MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 411 SEPTEMBRE 2020   


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


FACE À L'ISLAMISME IL FAUT DÉFENDRE LA LIBERTÉ


Communication du MIL du 28 septembre 2020


Repère : De nombreux médias français ont lancé un appel pour la liberté d'expression intitulé ; «Ensemble, défendons la liberté». Cet appel a été reproduit par plus d'une centaine de journaux.

Des journaux, de tendance politique diverses, dénoncent les menaces qui pèsent sur la liberté d'expression. Les quotidiens nationaux sont tous au rendez-vous (L'Équipe, L'Humanité, L'Opinion, La Croix, Le Figaro, Le Monde, Le Parisien, Les Échos, Libération) mais aussi la plupart des quotidiens régionaux, tout comme les hebdomadaires (Charlie Hebdo, Le Canard enchaîné, L'Express, Le Journal du dimanche, L'Obs, Le Point, La Vie).


Ce manifeste constate les menaces de mort formulées sur les réseaux sociaux, les menaces d'organisations terroristes islamistes internationales, des pressions provenant d'États étrangers contre des journalistes français (et la France en général). La violence des mots a laissé la place à la violence physique, comme en 2015 lors des assassinats de journalistes et de dessinateurs à Charlie Hebdo. La liberté d'expression est inscrite dans la Constitution. Elle apparait menacée par une idéologie politique totalitaire islamiste qui puise, prétendument, sa source dans des textes religieux. En France, le délit de blasphème n'existe pas et cette question ne saurait faire débat.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu'il y a effectivement un vrai combat quotidien à mener. Chacun doit participer à la défense de nos libertés et doit appeler l'État à intervenir en ce sens sur notre territoire comme à l'étranger avec une détermination totale.


Il y a une réelle possibilité que les menaces ou des attentats conduisent à une inhibition de l'expression c'est-à-dire à ce que des journalistes choisissent de ne plus parler en refusant de prendre des risques. Il peut se développer ainsi un plus grand étouffement de la liberté d'expression dans le silence le plus complet. Par exemple, il apparait que des médias choisissent fréquemment de ne pas nommer clairement les choses ou de ne pas lancer des investigations sur la réalité de terrain des foyers de soutien à l'islam politique. Il en est de même concernant les propositions de mesures «contre la radicalisation» qui évitent volontairement de la qualifier d'islamiste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu'il faut être clair et nommer toutes les menaces, y compris l'ennemi islamistes, leurs complices et leurs soutiens. Ces derniers, les islamo-gauchistes continuent à apporter un soutien de circonstance à l'islam politique intégriste car ils veulent voir dans l'immigration d'origine musulmane une réserve prolétarienne pour la révolution marxiste.


Dans cet esprit, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) doute que Macron et Castex prennent des mesures sérieuses face aux actes de développement de l'islam politique en France. Rien n'a été fait depuis le début du quinquennat en 2017 car la volonté manque pour mettre en œuvre des fermetures, des interdictions, des expulsions et des poursuites. Le refus de tout risque d'affrontement, qui conduit au laissez-faire, est une caractéristique de la gauche sociale-démocrate au pouvoir (LREM et MoDem).


Un projet de loi se prépare, mais le choix par Macron et ses communicants du terme «loi contre le séparatisme» vise à éviter de condamner l'islamisme intégriste en France (comme porteur d'une mise en cause radicale des valeurs de la République) alors qu'il faudrait se baser sur le modèle de l'interdiction existante du nazisme. Le texte concernerait bien le contrôle des associations et de leur financement, la neutralité religieuse des agents de la fonction publique mais sans citer explicitement l'islamisme intégriste.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) craint que ce texte «général» ait, au final, un effet pervers. La rédaction de ce projet de loi devrait viser les écoles islamistes et pourrait parvenir, par ricochet, à mettre en cause des écoles privées catholiques hors contrat, qui se trouvent dans le viseur de la gauche depuis les années 80 et le retrait de la loi Savary ! Cette question sensible devra être suivie de très près.


MACRON NE RÉPOND PAS À LA CRISE


Communication du MIL du 9 septembre 2020


Repère : L'aggravation de la situation économique et sociale devrait être «beaucoup plus dangereuse que la crise sanitaire» selon le Premier ministre Castex.


Selon la Banque de France, la récession en 2020 pourrait se situer à hauteur de moins 10%. Notre pays se trouve dans une situation inconnue depuis 1945. La fermeture de nombreuses entreprises, durant une période de 3 mois (mars à juin), a été suivie par l'installation d'une période d'une durée inconnue d'activité réduite. Ce constat est général. Certes, il existe une grande hétérogénéité entre les branches professionnelles, avec des secteurs plus durablement touchés : aéronautique, automobile, tourisme, hôtellerie-restauration, spectacle, etc. Au 1er semestre, la France a perdu plus de 600.000 emplois dans le secteur privé. Les mesures exceptionnelles de chômage partiel, mise en place depuis mars, ont amorti la montée du chômage (limité à plus 560.000 demandeurs d'emploi !). Il va fortement augmenter avec la fin du dispositif actuel, même si quelques secteurs restent protégés par l'activité partielle de longue durée. Dans les mois qui viennent, le taux de chômage dépassera le seuil des 10% de la population active.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que, sur le plan sanitaire, la responsabilité de Macron et de son équipe d'origine (Buzyn, Véran et Salomon) sera établie par les commissions d'enquête parlementaire. Mais sans attendre davantage, l'impréparation de la prévention, les retards dans les décisions et la succession d'affirmations contradictoires du gouvernement (masques, tests, etc.) sont connus de tous. Les mesures gouvernementales touchant les activités professionnelles (interdictions d'activités, confinement, arrêt des transports, fermeture des écoles, etc.) ont eu des conséquences très lourdes sur l'activité économique, et ont abouti à une diminution du budget de l'Etat et des régimes sociaux. Une vision d'ensemble n'a jamais existée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate, qu'après un trou d'activité au printemps, la reprise reste marquée par une baisse importante tant au niveau national qu'au niveau international (chute des exportations). Les incertitudes, qui règnent au niveau sanitaire et économiques dans l'opinion, contribuent à ces réductions d'activités, qui vont déboucher progressivement (sortie du chômage partiel) sur une grave crise sociale et des tensions majeures.


Par exemple, de mars à fin aout, 345 Plans de sauvegarde de l'emploi (PSE concernant 51.000 salariés) ont été déposés et plus de 3.000 déclarations de «petits licenciement économique». La vague des réductions d'effectifs salariés et le flux des faillites menace clairement l'économie de la France.

Or à fin juillet, 6,8 millions de français était déjà inscrit à Pôle emploi, soit 4 millions de chômeurs immédiatement disponibles. Le développement de la pauvreté guette une partie de la population.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que le Plan de relance de Macron, présenté par Castex, «France Relance», manque d'une vision politique d'ensemble. Il est insatisfaisant pour plusieurs raisons. D'une part, il intervient trop tardivement (début septembre 2020) et porte, pour l'essentiel, sur 2021 et surtout 2022. D'autre part, les 100 milliards annoncés vont tarder à être engagés. Le porte-parole du gouvernement vient de déclarer qu'au moins 30% des fonds seront utilisés à fin 2021 ! Cela apparait beaucoup trop lent. Enfin, les 70 mesures du plan constituent un saupoudrage interministériel. Chaque administration a obtenu son, ou ses milliards, pour ses dossiers.


Par exemple, tout le monde s'accorde sur la rénovation énergétique des logements qui conduit à des économies d'énergie et à des emplois non délocalisables pour les travaux. Or, le budget retenu est juste de 2 milliards d'euros, soit 1 milliard par an, ce qui reste une goutte d'eau par rapport aux besoins.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) analyse la situation comme d'une extrême gravité. Nous estimons que la présente crise économique ne sera pas résorbée en 2022 (comme le prétend Macron) et que ses conséquences sociales vont peser durablement sur le champ politique pour la présidentielle. Tout cela va pénaliser la France durant longtemps.


Macron, Castex et Lemaire comptent sur leur communication et l'introduction d'«éléments de langage» pour convaincre, mais «les faits sont têtus». Une autre politique doit être définit et il faudra la promouvoir.


NOUS COMBATTONS, AUSSI, LA NOUVELLE GAUCHE - ÉCOLOS-BOBO


Communication du MIL du 11 septembre 2020


Repère : «L'écologie, historiquement, est irriguée par des valeurs et les principes de gauche. Moi la gauche, c'est ma famille» a déclaré Yannick Jadot (EELV) qui se prépare pour la présidentielle en 2022.


Le terme «écologie» est employé de manière très large en ne désignant pas toujours la même chose. Or, il est porteur de graves risques de confusion. Par exemple, quand Macron évoque dans un discours une «reconstruction écologique sociale et solidaire», il participe largement à la confusion.

D'un côté, il existe un consensus pour mener des politiques de préservation de l'environnement (lutte contre la pollution, économie d'énergie, nourriture, etc.) et du patrimoine en France. Ce consensus est accompagné de débats sur les moyens budgétaires à dégager et sur le calendrier des mesures à prendre.


De l'autre, il existe une nébuleuse politique d'écolo-radicaux proches de l'extrême gauche, qui défendent une idéologie politique post marxiste. Le parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) en est l'expression politique. Il est entouré d'associations françaises et internationales (par exemple, «Extinction rébellion») qui professent des opinions dangereuses pour notre pays. La couleur verte de ses responsables est une tenue de camouflage d'écolo-radicaux qui menacent notre société. Leurs intentions tiennent autour d'une idée : la décroissance. Cette idéologie se traduit de manière concrète par des idées et des actions de terrain comme l'arrêt du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et, maintenant l'arrêt de la construction d'un nouveau port à Nantes ; interdiction progressive de la circulation automobile dans le cœur des métropoles ; campagne contre la constitution de réserves d'eau pour les agriculteurs qui est une nécessité face aux sécheresses ; défense de conditions menant à la réduction de la production agricole, en particulier de la production de viande ; opposition au nucléaire, pourtant à l'origine d'une énergie sans CO2. Enfin, EELV exprime de plus en plus des positions autoritaires dans son programme et son discours car maintenant il prône l'interdiction.


L'idéologie de la décroissance repose sur une critique radicale de l'activité humaine, voire de la croissance de la population. Elle vise la réduction de la production dans tous les domaines. Elle appelle à une réduction des besoins humains pour y parvenir. Sa critique s'inscrit dans celle du productivisme des années 1930. Elle succède à celle du capitalisme, puis de la société de consommation, menée pendant les années 1960.


Les responsables les plus modérés de cette famille politique, à l'histoire complexe, ne font plus partie d'EELV. Il ne reste à EELV que le noyau dur. À droite, comme dans une partie de la gauche, s'exprime une totale hostilité à l'idée de la décroissance économique et à cette nébuleuse politique extrémiste. Mais le combat n'est pas clair et beaucoup de citoyens peuvent être piégés.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), est pour une politique de croissance économique : du progrès technologique, de l'emploi, de la sécurité, de la santé, de la suffisance alimentaire. Seul le développement économique permet la protection de l'environnement.


Par conséquent, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère EELV et ses alliés politiques (Génération.s, et demain le Parti Socialiste) comme des ennemis politiques. Lors des futures élections régionales, EELV vise à se positionner en tête de la gauche, afin de pouvoir fusionner avec des forces socialistes devenues supplétives pour conquérir des Régions, actuellement gérées par la droite républicaine, comme Auvergne Rhône-Alpes (ARA) ou l'Ile-de-France (IdF).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère qu'EELV n'a pas, a priori, les moyens de ses ambitions. Le parti a peu d'adhérents, une implantation faible en dehors des métropoles, un nombre de responsables limités, une absence de réponse aux questions prioritaires pour les français (sécurité…). Mais EELV profite d'un soutien de nombreux journalistes, proche de l'extrême-gauche. Elle profite d'un effacement volontaire du PS et du maintien de LREM comme un parti fantôme. Ce vide combiné à un soutien potentiel d'un électorat bobo «vert» peut lui offrir un créneau. L'actuel secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, a été élu sur une motion intitulée : l'«écologie au pouvoir».


BAYROU PRÉPARE LA CAMPAGNE 2022 DE MACRON


Communication du MIL du 17 septembre 2020


Repère : Le président du MoDem (Mouvement démocrate), François Bayrou, a été nommé haut-commissaire au Plan le 3 septembre 2020.


Bayrou revient sur le devant de la scène politique nationale avec un poste de haut-commissaire qui reste assez floue. Il est chargé «d'animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l'Etat et d'éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels» selon le décret du 1er septembre 2020.


La création de ce «haut-commissariat au Plan» démontre bien l'absence de vision prospective de Macron après plus de 3 ans de mandat. Paradoxe, cette création intervient après que le plan de relance ait été annoncé alors que ce plan comprend des mesures dont la vocation est le long terme. Cherchez l'erreur ! Ce haut-commissariat n'a aucun rapport avec la vocation d'origine du «Commissariat au Plan» créé par le général de Gaulle après la guerre en 1946 pour la reconstruction de la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la nomination de Bayrou, qui incarne le centre gauche fédéraliste européen, confirme la nature de gauche sociale-démocrate de la coalition autour de Macron. Depuis 2007, Bayrou s'est inscrit dans une opposition systématique à la droite républicaine. Cet ancrage à gauche est confirmé par la récente élection d'un ancien socialiste (Castaner) comme président du groupe LREM à l'Assemblée nationale. Au Sénat, c'est également un ex-membre du PS qui préside le groupe parlementaire LREM.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère cette nomination comme une manœuvre politicienne pour plusieurs raisons.


1-Bayrou a été mis en examen en décembre 2019 dans l'affaire des emplois présumés fictifs du MoDem (comme les dirigeants de LFI ou du RN). Il ne pouvait donc prétendre à un ministère. C'est pourquoi il récupère un poste de haut-commissaire sous l'autorité du Premier ministre. Comme cela, il ne prendra pas le risque de se présenter comme tête de liste LREM-MoDem aux élections régionales de 2021 en Nouvelle Aquitaine.


2-La promotion de Bayrou, à ce poste national, confirme l'alliance politique entre LREM et le MoDem à l'approche des échéances électorales régionales, départementales et nationales ; Elle est nécessaire puisque LREM a perdu progressivement sa majorité absolue à l'Assemblée nationale suite au départ de nombreux parlementaires.


3-Son nouveau poste devrait lui servir de tribune. Ses premiers propos sont un recueil de banalités. Par exemple, il déclare souhaiter poser «publiquement et ouvertement les questions essentielles dont dépend notre avenir». On imagine la mise en scène des réunions et des rapports en chaîne qui vont en découler avec une communication orchestrée.


4-La mise à disposition annoncée du haut-commissaire d'une centaine de personnes et de 15 millions d'euros, à 18 mois de la présidentielle, a évidemment vocation à contribuer à l'élaboration du programme de Macron pour 2022, même si ce dernier disposera aussi d'une équipe personnelle de campagne.


Macron organise sa future campagne présidentielle, pour cela, il commence par compter ses soutiens, puis il comptera les ralliements pour opportunisme.


TERRORISME ISLAMISTE, MACRON DOIT LAISSER AGIR LES SERVICES


Communication du MIL du 21 septembre 2020


Repère : 8.132 personnes sont à ce jour inscrites au FSPRT (fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) a déclaré le ministre de l'Intérieur.


La menace terroriste islamiste, d'origine sunnite, demeure le principal risque pour la France. Elle reste extrêmement élevée. Le sujet revient au premier plan de l'actualité, dans le contexte du procès des complices des attentats en janvier 2015 de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.


La défaite militaire du Groupe État Islamique (GEI) a atténué le risque d'opérations terroristes téléguidées par l'Irak ou la Syrie. Cela n'empêche pas qu'il faut maintenir toutes les actions de prévention nécessaires (renseignement et actions).


La menace provenant de projets d'actes terroristes élaborés sur le territoire (menace endogène) est la plus forte. Les acteurs peuvent être des groupes ou des individus (meurtres au couteau). La propagande en faveur de groupes terroristes se poursuit, avec en arrière-plan, des vétérans du «Jihad». Elle est portée par les discours des partisans d'un islam radical (pas forcément terroristes eux même). Ces propos sont tenus au niveau de certains quartiers, de certaines villes et sur les réseaux sociaux.


La menace représentée par des individus adeptes d'un islam politique radical est une préoccupation croissante pour les services de renseignement et les forces de l'ordre, qui devraient pouvoir être en mesure d'assurer le suivi de plus de 8.000 personnes inscrites au FSPRT !


La libération prochaine des 500 détenus, en lien avec la mouvance islamiste, a été annoncée par le ministre de l'Intérieur, s'y ajoute celle de 700 détenus de droit commun «susceptibles de radicalisation». En 2020, 45 détenus pour des faits d'association de malfaiteurs terroristes ont été libérés. En 2021, cela sera le cas de 63 terroristes islamistes condamnés. Le ministre de l'Intérieur a dû reconnaitre un «défi sécuritaire majeur».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'inquiète de la situation présente. Les chiffres officiels ne comptent que les personnes identifiées. Une nébuleuse islamiste en France, dont certains sont de retour du Moyen-Orient, vient sans doute augmenter ces chiffres.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Macron et Darmanin présentent la lutte contre le terrorisme islamiste était une «grande priorité du gouvernement» mais que les réponses qui sont apportées semblent insuffisantes. Par exemple, l'augmentation des moyens humains reste faible au niveau de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elle devait voir ses effectifs augmenter de 1.260 postes de 2017 à 2022 et ce n'est pas le cas pour le moment.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge que plusieurs états islamistes (Turquie, Iran) sont susceptibles de soutenir des projets terroristes en France ou contre les intérêts Français.


La tension entre la France et la Turquie (sunnite) : en Syrie (occupation de poches au nord), en Libye (intervention autour de Tripoli) et dans les eaux grecques et chypriotes laisse courir un risque compte tenu du soutien implicite de la Turquie à des groupes islamistes.


Par ailleurs, le soutien apporté par la France à la survie du Liban, se heurte aux intérêts de l'organisation terroriste chiite libanaise Hezbollah, soutenue par l'Iran, ce qui peut impliquer des risques qui doivent être pris en compte.


Enfin, la France poursuit, à juste titre, ses actions de lutte contre des groupes terroristes islamistes sur plusieurs zones à l'étranger (OPEX). Elle subit des attaques et attentats comme au Sahel.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle donc le risque important d'attentats islamistes pouvant toucher la France ou les intérêts de la France. Et ceci même si tout est fait pour faire oublier ce risque réel.

  

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