Mouvement Initiative et Liberté
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Une communication du MIL
FIN DE BAYROU, LA GAUCHE EN EMBUSCADE
Télécharger la communication du MIL du 5 septembre 2025
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Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Bayrou a acté l’échec total de son projet politique. Il n'obtiendra pas la confiance à l'Assemble Nationale le 8 septembre 2025 car il n’a pas essayé de faire évoluer son projet de budget 2026 durant l’été afin qu’il soit acceptable par certains groupes d’opposition.
N’oublions pas que Bayrou est co-responsable de l’augmentation de la dette à un niveau énorme depuis 2017. L’accroissement de la dette est de plus de 1.000 milliards d'euros. La conséquence est que la dette a atteint 3.346 milliards d'euros au 1er trimestre 2025, soit 114% du produit intérieur brut (PIB). Les intérêts pèsent de plus en plus lourdement (66 milliards d'euros par an) pour notre budget national et vont croitre vers les 100 milliards d'euros par an.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle ses positions. Une augmentation des impôts et des taxes visant les particuliers et/ou les entreprises est inadmissible compte tenu du niveau actuel des prélèvements en France. L'État doit réduire ses dépenses par tous les moyens possibles, notamment : réorganisation des services de l’Etat et des collectivités locales, réduction des effectifs de fonctionnaires, réductions ou suppressions de diverses agences et établissements publics, reports dans le temps de projets, chasse aux différentes fraudes, arrêt des avantages financiers aux étrangers en situation irrégulière, limitation des dépenses des collectivités locales. Pour mémoire dans son programme présidentiel de 2017, Macron s’était engagé à une diminution de 170.000 postes de fonctionnaires, or les effectifs ont poursuivi une croissance de 2017 à 2025. Tous les salariés du public représentent 22% des emplois en France.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’il appartient à Macron seul de décider de la solution à apporter, suite à la futur chute du gouvernement Bayrou. Il peut nommer un nouveau premier ministre, prononcer une dissolution ou démissionner. Aucune de ses récentes déclarations ne l’engage vraiment et rien ne semble décidé a priori à ce jour. Seule compte pour notre pays l’urgence de l’adoption du prochain budget (PLF et PLFSS 2026), les autres projets de loi sont reportés ou seront abandonnés.
Les candidatures au poste de Premier ministre de dirigeants politique du RN, du PS ou de macronistes relèvent de simples manœuvres de communication. De même les appels à la démission de l’actuel président de la République ne sont pas des mots d’ordre efficaces, même si la côte de popularité de Macron est très basse. La procédure de destitution de Macron, engagée par Mélenchon (LFI), relève également d’une communication.
S’il y avait une dissolution, il parait peu probable, selon tous les sondages d’opinion, que se produise un changement du rapport de force issus des élections de 2024 et encore moins de voir l’émergence d’une majorité stable à l’Assemblée.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que prochain Premier ministre devra sans doute proposer un budget 2026, avec une moindre baisse du déficit pour obtenir son adoption, aux termes de négociations avec les groupes réglementaires. Il convient d’empêcher une arrivée, toujours possible, de la gauche au pouvoir. Si Macron nommait un Premier ministre issu du Parti Socialiste (tout est possible car Macron est un ex du PS), celui-ci défendrait une ouverture totale à l’immigration et à une forte augmentation des impôts (voir le programme budgétaire du PS de 27 milliards), sous une forme ou une autre. Dans un tel cas, compte tenu du rapport de force, ce gouvernement de gauche sera automatiquement censuré.
Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la Droite républicaine, depuis l’élection de Bruno Retailleau à la Présidence de LR, a engagé sa reconstruction et que celle-ci doit continuer à être menée prioritairement dans les valeurs gaullistes et dans un esprit gaulliste. Au-delà de son activité parlementaire, le premier objectif de la Droite républicaine porte sur les élections municipales dans 6 mois : conserver ses élus et en gagner davantage pour maintenir son poids au Sénat. Le second objectif consiste à présenter en 2026 un candidat et un programme politique crédible à la présidentielle de 2027.
Ces actions nécessitent la mobilisation des gaullistes, le retour de tous les anciens et la conquête de nouveaux jeunes adhérents pour assurer une réelle présence sur le terrain au niveau national pour gagner les élections.