Mouvement Initiative et Liberté

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Une communication du MIL

UNE SEULE SOLUTION – RÉDUIRE FORTEMENT LES DÉPENSES PUBLIQUES


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Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime indispensable une diminution des dépenses publiques dans la fonction publique d’État et dans la fonction publique Territoriale, que cela soit en personnels et en moyens. De telles mesures ne concerneraient ni les ministères régaliens (police, justice, armées, diplomatie), ni le secteur de la Santé (fonction publique hospitalière). Dans le cadre d’une réorganisation générale, des postes doivent disparaitre et de nouveaux postes doivent être créés (numériques, IA). Des actions publiques doivent être rééquilibrées. Les différents scénarios possibles ont été travaillés, depuis de nombreuses années, par le ministère de la Fonction Publique, par la DGAFP, sans déboucher sur une réelle concrétisation.


Par exemple, l’un des enjeux sera que les moyens de l’Éducation nationale en matériel et en personnels soient liés à la forte baisse du nombre des élèves. La baisse des effectifs du secteur public peut reposer sur le non remplacement des départs (démissions, retraites), sur le ralentissement des recrutements et sur le non renouvellement de tous les contractuels (sans licenciement «à l’américaine»).


Pour faire baisser significativement le déficit de la France, il y aura automatiquement un affrontement sur cette question avec les organisations syndicales de la fonction publique et l’ensemble des partis de gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la Confédération générale du travail (CGT), de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et de Solidaires viennent d’organiser une journée de grève et de mobilisation contre les projets de budget de l’État et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), le 2 décembre. Le motif de ces organisations était la défense des intérêts de leurs adhérents dans les trois fonctions publiques. En effet, ces trois organisations sont majoritaires dans le secteur public. C’est pourquoi, les objectifs de leur journée d’action étaient ciblés sur le retrait des suppressions de postes prévues dans la fonction publique, l’augmentation des salaires dans la fonction publique, le renforcement des budgets des services publics et de «revenir à un droit à la retraite dès 60 ans avec 37,5 annuités». La préoccupation de ces organisations apparait centrée sur les agents de l’État (fonctionnaires ou contractuels) et l’organisation actuelle des fonctions publiques. Elles s’opposent une diminution des dépenses publiques en personnels et en moyens. La secrétaire générale de la FSU, estime que «la question qui se pose aujourd’hui, c’est celle de la pérennité de nos services publics». Les salariés du secteur privé sont peu concernés par ces syndicats.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que la CGT et LFI agissent parfaitement en phase, même si leurs relations officielles sont parfois chaotiques.


Premier exemple, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a contesté l’augmentation des dotations budgétaires en faveur de la défense nationale avec ses mots : «La seule perspective que nous ouvre le gouvernement, c’est la guerre» ou dans le communiqué de presse CGT – FSU – Solidaires : «Nous refusons l’économie de guerre qui se met en place et engloutit des sommes considérables».


Second exemple, La France insoumise (LFI) vient de faire adopter à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à nationaliser les activités françaises d'ArcelorMittal répondant à une revendication de la CGT.


Troisième exemple, la CGT et LFI sont en phase sur la demande du retour de la retraite à 60 ans.

Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que l’«intersyndicale» contre la réforme des retraites semble condamnée pour la période à venir. Les cinq organisations interprofessionnelles et les trois autres organisations sectorielles se divisent au moins en deux groupes. La CFE-CGC, la CFDT, la CFTC, FO et l’UNSA ne se sont pas associées aux initiatives de la CGT-FSU-Solidaires. Depuis la rentrée, un fossé se creuse entre ces organisations syndicales, proches de LFI, et les cinq autres centrales syndicales, à l’image de la détérioration des relations entre LFI et le PS. Il est vrai que certaines de certaines organisations (comme la CFDT ou l’UNSA) sont plutôt en phase avec les socialistes. Ils comptent sur le «compromis» en cours entre le PS et Lecornu sur «la suspension de la réforme des retraites» pour afficher une victoire syndicale majeure contre Macron.


Lire la Communication du MIL du 26 septembre 2025 – "Réduire les dépenses publiques, sans hausse d’impôts.