’êtres humains. La collaboration avec les autorités des pays de départ (Libye, Maroc, Tunisie, Turquie, Algérie) est une condition indispensable. La solidarité avec les pays d’arrivée s’impose (Espagne, Grèce, Italie). Il s’agit d’une nouvelle forme d’invasion. La lutte devrait être menée par l’Union européenne, ce qu’elle ne fait pas, donc il faut que cela soit les États qui l’a mènent, et d’abord la France, d’une manière souveraine, mais en liaison avec les pays de passage des flux. La fréquence des naufrages et la multiplication des morts de migrants doit permettre de lancer un grand plan de répression pour stopper l’activité des organisations criminelles. Il faut casser l’argumentation des «passeurs» en réduisant de manière drastique (voir suspendre) les critères d'accueils et l’aide sociale existante. Ainsi ils auront moins de clients. Il s’agit de faire, comme en son temps, le charter Pasqua-Pandraud qui avait freiné l’immigration en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère nécessaire de redéfinir les critères, simples et objectifs, du droit d’asile pour limiter le flux de réfugiés et expulser les demandeurs dont l’asile a été refusé. Aujourd’hui les réfugiés en France sont de nationalités très diverses et leurs profils sont de nature très différente, notamment : cas individuel motivés (poursuites politiques), originaire de pays en guerre ou guerre civile ou non, personnes francophones ou non, ayant un projet d’installation en France ou dans une situation transitoire.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l’importance du phénomène migratoire. La population de réfugiés sous protection de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) étaient estimée à 547.102 personnes au 31 décembre 2022 (voir encadré). S’ajoute à cette population une centaine de milliers de réfugiés ukrainiens (100.000) qui sont actuellement en France. Ils disposent d’un régime particulier, lié à la guerre dans leur pays. Ce comptage prend en compte les personnes qui ont demandé l’asile mais pas celles qui se sont installées en France sans faire de demande et qui ne sont pas comptabilisée. En 2022, l’OFPRA a validé 56.276 nouvelles demandes d’asile alors qu’il avait reçu près de 131.300 demandes. Le délai moyen de traitement des demandes d’asile aurait été réduit à quatre mois à fin 2022 par cet organisme, ce qui apparait comme un progrès. Le problème qui demeure entier est la situation des 74.724 étrangers dont la demande d’asile a été refusée en 2022 (comme pour ceux des années précédentes) et qui demeurent sur le territoire français sans papiers. Les départs, qu’ils soient volontaires ou par expulsions, sont très peu nombreux. L’analyse de l’origine territoriale des réfugiés résidants en France donne des indications sur l’intégration possible ou non à la société française.


NATIONALITÉ DES REFUGIÉS EN France


La répartition est la suivante : 39% viennent d’Asie, 37% d’Afrique, 22% d’Europe (hors UE) et 2% d’Amérique.


Asie : 213.500 réfugiés. 62.500 sont afghans ; plus de 40.000 de Syrie et 14.000 d’Irak ; près de 34.000 viennent du Sri Lanka et 9.500 du Bangladesh ; 25.000 des pays de l’ex-Indochine (Cambodge, Laos et Vietnam) ; 11.000 de Chine.


Afrique : 201.000 réfugiés. 118.000 viennent de pays de l’Afrique francophone ; 52.000 de l’Est de l’Afrique : Soudan (25.000), Érythrée (12.000), Somalie (11.500), Éthiopie (3.500) ; 31.000 d’autres pays non francophones, avec en tête le Nigéria (8.000) et l’Angola (7.000). Les pays d’Afrique francophone dont proviennent le plus de réfugiés sont la République démocratique du Congo (33.000), la Guinée (22.000), la Côte d’Ivoire (14.000), le Mali (8.400) et la Mauritanie (8.300).


Europe : 118.500 réfugiés. 43.500 viennent des pays des Balkans : Albanie (11.000), Kosovo (10.000), Bosnie-Herzégovine (7.000), Serbie (8.000) ; 17.000 des pays du Caucase (Arménie (6.400), Géorgie (6.200) et Azerbaïdjan (4.700)) ; 34.000 de Russie et 18.000 de Turquie.


Amérique : 12.000 réfugiés, dont près de 7.500 viennent d’Haïti ; 1.700 du Venezuela et 1.500 de Colombie.